Développement d’une application Android avec React Native

Découvrez le guide ultime du développement d’application mobile Android avec React Native. Transformez votre idée en réalité.

Il y a quelques années maintenant, le développement d'applications mobiles a connu une révolution. Chez Yield Studio, nous l'avons adoptée avec passion. Vous avez forcément déjà entendu parler des systèmes d’exploitation mobile Android et d'iOS ? Pour nous, concevoir une application pour l'un ou l'autre, revient à la même charge de travail.

En effet, grâce à la technologie React Native, nous sommes capables de développer simultanément pour ces deux géants du mobile. Plongez dans notre guide ultime du développement d’application Android.

Que vous soyez novice ou expert, découvrez comment transformer une simple idée en une application concrète. C'est parti !

📗 Comprendre les bases du développement Android

Android, ce n'est pas seulement un petit robot vert que vous voyez sur votre smartphone. En réalité, il s’agit d’un puissant système d'exploitation, utilisé par des milliards d’appareils mobiles à travers le monde. Avant de plonger dans la création d'une application, quelques notions clés s'imposent.

Premièrement, parlons "langage". Pour développer sur Android, on utilise principalement Kotlin, bien que d'autres langages de programmation comme le Java puissent également être adoptés. Kotlin est donc la pierre angulaire de bon nombre d'applications que vous utilisez quotidiennement si vous disposez d’un smartphone ou d’une tablette fonctionnant sous Android.

Voyons un exemple de code source Kotlin des plus basiques :

Dans cet exemple de code source Kotlin, nous utilisons un élément TextView pour afficher le texte « Bienvenue sur notre application Android ! ».

Ensuite, il y a l’environnement de développement, Android Studio. C'est le logiciel officiel, mis à disposition par Google, pour concevoir des applications mobiles Android. Doté d'une panoplie d'outils, il facilite la vie des développeurs, des plus novices aux plus chevronnés.

Voici une capture d’écran de l’environnement de développement Android Studio avec du code source Kotlin rédigé sur la droite de l’écran :

Mais chez Yield Studio, nous avons une large préférence pour React Native. Open source et ultra performant, il nous permet de concevoir des applications à la fois pour Android et iOS avec une seule et même base de code source JavaScript. Une véritable révolution qui simplifie le processus tout en garantissant une expérience utilisateur optimale.

Grossièrement, ce code source React Native emploie un composant Text au sein d'un élément View, avec un style appliqué pour le positionnement et la mise en forme du texte.

En résumé, le développement Android, c'est un mélange entre un langage de programmation, des outils adaptés et, dans notre cas, une touche de magie avec React Native.

Curieux d'en savoir plus ? Alors, continuons l'aventure ensemble !

👨‍💻 La technologie multiplateforme React Native

Lorsque l’on parle de développement d'applications mobiles, une question majeure revient souvent :

« Comment concevoir pour Android et iOS sans doubler le travail ? ».

Notre réponse : React Native !

Conçue par Méta (anciennement Facebook), React Native est une technologie open source qui a révolutionné la façon dont les développeurs conçoivent des applications mobiles. Avec ce Framework, nous n’avons plus besoin de créer deux applications distinctes pour les appareils fonctionnant sous Android et ceux utilisant iOS. Il suffit d’écrire un même code source JavaScript pour que React Native se charge de le transposer simultanément pour les deux systèmes d'exploitation.

Magique, n'est-ce pas ?

Chez Yield Studio, nous avons adopté cette technologie pour une raison simple : elle optimise notre efficacité ! Grâce à React Native, développer une application Android ou iOS représente exactement la même charge de travail pour nous. Quelques différences demeurent, bien sûr, mais elles sont mineures comparées à l'avantage principal : un gain de temps considérable.

Mais ce n'est pas tout ! React Native offre également des interfaces utilisateur fluides, adaptées à chaque plateforme. Les utilisateurs bénéficient ainsi d'une expérience homogène, que ce soit sur Android ou sur iOS.

En choisissant React Native, on fait le choix d'un développement plus rapide, plus cohérent et tout aussi performant. Chez Yield Studio, c'est cette technologie innovante qui nous guide au quotidien, nous permettant de délivrer des applications de haute qualité sur tous les fronts.

