Trunk Based Development (TBD) vs Gitflow

La principale différence entre Gitflow et le TBD est que les premières branches ont une durée de vie plus longue et des commits plus importants.

Introduction

Aujourd'hui, comment parler de développement logiciel sans parler de Git ? Un bon système de gestion des versions est essentiel pour assurer un flux de travail efficace. Git est l'outil de gestion de versions par excellence et est le plus populaire. Néanmoins, avec Git, il s'est développé différentes stratégies pour structurer et gérer le flux de modifications de la codebase. Parmi toutes ces stratégies, aujourd'hui, deux vont nous intéresser : le Trunk-Based Development (TBD) et Git Flow.

D'un côté on a le TBD, une approche minimaliste qui préconise de travailler directement sur un tronc commun, autrement dit la branche principale. Tandis que Git Flow, lui, propose une structure plus complexe, avec des branches dédiées à des fonctionnalités, des corrections, des versions, etc.

Les deux approches ont des avantages et des inconvénients, leurs propres complexités et simplicités et c'est ce que nous allons voir maintenant.

L'objectif de cet article n'est pas simplement de fournir une explication de ces deux stratégies de gestion des versions, mais plutôt de démontrer pourquoi, dans de nombreux contextes, le TBD peut s'avérer une approche plus optimale que Git Flow.


Git Flow vs Trunk-Based Development

La stratégie Git Flow

Git Flow est une stratégie de gestion de versions populaire qui a été conçue pour aider les équipes à gérer les développements complexes, en tirant parti de la puissance et de la flexibilité des branches Git. Elle propose une structure organisée qui facilite le développement parallèle de différentes fonctionnalités et la gestion des versions.

Organisation

Avec Git Flow on organise nos branches de la manière suivante :

  • main, la branche principale qui représente l'état actuel de la production
  • develop, la branche où se trouve toutes les fonctionnalités, corrections et autres de la prochaine version prévue
  • feature/xxx, les branches créées à partir de develop où se trouve le code d'une fonctionnalité qui sera fusionné avec develop une fois le développement terminé
  • release/xxx, les branches créées à partir de develop où se trouve le code d'une nouvelle version du logiciel, potentiellement affiné avant le déploiement
  • hotfix/xxx, les branches créées à partir de main pour des corrections critiques découvertes en production. Ces branches sont fusionnées dans main dès que le correctif est prêt et sont également fusionnées avec develop pour s'assurer que la correction perdurera dans la codebase

Les problèmes de Git Flow

La force de Git Flow réside dans sa structure qui permet de gérer facilement des tâches parallèles et suivre d'évolution du code à travers le temps.

Cette stratégie entraîne néanmoins un lot d'inconvénients :

  • Complexité - Cette stratégie nécessite beaucoup de manipulation manuelle des branches qui demande une maîtrise totale de Git et de ce processus
  • Intégration continue compliquée - L'intégration continue est plus complexe à mettre en place en raison du développement parallèle sur plusieurs branches
  • Déploiement fréquent coûteux - Le déploiement continus/fréquents n'est pas impossible mais demande beaucoup plus de temps et d'énergie
  • Problèmes de fusion - Le nombre parallèle de branches important entraîne de nombreux problèmes potentiels de merge
  • Revues de code difficiles - La taille des pull requests a tendance à être plus importante avec Git Flow parce qu'elles contiennent des fonctionnalités complètes. La branche de feature a tendance à vivre trop longtemps, nécessitant des fusions fréquentes avec develop ce qui entraîne des retards dans le processus de livraison

La stratégie Trunk-Based Development

La stratégie Trunk-Based Development est une approche bien plus minimaliste dont le but est de simplifier le flux de travail en minimisant la fragmentation du code et en facilitant l'intégration continue. Pour cela on ne va travailler que sur une seule branche principale (main ou trunk) autrement appelé : le tronc commun.

Une seule source de vérité

Avec le TBD, cela signifie donc que toutes les modifications du code sont introduites et fusionnées directement dans la branche principale. Chaque développeur doit donc fusionner régulièrement ses modifications, plusieurs fois par jour. En conséquence, les versions sont gérées directement à partir de la branche principale, chaque développeur est constamment à jour et les problèmes de fusions sont considérablement réduits. Le cycle de développement est plus rapide et alimente l'intégration et le déploiements continus.