💡 Les étapes clés pour créer une application Android

Dès l'instant où l'on décide de se lancer dans le développement d'une application Android, un parcours structuré s'impose. Voici un guide étape par étape pour naviguer dans ce processus avec confiance :

  1. Définir le concept : Avant toute chose, clarifiez votre idée. Quelle est la valeur ajoutée de votre application ? À quel besoin répond-elle ?

  1. Conception de l'interface utilisateur : Une application réussie est intuitive. Travaillez sur un design ergonomique, adapté aux spécificités des appareils Android.

  1. Choisir le bon langage de programmation : Si nous privilégions React Native et donc JavaScript, chez Yield Studio, d'autres options existent. Kotlin et Java sont les langages utilisés pour développer de manière native sous Android.

  1. Utiliser Android Studio : Cet outil de développement, mis à jour régulièrement, est essentiel. Il intègre le SDK (pour Software Development Kit) Android offrant ainsi tout ce dont un développeur Android a besoin.

  1. Tests et améliorations : Une fois votre application développée, la phase de test est cruciale. Elle vous permet de détecter d'éventuels bugs et d'optimiser l'expérience utilisateur.

  1. Mise à jour constante : Le monde des applications évolue vite. Assurez-vous de mettre régulièrement à jour votre application pour répondre aux besoins changeants des utilisateurs et aux mises à jour du système d'exploitation.

  1. Lancement et promotion : Une fois que tout est en place, lancez votre application sur le Google Play Store. Ne négligez pas sa promotion pour garantir sa visibilité et son succès.

Créer une application Android est un voyage passionnant, parsemé de défis. Mais avec une méthodologie claire et les bons outils, comme ceux que nous utilisons chez Yield Studio, votre idée peut rapidement devenir une réalité prisée par des milliers d'utilisateurs.

📝 Publication et mise à jour

Entrer dans le monde des applications Android ne se termine pas simplement avec le développement de votre application. Deux étapes cruciales restent à franchir pour assurer sa pérennité : la publication et les mises à jour. Voici un aperçu de ce que cela implique :

  1. Avant de soumettre votre application Android sur le Google Play Store, vérifiez sa conformité aux directives de la plateforme. Veillez à préparer tous les éléments visuels et descriptifs nécessaires pour présenter votre application sous son meilleur jour.

  1. Une fois prête, soumettez l’application sur le store pour revue. Après validation, elle sera accessible à des millions d'utilisateurs. C'est le moment clé pour voir votre travail récompensé.

  1. Les avis des utilisateurs sont essentiels. Ils vous fourniront des informations précieuses pour améliorer votre application au fur et à mesure de son existence.

  1. En fonction des retours et avis des utilisateurs et des évolutions technologiques futures, planifiez des mises à jour régulières. Cela garantira la satisfaction des utilisateurs et la compatibilité avec les dernières versions d'Android.

  1. Le monde d'Android évolue sans cesse. Intégrez de nouvelles fonctionnalités et tendances pour que votre application reste au goût du jour.

  1. Comme tout produit, une application nécessite des réajustements. Analysez régulièrement les performances de votre application et effectuez les modifications qui s’imposent.

Chez Yield Studio, nous sommes conscients de l'importance de chaque étape. C'est pourquoi nous accompagnons nos clients bien au-delà du simple développement. La publication et la mise à jour sont des phases essentielles pour que votre application Android reste pertinente et appréciée de sa communauté.

Le développement d'applications Android a grandement évolué ces dernières années, poussé par des innovations et des technologies comme React Native ou Flutter. Si vous envisagez de développer une application Android, il est essentiel de comprendre les bases, mais aussi d'embrasser les nouvelles tendances qui façonnent l'avenir de la conception d’applications mobiles.

Chez Yield Studio, grâce à notre expertise en React Native, nous sommes prêts à transformer votre idée en une application fluide, performante et adaptée à la fois pour Android et iOS. En se tournant vers le futur tout en maîtrisant les fondamentaux du développement Android, nous vous assurons une présence mobile solide et durable. 

🚀 Alors, prêt à créer la prochaine application révolutionnaire ? Nous sommes là pour vous accompagner.

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Le décodeur

L'Architecture hexagonale : Introduction
26/2/2024

Découvrons aujourd’hui l'univers captivant de l'architecture hexagonale. Cette approche du développement d'applications mobiles repose sur des principes fondamentaux, offrant une structure robuste et évolutive. Dans cet article, explorez les bases de l'architecture hexagonale, découvrez des exemples concrets sur GitHub et apprenez à l'intégrer avec Spring Boot. Optimisez votre code, maîtrisez l'inversion des dépendances et transformez votre façon de concevoir des applications mobiles.

Bienvenue dans le futur du développement logiciel !

Qu'est-ce que l'architecture hexagonale ?

L'architecture hexagonale redéfinit la conception des applications mobiles. À la base de cette approche novatrice se trouvent des principes clés, sculptant une structure en forme d'hexagone. Cette méthode se distingue par son agilité, son adaptabilité et son aptitude à créer des applications robustes. Découvrons les fondements de l'architecture hexagonale pour comprendre comment elle redéfinit le développement logiciel.

L'architecture hexagonale transcende les schémas conventionnels de développement logiciel. Imaginons-la comme une vue aérienne de votre application, où un hexagone représente le cœur, le noyau de votre système. Plongeons dans les détails de cette approche novatrice.

Au centre de cette structure, nous trouvons l'hexagone central. C'est le cœur, le noyau où réside la logique métier de votre application. Cet espace défini par l'hexagone représente l'essence même de ce que votre application offre à ses utilisateurs.

Les côtés de l'hexagone représentent les couches périphériques. Chacune de ces couches a un rôle spécifique dans l'interaction de l’application avec le monde extérieur. De la gestion des entrées/sorties à la persistance des données, ces couches entourent le noyau central, mais sans créer de dépendances directes avec lui.

Les interactions entre le cœur et les couches périphériques se font à travers des ports et adaptateurs. Les ports définissent des interfaces au sein du noyau, tandis que les adaptateurs fournissent des implémentations concrètes pour ces interfaces. Cette modularité offre une flexibilité essentielle, permettant à l'application de s'adapter sans altérer sa logique métier.

Enfin, l'inversion des dépendances est le principe qui gouverne l'architecture hexagonale. Plutôt que d'avoir des dépendances directes, le cœur de l'application dépend d'abstractions définies par les ports. Cette inversion crée un environnement flexible permettant des modifications sans impacter la stabilité du système.

Pour comprendre pleinement l'architecture hexagonale, explorons des exemples concrets. 

L'architecture hexagonale ne se contente pas de suivre les sentiers battus du développement logiciel. Imaginez-la comme une vue aérienne de votre application, où un hexagone représente le cœur, le noyau vibrant de votre système. Plongeons dans les détails pour rendre cette approche plus tangible.

Au cœur, l'hexagone central incarne la logique métier de votre application. C'est là que réside l'essence de ce que votre application offre à ses utilisateurs. Autour de ce noyau, les côtés de l'hexagone représentent les couches périphériques. De la gestion des entrées/sorties à la persistance des données, chaque couche a un rôle précis dans l'interaction de l'application avec le monde extérieur.

Exemples concrets

Imaginons une application de gestion de tâches où le cœur de l'hexagone représente la logique de gestion des tâches, des deadlines, etc. Les côtés de l'hexagone pourraient inclure une couche d'interface utilisateur, une couche de persistance des données, et une couche de services externes.

Les interactions entre le cœur et les couches périphériques s'effectuent à travers des ports et adaptateurs. Les ports définissent des interfaces au sein du noyau, tandis que les adaptateurs fournissent des implémentations concrètes pour ces interfaces. Cette modularité offre une flexibilité essentielle, permettant à l'application de s'adapter sans compromettre sa logique métier.

Supposons que le port "GestionTâchesPort" définisse les opérations nécessaires à la gestion des tâches. L'adaptateur "GestionTâchesAdapter" fournirait l'implémentation concrète de ces opérations, interagissant avec la base de données et les services externes.

Enfin, l'inversion des dépendances règne en maître dans l'architecture hexagonale. Plutôt que des dépendances directes, le cœur dépend d'abstractions définies par les ports. Cette inversion crée un environnement souple, permettant des modifications sans secouer la stabilité du système.