Quid des branches ?

Travailler avec l'approche TBD ne signifie pas qu'on a plus du tout de branche en plus de la branche principale. En effet, les branches peuvent encore être utilisées mais elles se doivent d'être de très courte durée et fusionnées dès que le travail est terminé.

Quid des revues de code ?

Quel que soit la stratégie adoptée, le processus de revue de code persiste et demeure une composante essentielle pour assurer la qualité du code qui est fusionné dans le tronc commun. La subtilité entre les deux stratégie est que avec le TBD, les modifications étant fréquemment fusionnées, elles sont généralement plus petites. Et si les modifications s'avèrent importante alors le TBD souhaite mettre en avant la collaboration et demanderait de faire ces modifications en pair ou en mob programming. Enfin, les revues de code se doivent d'être traitées rapidement (dans la demi-journée) et doivent durer que quelques minutes (15 maximum à peu près).

Quid des modifications importantes ?

Le TBD n'empêche pas le développement de fonctionnalités importantes qui demandent donc de lourdes modifications du code. En revanche, cette stratégie va favoriser la collaboration via du pair ou du mob programming mais ce n'est pas la seule solution. Il existe également les Feature Flags.

Un Feature Flag est une technique de développement logiciel permettant de masquer, activer ou désactiver une fonctionnalité dans un environnement de production sans avoir à redéployer le code. Cette technique offre un contrôle en temps réel des fonctionnalités, représente une sécurité contre les problèmes potentiels de nouvelles fonctionnalités et, surtout, permet de travailler sur de nouvelles fonctionnalités directement dans la branche principale sans interrompre le fonctionnement normal de l'application.

Dans le cadre de l'approche TBD, où toutes les modifications sont effectuées directement sur la branche principale, l'utilisation de Feature Flags de fusionner le code pour de nouvelles fonctionnalités qui ne sont pas encore terminées ou testées. La fonctionnalité peut être développée et fusionnée dans le tronc sans être exposée aux utilisateurs jusqu'à ce qu'elle soit prête, où le Feature Flag à ce moment-là, peut être activé.

Le recours à des Feature Flags apporte une flexibilité considérable au processus de développement et constitue une composante essentielle pour atteindre un déploiement continu et un flux de travail efficace dans le TBD.

Mais à quoi ça ressemble concrètement ?

Ce sont ni-plus ni-moins des booléens :

Et à l'usage, par exemple pour du React mais le principe est le même pour n'importe quel environnement :

Il est tout à fait possible de mettre en place un système de Feature Flags contrôlable à distance via un backoffice ou des outils tout prêt à l'usage qui existe sur le marché comme Firebase Remote Config, PostHog ou Harness par exemple.

Pré-requis

Pour une implémentation efficace du TBD, plusieurs éléments sont généralement requis :

  • Intégration Continue (CI) : c'est une stratégie qui bénéficie grandement de l'utilisation de la CI étant donné quelle est souvent sollicité pour de petites modifications. La CI permet d'assurer que le tronc commun est toujours en état de fonctionner correctement et qu'elle continue à être deployable à tout moment.
  • Tests automatisés : les tests automatisés vont de pair avec la CI, ils assurent, si ils sont correctement mis en place, de la qualité du code.
  • Revues de code : comme mentionné précédemment, les revues de code sont une composante essentielle pour maintenir la qualité et le partage de connaissance.
  • Feature flag : comme expliqué précédemment, il est important de savoir mettre en place les features flag parce qu'ils sont souvent utilisés.
  • Culture de la collaboration : enfin, l'environnement de travail est très important, toute l'équipe doit être impliqué, connaître et appliquer ce processus. L'équipe doit également se responsabiliser et doit être prête à collaborer étroitement et à partager ses connaissances.

Résumons les bénéfices

Maintenant que nous avons expliqué le TBD comment il fonctionne et dans quel contexte, nous pouvons en ressortir les bénéfices suivants :

  • Intégration continue (CI) : grâce à l'intégration fréquente de petits changements, les problèmes sont détectés et résolus plus rapidement. De plus, cela limite les éventuels conflits de fusion.
  • Déploiements plus rapides : avec une seule branche principale toujours prête à être déployée, le TBD peut faciliter des déploiements plus rapides et plus réguliers.
  • Simplification du processus : la stratégie TBD supprime la nécessité de gérer de nombreuses branches à long terme, simplifiant le flux de travail de l'équipe.
  • Qualité du code : les revues de code régulières contribuent à maintenir la qualité du code et à anticiper les problèmes.
  • Flexibilité grâce aux Feature Flags : l'utilisation de Feature Flags permet de tester de nouvelles fonctionnalités en production sans les exposer aux utilisateurs finaux, contribuant à un lancement plus sûr et contrôlé des nouveautés.