Plutôt que d'avoir des dépendances directes vers la base de données, le cœur dépendrait d'interfaces définies dans le port "PersistancePort", laissant les détails d'implémentation à l'adaptateur "PersistanceAdapter".

En résumé, l'architecture hexagonale offre une vision stratégique du développement logiciel. Elle place la logique métier au centre, entourée de couches flexibles facilitant l'interaction avec le monde extérieur. Cette approche, avec son hexagone central et ses principes fondamentaux, ouvre la voie à des applications mobiles robustes, adaptables et pérennes.

Les principes de l'architecture hexagonale

L'architecture hexagonale repose sur des fondements solides, formant une structure en forme d'hexagone pour créer des applications mobiles robustes. Décortiquons les principes clés qui définissent cette approche innovante :

  • L'architecture hexagonale est structurée en couches fondamentales. De la couche d'infrastructure à celle de persistance, chaque strate joue un rôle crucial. Cela offre une organisation claire, favorisant la stabilité et la modularité.
  • Le point d'entrée représente l'accès initial à l'application, tandis que la logique métier dicte son fonctionnement interne. Cette dualité assure une expérience utilisateur fluide, équilibrant l'interaction extérieure avec la logique interne.
  • Fondamentale à l'architecture hexagonale, l'inversion des dépendances renverse les schémas traditionnels. Cette approche permet à l'application de s'adapter aux changements sans compromettre sa stabilité. Elle crée un environnement où la logique métier guide les détails d'implémentation.

Mise en pratique de l'architecture hexagonale

Découvrons comment concrètement mettre en œuvre l'architecture hexagonale dans le développement d'applications mobiles. Plongeons dans des exemples tangibles pour comprendre son impact réel.

Explorez un exemple concret sur GitHub où le code source d'une application est dévoilé. Chaque composant, de la couche d'infrastructure à la couche de persistance, est clairement défini. Visualisez comment ces éléments s'entremêlent pour former une structure cohérente. Cette transparence simplifie le processus de développement, permettant une compréhension facile et une évolution efficace de l'application.

L'intégration pratique de l'architecture hexagonale est facilitée avec Spring Boot. Cette union offre une approche concrète pour développer des applications mobiles robustes. Elle simplifie la gestion des dépendances et maintient la flexibilité, permettant aux développeurs de se concentrer sur la création plutôt que sur des considérations techniques. 

L'architecture hexagonale dans le contexte du Domain-Driven Design

Plongeons dans la synergie puissante entre l'architecture hexagonale et les principes du Domain-Driven Design (DDD), développant ainsi des applications mobiles de plus grande qualité.

L'architecture hexagonale et le Domain-Driven Design (DDD) fusionnent harmonieusement pour définir des modèles de domaine robustes offrant ainsi une approche complète du développement logiciel.

Lorsque nous plongeons l'architecture hexagonale dans le contexte du Domain-Driven Design (DDD), une collaboration symbiotique émerge. Ces deux approches, axées sur la compréhension profonde du domaine métier, se renforcent mutuellement.

1. Collaboration Harmonieuse

Imaginons une application de commerce électronique. Dans l'architecture hexagonale, le cœur de l'hexagone représente la gestion des commandes, des transactions, et des stocks, constituant la logique métier centrale. Dans le contexte du DDD, ces entités deviennent les agrégats du domaine, chacun avec son propre cycle de vie et ses règles métier spécifiques. Ainsi, l'hexagone central et les agrégats du DDD collaborent harmonieusement pour façonner le modèle de domaine.

2. Réflexion sur le Contexte Limité

Poursuivons avec la réflexion sur le contexte limité du DDD. Supposons que notre application de commerce électronique ait également un module de gestion des utilisateurs. Dans l'architecture hexagonale, cela devient une autre zone centrale, avec ses propres ports et adaptateurs. Dans le contexte limité du DDD, ce module représente son propre sous-domaine avec ses règles métier distinctes. Cette approche permet une séparation claire des préoccupations et une meilleure compréhension du modèle de domaine, alignant ainsi l'architecture hexagonale avec les principes du DDD.

3. Alistair Cockburn et les Fondements

Alistair Cockburn, un pionnier du Domain-Driven Design, souligne l'importance de définir des interactions précises entre les entités du domaine. Dans l'architecture hexagonale, cela se traduit par la définition précise des ports et adaptateurs, offrant une interface bien définie pour chaque interaction. Cette synchronicité entre les principes de Cockburn et l'architecture hexagonale garantit une compréhension approfondie du domaine et une mise en œuvre logicielle qui reflète fidèlement la réalité métier.

L'architecture hexagonale et le Domain-Driven Design forment une alliance puissante. En utilisant des exemples concrets, nous avons vu comment ces approches complémentaires collaborent pour créer des modèles de domaine clairs, des contextes limités bien définis, et des applications mobiles riches en fonctionnalités métier.

Nos conseils pratiques et astuces

Explorez des conseils concrets et des astuces judicieuses pour optimiser l'utilisation de l'architecture hexagonale dans le développement d'applications mobiles.

Dans la mise en œuvre de l'architecture hexagonale, privilégiez la clarté. Des noms de classes explicites aux commentaires informatifs, assurez-vous que chaque composant de votre application est compréhensible. La transparence facilite la collaboration et la maintenance à long terme.

Investissez dans des tests unitaires approfondis. L'architecture hexagonale favorise la testabilité, alors profitez-en. Des tests solides garantissent la stabilité de votre application et facilitent l'identification rapide des problèmes potentiels.

Accompagnez votre code d'une documentation complète. Décrivez les choix architecturaux, les interactions clés, et les modèles de domaine. Une documentation détaillée facilite l'intégration de nouveaux membres dans l'équipe et assure une compréhension globale du projet.

Soyez sélectif quant aux dépendances. Limitez-vous aux dépendances nécessaires pour éviter la complexité inutile. Une architecture hexagonale bien conçue privilégie la simplicité, ce qui facilite la maintenance et l'évolutivité.

Adoptez une approche itérative. L'itération continue associée au réajustement est essentielle. Recueillez les retours, identifiez les améliorations possibles, et évoluez constamment. Cette approche flexible s'aligne parfaitement avec les principes de l'architecture hexagonale.

L'architecture hexagonale se révèle comme une approche incontournable pour le développement d'applications mobiles. Avec ses principes solides, sa mise en pratique transparente, et sa synergie avec le Domain-Driven Design, elle offre une solution robuste et flexible.

Priorisez la clarté, investissez dans des tests unitaires approfondis, documentez judicieusement, évitez les dépendances superflues, et adoptez une approche itérative pour un succès continu.

En embrassant l'architecture hexagonale, vous développez des applications mobiles plus résilientes et créez une base pour l'innovation future. Restez agile, apprenez constamment, et évoluez avec votre application.

L'architecture hexagone est le socle sur lequel repose l'avenir du développement logiciel mobile.

DORA Metrics : utiliser la technologie pour piloter la valeur du business
11/4/2023

Pour qui ?

Avant d’attaquer le sujet concrètement, commençons par définir la cible de ces métriques.

Contre toute attente, elles sont transverses. Moyennant une bonne application, les métriques peuvent être consultées par la DSI , le CTO ou le management top level mais elles sont belles et bien pilotées par les équipes techniques.

Pourquoi ?

Assez simplement ce sont des métriques, des KPI, des nombres qui portent plus ou moins de contexte et permettent de quantifier la performance des équipes techniques (software team). Bien souvent, la littérature retient 4 métriques au total bien qu’il en existe une 5ème qu’on évoquera rapidement mais qu’on exclura par la suite.

  • DF (Deployment Frequency)

Il s’agit de la fréquence à laquelle du code est déployé en production sur une période de temps. Précisions tout de même que le code doit être déployé avec succès. S’il faut rollback chaque déploiement ça compte pas.

C’est également un indicateur de fréquence à laquelle les ingénieurs délivrent de la valeur aux utilisateurs finaux.

Plus elle est élevée et plus les utilisateurs profitent vite des incréments de code.

A titre indicatif, une valeur moyenne est de 1 déploiement par semaine.

  • MLTC (Mean Lead Time for Changes)

Il s’agit du temps moyen entre le premier commit et le déploiement en production.

Souvent les développeurs doivent repasser plusieurs fois sur le code produit initialement suite notamment à la re-lecture par d’autre développeurs ou pour apporter des corrections demandées par le product owner.

Dans un autre domaine, cette métrique correspond au temps d’immobilisation (stock).