Un dernier bénéfice que nous allons voir en détail dans le dernier point de cet article, c'est la facilité avec laquelle le TBD favorise l'atteinte de performances élevées selon les métriques DORA, un ensemble de mesures reconnues pour évaluer l'efficacité des équipes.

Et les inconvénients dans tout ça ?

La mise en œuvre de la stratégie TBD présente également certains défis ou inconvénients :

  • Gestion rigoureuses des fusions : les modifications doivent être fusionnées en continu dans le tronc commun, ce qui nécessite que les développeurs synchronisent fréquemment leur travail avec la branche principale pour éviter les conflits de fusion.
  • Culture : pour certaines équipes, l'adoption de cette stratégie peut nécessiter un changement significatif dans leurs pratiques de travail, notamment l'intégration continue et les revues de code constantes.
  • Déploiements risqués sans tests adéquats : sans une couverture de test adéquate, le risque d'introduction de bugs en production peut être plus élevé, car tout le code est fusionné directement dans la branche principale qui est déployée.
  • Complexité des Feature Flags : bien que les Feature Flags offrent plus de flexibilité, leur gestion peut ajouter une certaine complexité. Une mauvaise utilisation des feature flags peut entraîner de la dette technique.

En dépit de ces défis/inconvénients, il est globalement reconnu que les avantages valent les efforts nécessaires pour mettre en œuvre le TBD. Comme pour beaucoup de choses de la vie, il est important de déterminer si cette stratégie est adaptée au contexte spécifique de votre équipe et de votre projet.

DORA Metrics et Trunk-Based Development

Les DORA Metrics (ou DevOps Research and Assessment metrics), sont une série de mesures de performance pour les équipes de développement logiciel.

Ces mesures incluent :

  • Le temps de cycle de déploiement (Mean Lead Time for Changes - MLTC) : Le temps moyen nécessaire pour qu'un commit passe à la production.
  • La fréquence de déploiement (Deployment Frequency - DF) : À quelle fréquence une organisation déploie du code en production.
  • Le temps de rétablissement (Mean Time to Restore - MTTR) : Le temps nécessaire pour récupérer d'une panne ou d'un incident de production.
  • Le taux d'échec des modifications (Change Failure Rate - CFR) : La proportion de déploiements causant un incident de production ou un échec de service.

Le TBD est lié aux DORA Metrics car c'est une méthode de développement qui peut potentiellement améliorer ces mesures. Il encourage des cycles d'intégration et de déploiement plus courts, ce qui peut accélérer le délai de déploiement et augmenter la fréquence de déploiement.

  • MLTC et DF : La fusion fréquente de petites modifications permet de réduire le temps de cycle de déploiement et d'augmenter la fréquence de déploiement, car la branche principale est toujours dans un état deployable.
  • CFR : Avec des revues de code régulières et des tests automatisés, on peut s'attendre à ce que le pourcentage de modifications ratées diminue, car les problèmes sont souvent découverts et corrigés avant le déploiement.
  • MTTR : Comme les problèmes sont généralement plus petits et plus localisés avec cette approche, il est généralement possible de corriger et de restaurer le service plus rapidement.

En résumé, l’approche Trunk-Based Development est bien alignée avec l’amélioration des métriques DORA, ce qui en fait une stratégie de choix pour les équipes axées sur le DevOps.

Ainsi, le développement basé sur la stratégie TBD peut contribuer à l'amélioration des DORA metrics.

Le mot de la fin

Cet article a examiné en profondeur la stratégie de Trunk-Based Development (TBD) en la comparant à Git Flow et en mettant en avant ses nombreux avantages. Nous avons analysé comment le TBD favorise des cycles de développement plus rapides, une meilleure qualité de code grâce aux revues de code constantes, et une plus grande flexibilité par l'utilisation de feature flags. Nous avons également expliqué comment le TBD facilite l'atteinte de performances élevées selon les DORA Metrics.