A titre indicatif, une valeur moyenne est de 1 semaine.

  • CFR (Change Failure Rate)

Il s’agit du pourcentage de déploiements en production qui causent un problème.

On le calcule en divisant le nombre d’incident par le nombre de déploiements.

A titre indicatif, une valeur moyenne se situe entre 16 et 30%.

  • MTTR (Mean Time To Recovery)

Il s’agit du temps moyen nécessaire pour réparer un problème et remettre le système dans un état stable.

A titre indicatif, une valeur moyenne se situe à moins d’un jour.

  • Reliability

Cinquième métrique du panel, souvent oubliée. Elle est plus orienté DevOps/SRE et reprend des objectifs existants plus opérationnels/contractuels (SLA) qui peuvent être atteints voire excédés.

Comment fait-on ?

Il existe plusieurs approches pour mettre en places ces métriques. La plus simple reste de s’appuyer sur un outil qui les intègre déjà, comme LinearB.

Source: LinearB https://linearb.helpdocs.io/article/7ck7fu67am-metrics-dashboards-dora-metrics

Qu’importe le flacon l’outil, pourvu que vous commenciez à mesurer.

Et si cela ne marche pas dans mon cas  ?

“Oui mais moi ma feature est complexe, il me faut plusieurs semaines pour terminer, je vais biaiser la moyenne gneu gneu gneu …”

  • Découpe ta feature et utilise des feature flags pour délivrer de façon incrémentale.

"Oui mais c’est long de tout tester à chaque fois gneu gneu gneu …"

  • Sois flemmard et écris des tests pour automatiser ton job.

TL;DR

Les métriques DORA sont des indicateurs de la production de valeur produit/business.

Elles sont applicables aux DevOps comme aux développeurs et intéressent toute la software team. Pour être pertinentes, les développeurs doivent être acteurs du pilotage de ces métriques car aucun manager ne pourra les forcer à cela.

Une observation macro est que les DORA poussent naturellement à réduire les incréments de code. En effet, en envoyant moins de code à chaque déploiement, on mitige le risque et les déploiements sont naturellement plus rapide.

Notons aussi que les DORA ne se suffisent pas à elle même, elles appellent à d’autre bonnes pratiques que sont le respect du manifeste agile https://agilemanifesto.org/, l’ajout de tests ou encore les principes LEAN de Toyota.

Enfin, avis aux néophytes avides de tableau Excel, si les DORA permettent de quantifier un problème, une lame de fond, elles ne le qualifie pas pour autant. Le sujet central reste un sujet humain, on parle d’équipes d’homme et de femme qui ont leur code, leur cohésion, leur problématique propre. Piloter uniquement les DORA pour présenter un Excel “tout au vert” serait naïf et pourrait compromettre l’équipe ciblée.

Et Yield Studio là dedans ?

Selon la classification mentionnée en annexe Yield Studio se situe en “high performer” et s’améliore en continu pour atteindre prochainement le grade “elite”. Et vous, vous vous situez où dans ce tableau ? Aujourd'hui les DORA Metrics nous permettent de garantir une réelle qualité auprès de nos clients dans les projets qu'ils nous confient.

Source

Valeurs indicatives pour chaque DORA metric

Source: Google Cloud https://cloud.google.com/blog/products/devops-sre/using-the-four-keys-to-measure-your-devops-performance?hl=en

Git : initiation, merge vs rebase, démo
22/6/2023

Origine


Git a été inventé et développé par Linus Torvalds en 2005. Il s’agit un logiciel libre et gratuit permettant aux développeurs de gérer les changements apportés au code au fil du temps. Linus Torvalds c’est aussi le petit génie qui est à l’origine du noyau Linux qu’il a commencé en 1991, donc bien avant Git.


Linux c’est un projet plutôt conséquent et il a donc dû nécessiter l’usage d’un outil de gestion de version. Cet outil, à l’époque, c’est BitKeeper. Le problème de BitKeeper, c’est qu’il s’agit d’un logiciel propriétaire et que toute la communauté qui gravite autour de Linux, elle n’aime pas vraiment les logiciels propriétaires. Alors que BitKeeper n’est déjà pas totalement apprécié par la communauté Linux, ils vont faire une annonce qui va déclencher la colère de toute cette communauté et surtout de Linus Torvalds. Ils vont cesser, du jour au lendemain, d’être gratuit. C’est à ce moment précis que Linus Torvalds décide de développer lui même son propre système de gestion de version du code source et tout comme Linux, ce système sera libre et gratuit.


Système de contrôle de version (VCS)


Git est donc un système de contrôle de version, il permet tout simplement de suivre l’évolution du code au fil du temps, à l’aide de branche, de fichiers et d’opérations sur ces fichiers.


Git est structuré comme suit :

  • on y retrouve des fichiers (le code source)
  • des branches (correspondant à une arborescence de fichiers)
  • et des opérations pour faire évoluer les fichiers dans les branches


Grâce à ces opérations, git permet de savoir qui a touché à quel fichier, à quel moment et comment.


GitHub, GitLab, Bitbucket, etc.


Git est un logiciel qui permet de sauvegarder et de gérer localement l’évolution du code source au fil du temps. GitHub, GitLab, Bitbucket, etc. sont des plateformes (web) qui se servent du logiciel git pour gérer le code source. Les dépôts ne sont alors plus gérer localement mais sur des serveurs distants et permettent donc notamment la collaboration avec plusieurs personnes. Ces plateformes proposent également de nombreuses fonctionnalités de gestion de projets et d’équipes (wiki, affectations de tâches, suivi des problèmes, roadmap, statistiques, etc.).

Les bases

Git Flow


Git Flow est une organisation de travail basé sur la capacité de Git à gérer des branches. Par défaut il existe une branche principale qui s’appelle main (anecdote : anciennement master, ce nom par défaut a changé pour des raisons culturelles, ne plus assimiler la notion de master/slave à l’industrie du développement face aux nombreux cas de racisme dans le monde). Il existe une deuxième branche que nous allons créer et qui sera également considérée comme principale, il s’agit de la branche develop.

Nous avons donc 2 branches principales :

  • main (anciennement master), qui représente le code source utilisé sur la production
  • develop, qui contient les dernières fonctionnalités dont la phase de développement est terminée

Tout au long du développement du projet, de nombreuses branches seront créées lors du développement des fonctionnalités et des corrections diverses. Ces branches respecteront des conventions de nommages comme suit :

  • feature/*, pour les branches de fonctionnalités
  • hotfix/* ou bugfix/*, pour les branches de corrections
  • refactor/*, pour améliorer la qualité du code

Conventional Commits


Conventional Commits est une spécification dont le but est d’améliorer la lisibilité des commits et l’historique des modifications du code source. À l’aide de ces conventions on peut identifier immédiatement le type, le contexte et l’objectif des modifications apportées au code sur un commit (nota bene : Cela permet aussi d’être compris par des outils automatisé pour générer de la documentation en autres).

Format Conventional Commits

Les types de commits les plus utilisés sont :

  • feat, développement d’une feature
  • fix, correction d’un bug
  • refactor, amélioration du code
  • test, ajout ou mise à jour de tests
  • chore, tâche technique non assimilée à une feature
  • remove, revert, style, ci, docs, etc.
Exemples de commits suivant la convention

Workflow : merge vs rebase


Avec Git Flow on travaille donc sur des branches partant de develop (ou autre) et une fois le travail terminé on met à jour develop pour qu’il ai connaissance des modifications apportées.

Il existe plusieurs façons de ramener les modifications d’une branche vers une autre. On peut utiliser la politique de merge ou bien la politique de rebase. Ces deux méthodes ont des avantages et des inconvénients.


Politique de merge


Lorsque le travail de développement est terminé sur une branche (de feature, de refactor, etc.), la branche contient un certain nombre d’opération qui n’existent pas sur la branche d’origine. Le principe de la politique de merge est simple : récupérer les modifications faites sur une branche et les ramener sur une autre branche qui n’a pas connaissance de ces modifications. Ces modifications sont ramenées telles quelles.