Cependant, nous avons également souligné que le TBD n'est pas sans défis. Il nécessite une gestion rigoureuse des fusions, un changement culturel significatif dans certaines équipes, une bonne couverture de tests pour minimiser les risques associés au déploiement constant.

Pour conclure, le TBD est un modèle puissant qui peut accélérer la livraison de valeur, améliorer la qualité du code et favoriser l'optimisation continue des performances de l'équipe. Cependant, comme pour toute stratégie, son adoption doit être précédée d’une évaluation approfondie des besoins, contextes et capacités spécifiques de l’équipe.

Les dédicaces

Sommaire
Nos autres catégories
Notre newsletter tous les mois :
Je m'abonne
Merci ! C'est dans la boîte :)
Oops! Something went wrong while submitting the form.
Partager sur :
Nos autres catégories
Notre newsletter tous les mois :
Je m'abonne
Merci ! C'est dans la boîte :)
Oops! Something went wrong while submitting the form.
Partager sur :

Nos experts vous parlent
Le décodeur

Développer avec le database branching
14/12/2023

Le database branching est une approche d’organisation de base de données qui permet de reproduire la dynamique et le fonctionnement des branches Git.

On va alors pouvoir à partir d’une base de données appelé “master” pouvoir dupliquer une “branche” avec un certain nom. Cette nouvelle base de données se vera hériter des données ainsi que des migrations de la branche source.

Les cas d’usages de ce principe sont multiples et variés. Si nous reprenons l’analogie avec Git flow, lorsque vous allez créer une nouvelle branche de feature, vous serez amené à devoir développer puis appliquer une migration de données ou bien tout simplement altérer les données contenues dans cette base. Elle devient à partir de là un bac à sable tout en partant d’un environnement déjà prédéfini.

Grâce à la nouvelle base de données mise en place pour votre feature, vous n’allez impacter aucun environnement de production / staging / dev mis en place et accessible par tous les développeurs.

Votre base de données sera alors unique et éphémère, une fois la feature terminée, celle-ci pourra être supprimée.

Elle peut aussi servir de base de données temporaire pour une démonstration client, alimentée de données bien précises pour cette dite démonstration.

Pour terminer cette introduction, j’ajouterai que le database branching est présent avant tout pour améliorer la “DX” des développeurs au quotidien.

Pourquoi ne pas alors simplement produire une base de données sur ma machine ?

Il est autant possible que l’infrastructure du projet mette à disposition un cluster de base de données sur un serveur ou bien qu’un développeur puisse créer son cluster sur sa machine.

Avec un provisionnement type Docker vous pouvez déployer rapidement une base de données sur votre machine avec un script de seeding permettant d’alimenter cette base en données. Cependant, vous allez perdre une composante essentielle au database branching qui est la synchronisation de la branche Git avec les données.  En effet, si vous êtes plusieurs développeurs à intervertir sur cette feature / environnement, aucune manipulations supplémentaires ne sera à faire lors du passage sur la branche Git. Vous récupérez la base de données déjà préparée par le précédent développeur.

Vous allez aussi avoir la problématique d’espace disponible sur votre machine, si vous travaillez sur plusieurs branches en même temps, cela implique de pouvoir posséder un conteneur d’une base de données unique par branche. Donc, une grande quantité de données en local.

Comment s’intègre le Database branching dans le workflow du développeur

Comme n’importe quel outil s’ajoutant sur une stack d’un projet, le database branching viens complexifier quelques aspects techniques de celui-ci.

Alors, il est nécessaire d’automatiser le maximums d’aspects du database branching afin de ne pas augmenter le nombre de tâches à réaliser par les développeurs lors de la création d’une nouvelle feature.

En laissant certaines tâches manuelles, nous risquons de frustrer nos collègues développeurs. En effet, il est très facile d’oublier d’exécuter  une certaine commande après un changement de branche.

Dans la deuxième partie de l’article nous nous intéresseront à réaliser un environnement de développement fluide avec l’exemple d’une stack web.

Je dirai alors que le database branching idéal est celui qui est complètement transparents pour les développeurs.

Dans la finalité ce principe est plus ou moins une idéologie, le degrés de l’implémentation peut dépendre de l’envergure du projet et du nombre de développeurs.