Avantages :

  • traçabilité totale, l’historique du code source correspond totalement à ce qui a été fait
  • résolution des conflits en une seule fois (peut être un inconvénient dans certains cas)


Inconvénients :

  • historique du code source vite pollué par des opérations inutiles “wip” ou des opérations qui s’annulent
  • historique peu fiable et difficile à debugger
  • résolution des conflits en une seule fois (peut être un avantage dans certains cas)


Politique de rebase


Lorsque le travail de développement est terminé sur une branche (de feature, de refactor, etc.), la branche a donc un certain nombre d’opération qui diverge de la branche principale. Lorsqu’on suit une politique de rebase, notre objectif va être de nettoyer ces opérations en les réécrivant jusqu’à avoir le nombre minimum d’opérations pertinentes.  

Avantages :

  • historique du code source linéaire et lisible qui peut servir de documentation
  • messages de commit clairs et respectant les conventions, plus de “wip”
  • plus de commits qui s’annulent et donc une fiabilité de l’historique
  • facilité pour revenir en arrière et trouver l’origin d’un bug car l’historique n’est pas pollué
  • facilité pour revoir une feature complète, pour la modifier ou l’annuler
  • résolution des conflits opération par opération (peut être un inconvénient dans certains cas)


Inconvénients :

  • demande une grande rigueur car on réécrit en permanence l’historique
  • demande une bonne communication ou des règles précises si on travaille en équipe sur la même branche
  • la réduction d’une nombre d’opération au minimum est parfois trop extrême et atténue la clarté du contexte dans certains cas
  • résolution des conflits opération par opération (peut être un avantage dans certains cas)


Nettoyage avec rebase Interactif


Avec la politique de rebase on réécrit l’historique des opérations faites sur le code source. Pour cela on peut utiliser des outils comme GitKraken ou autre, mais on peut également utiliser la commande git rebase interactive.


Les rebases réécrivent l’historique et donc écrasent totalement ce qui existait avant. En équipe il est donc indispensable de bien communiquer, de bien se mettre à jour et de prendre le soin de ne pas travailler sur la même branche. Si ces règles ne sont pas respecter, les pertes de code sont plus que probables !


Le processus classique de développement pour ne pas rencontrer de problèmes et profiter de la puissance du rebase est le suivant (en plus  :

  • travailler en local en faisant autant d’opérations que nécessaires
  • lorsque le travail est terminé et que tout fonctionne comme il faut, créer une pull request et demander une revue de code en gardant l’historique de code tel qu’il est pour garder du contexte et donner à l’auteur de la revue de code un moyen de comprendre le cheminement de pensé qui a amené à ces modifications
  • une fois la revue de code terminée et acceptée, il faut utiliser le rebase interactive pour nettoyer le code et ne garder que les opérations nécessaires
  • intégrer les modifications sur la branche d’origine et supprimer la branche créée précédemment

🧑💻 Démonstration


Supposons nous avons un dépôt git avec une seule branche main et un seul fichier hello.ts qui contient une fonction “Hello World !” comme suit :

Maintenant, nous devons développer la fonctionnalité “Good Bye World!”.

Pour cela, nous allons donc commencer par créer une branche qui respecte les conventions de nommage : git checkout -b feature/good-bye
Puis, nous allons créer un fichier good-bye.ts et écrire la fonction suivante :

Et nous allons créer un commit contenant cette fonctionnalité : git commit -m “feat: good bye world”.


Vous l’avez peut-être remarqué, une erreur s’est glissée dans la fonction, nous allons donc faire un commit pour la corriger :

Avec le commit suivant : git commit -m “fix(good-bye): typo”.

Nous avons donc 2 commits alors qu’il serait plus pertinent d’en avoir qu’un seul. Nous allons donc utiliser le git rebase interactive pour réécrire l’historique des modifications.

Pour initialiser le rebase interactive on utilise la commande suivante : git rebase interactive HEAD~2

Cette commande va ouvrir l’interface suivante :

Sur cette interface on voit les 2 derniers commits de mon dépôt git (parce qu’on a utilisé HEAD~2). On y retrouve également une documentation des commandes qu’on peut utiliser devant l’identifiant de chaque commit.


Dans notre cas, on veut fusionner les modifications du deuxième commit avec le premier commit. C’est donc la commande fixup qui nous intéresse, nous allons donc remplacer pick devant le commit fix(good-bye): typo par fixup.


On enregistre et on obtient l’historique suivant (un seul commit) :

7f077f4 (HEAD -> feature/good-bye-world) feat: good bye world

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