Tutoriel: Mise en place du database branching sur une stack Typescript, Prisma

Initialisation du projet et de la base de donnée

La première étape de ce tutoriel sera de se munir d’une base de données avec un utilisateur ayant l’autorisation de créer des database supplémentaires.

Voici plusieurs providers proposant ce service:

Actuellement nous utilisons une base de données hébergée Aurora Serverless hébergée sur AWS déployée depuis Terraform avec le module suivant.

Pour la suite de ce tutoriel nous avons choisis d’utiliser une base de données PostgreSQL. Il est aussi tout à fait possible de l’intégrer sur une base de données MongoDB, MySQL, …

Pour passer rapidement sur les étapes d’initialisation du projet TS avec Prisma je vous redirige vers la documentation officielle de Prisma.

Après toutes ces étapes vous devriez avoir dans la racine de votre projet un fichier d’environnement nommé .env qui possède une url de base de données DATABASE_URL.

À présent nous pouvons remplacer cette url par celle de notre base de données  provisionnée un peu plus haut.

DATABASE_URL="postgresql://gabriel:password@db-branching.cluster-xxxxxxx.eu-west-3.rds.amazonaws.com:5432/master?schema=public"

La database pointée (master dans ce cas-là) importe peu, elle sera mise à jour par  la suite automatiquement.

Automatisation du changement de branche

Afin de faciliter le passage sur une nouvelle base de données à chaque changement de branche git, il est possible de créer un hook sur le projet git, qui sera exclusivement lancé lors d'une commande git checkout.

Pour celà nous utiliserons un outil facilitant la création de hook git nommé Husky.

Voici les commandes d’installation que vous pouvez retrouver dans la documentation officielle:

Cette dernière commande va alors créer un script bash dans le dossier suivant.husky/post-checkout.

On ajoutera ces trois lignes de bash permettant de récupérer la branche git lors d’un checkout et de mettre à jour le fichier .env

Et voilà !

Maintenant à chaque changement de branche en local votre .env sera mis à jour automatiquement.

Il est possible d’aller plus loin en ajoutant l’application automatique des migrations de la base données et/ou le seeding de data.

Développement d’une application Android avec React Native
3/11/2023

Il y a quelques années maintenant, le développement d'applications mobiles a connu une révolution. Chez Yield Studio, nous l'avons adoptée avec passion. Vous avez forcément déjà entendu parler des systèmes d’exploitation mobile Android et d'iOS ? Pour nous, concevoir une application pour l'un ou l'autre, revient à la même charge de travail.

En effet, grâce à la technologie React Native, nous sommes capables de développer simultanément pour ces deux géants du mobile. Plongez dans notre guide ultime du développement d’application Android.

Que vous soyez novice ou expert, découvrez comment transformer une simple idée en une application concrète. C'est parti !

📗 Comprendre les bases du développement Android

Android, ce n'est pas seulement un petit robot vert que vous voyez sur votre smartphone. En réalité, il s’agit d’un puissant système d'exploitation, utilisé par des milliards d’appareils mobiles à travers le monde. Avant de plonger dans la création d'une application, quelques notions clés s'imposent.

Premièrement, parlons "langage". Pour développer sur Android, on utilise principalement Kotlin, bien que d'autres langages de programmation comme le Java puissent également être adoptés. Kotlin est donc la pierre angulaire de bon nombre d'applications que vous utilisez quotidiennement si vous disposez d’un smartphone ou d’une tablette fonctionnant sous Android.

Voyons un exemple de code source Kotlin des plus basiques :

Dans cet exemple de code source Kotlin, nous utilisons un élément TextView pour afficher le texte « Bienvenue sur notre application Android ! ».

Ensuite, il y a l’environnement de développement, Android Studio. C'est le logiciel officiel, mis à disposition par Google, pour concevoir des applications mobiles Android. Doté d'une panoplie d'outils, il facilite la vie des développeurs, des plus novices aux plus chevronnés.

Voici une capture d’écran de l’environnement de développement Android Studio avec du code source Kotlin rédigé sur la droite de l’écran :

Mais chez Yield Studio, nous avons une large préférence pour React Native. Open source et ultra performant, il nous permet de concevoir des applications à la fois pour Android et iOS avec une seule et même base de code source JavaScript. Une véritable révolution qui simplifie le processus tout en garantissant une expérience utilisateur optimale.

Grossièrement, ce code source React Native emploie un composant Text au sein d'un élément View, avec un style appliqué pour le positionnement et la mise en forme du texte.

En résumé, le développement Android, c'est un mélange entre un langage de programmation, des outils adaptés et, dans notre cas, une touche de magie avec React Native.

Curieux d'en savoir plus ? Alors, continuons l'aventure ensemble !

👨‍💻 La technologie multiplateforme React Native

Lorsque l’on parle de développement d'applications mobiles, une question majeure revient souvent :

« Comment concevoir pour Android et iOS sans doubler le travail ? ».

Notre réponse : React Native !

Conçue par Méta (anciennement Facebook), React Native est une technologie open source qui a révolutionné la façon dont les développeurs conçoivent des applications mobiles. Avec ce Framework, nous n’avons plus besoin de créer deux applications distinctes pour les appareils fonctionnant sous Android et ceux utilisant iOS. Il suffit d’écrire un même code source JavaScript pour que React Native se charge de le transposer simultanément pour les deux systèmes d'exploitation.

Magique, n'est-ce pas ?

Chez Yield Studio, nous avons adopté cette technologie pour une raison simple : elle optimise notre efficacité ! Grâce à React Native, développer une application Android ou iOS représente exactement la même charge de travail pour nous. Quelques différences demeurent, bien sûr, mais elles sont mineures comparées à l'avantage principal : un gain de temps considérable.

Mais ce n'est pas tout ! React Native offre également des interfaces utilisateur fluides, adaptées à chaque plateforme. Les utilisateurs bénéficient ainsi d'une expérience homogène, que ce soit sur Android ou sur iOS.

En choisissant React Native, on fait le choix d'un développement plus rapide, plus cohérent et tout aussi performant. Chez Yield Studio, c'est cette technologie innovante qui nous guide au quotidien, nous permettant de délivrer des applications de haute qualité sur tous les fronts.

💡 Les étapes clés pour créer une application Android

Dès l'instant où l'on décide de se lancer dans le développement d'une application Android, un parcours structuré s'impose. Voici un guide étape par étape pour naviguer dans ce processus avec confiance :

  1. Définir le concept : Avant toute chose, clarifiez votre idée. Quelle est la valeur ajoutée de votre application ? À quel besoin répond-elle ?

  1. Conception de l'interface utilisateur : Une application réussie est intuitive. Travaillez sur un design ergonomique, adapté aux spécificités des appareils Android.

  1. Choisir le bon langage de programmation : Si nous privilégions React Native et donc JavaScript, chez Yield Studio, d'autres options existent. Kotlin et Java sont les langages utilisés pour développer de manière native sous Android.

  1. Utiliser Android Studio : Cet outil de développement, mis à jour régulièrement, est essentiel. Il intègre le SDK (pour Software Development Kit) Android offrant ainsi tout ce dont un développeur Android a besoin.

  1. Tests et améliorations : Une fois votre application développée, la phase de test est cruciale. Elle vous permet de détecter d'éventuels bugs et d'optimiser l'expérience utilisateur.

  1. Mise à jour constante : Le monde des applications évolue vite. Assurez-vous de mettre régulièrement à jour votre application pour répondre aux besoins changeants des utilisateurs et aux mises à jour du système d'exploitation.

  1. Lancement et promotion : Une fois que tout est en place, lancez votre application sur le Google Play Store. Ne négligez pas sa promotion pour garantir sa visibilité et son succès.

Créer une application Android est un voyage passionnant, parsemé de défis. Mais avec une méthodologie claire et les bons outils, comme ceux que nous utilisons chez Yield Studio, votre idée peut rapidement devenir une réalité prisée par des milliers d'utilisateurs.

📝 Publication et mise à jour

Entrer dans le monde des applications Android ne se termine pas simplement avec le développement de votre application. Deux étapes cruciales restent à franchir pour assurer sa pérennité : la publication et les mises à jour. Voici un aperçu de ce que cela implique :

  1. Avant de soumettre votre application Android sur le Google Play Store, vérifiez sa conformité aux directives de la plateforme. Veillez à préparer tous les éléments visuels et descriptifs nécessaires pour présenter votre application sous son meilleur jour.

  1. Une fois prête, soumettez l’application sur le store pour revue. Après validation, elle sera accessible à des millions d'utilisateurs. C'est le moment clé pour voir votre travail récompensé.

  1. Les avis des utilisateurs sont essentiels. Ils vous fourniront des informations précieuses pour améliorer votre application au fur et à mesure de son existence.

  1. En fonction des retours et avis des utilisateurs et des évolutions technologiques futures, planifiez des mises à jour régulières. Cela garantira la satisfaction des utilisateurs et la compatibilité avec les dernières versions d'Android.

  1. Le monde d'Android évolue sans cesse. Intégrez de nouvelles fonctionnalités et tendances pour que votre application reste au goût du jour.

  1. Comme tout produit, une application nécessite des réajustements. Analysez régulièrement les performances de votre application et effectuez les modifications qui s’imposent.

Chez Yield Studio, nous sommes conscients de l'importance de chaque étape. C'est pourquoi nous accompagnons nos clients bien au-delà du simple développement. La publication et la mise à jour sont des phases essentielles pour que votre application Android reste pertinente et appréciée de sa communauté.

Le développement d'applications Android a grandement évolué ces dernières années, poussé par des innovations et des technologies comme React Native ou Flutter. Si vous envisagez de développer une application Android, il est essentiel de comprendre les bases, mais aussi d'embrasser les nouvelles tendances qui façonnent l'avenir de la conception d’applications mobiles.

Chez Yield Studio, grâce à notre expertise en React Native, nous sommes prêts à transformer votre idée en une application fluide, performante et adaptée à la fois pour Android et iOS. En se tournant vers le futur tout en maîtrisant les fondamentaux du développement Android, nous vous assurons une présence mobile solide et durable. 

🚀 Alors, prêt à créer la prochaine application révolutionnaire ? Nous sommes là pour vous accompagner.

L’Architecture Hexagonale sur un projet Web + Mobile (Partie 2 sur 5)
28/2/2024

Dans l'article précédent nous avons initialisé notre monorepo, la CI, le framework de test et préparé la structure de notre projet et plus précisément de notre Architecture Hexagonale pour la lib core.

Dans ce nouvel article de la série notre objectif va être de mettre en place l'Architecture Hexagonale et de montrer comment grâce à elle nous allons pouvoir développer et créer de la logique métier sans UI (donc sans ouvrir le navigateur ou l'app mobile). Pour cela nous allons travailler en TDD (Test-Driven Development, vous pouvez voir mon article à ce sujet) et utiliser le feedback des tests.

L'Architecture Hexagonale

La structure cible

Pour rappel, voici la structure que l'on va mettre en place à l'issue de cet article :

- src
    - wallet
       - __ tests __
         - wallet.service.test.ts
       - domain
         - wallet.ts
         - wallet.repository.ts
         - wallet.service.ts
       - infrastructure
         - in-memory-wallet.repository.ts
         - local-storage-wallet.repository.ts
         - mmkv-wallet.repository.ts
       - user-interface
         - wallet.store.ts

Chose promise, chose due ! Nous allons maintenant rentrer dans le détail de chaque fichier, à quoi ils servent et ce qu'ils contient.

Développer en TDD

Lorsqu'on travaille en TDD on commence par le test et ce test va nous guider vers un objectif. Il va nous assurer qu'on suit le bon chemin à l'aide de la boucle de feedback régulière qu'on obtient à l'aide des tests. Pour en savoir plus sur la méthodologie à suivre pour faire du TDD je vous invite à nouveau à lire mon article à ce sujet.

Nous allons commencer par travailler sur l'entité Wallet qui correspond à un portefeuille qui a un solde négatif ou positif (par exemple on peut avoir le portefeuille "Compte Principal Julien" qui a un solde positif de 1000€).

Voici les tests mis en place pour cette entité :

describe('Wallet Service', () => {
	let service: WalletService

	beforeEach(() => {
		const repository = new InMemoryWalletRepository()
		service = new WalletService(repository)
	})

	test('getAll > should retrieve all wallets', async () => {
		const newWallet = { id: '1', name: 'Wallet 1', balance: 0 }

		await service.create(newWallet)
		const retrievedWallets = await service.getAll()

		expect(retrievedWallets).toEqual([newWallet])
	})

	test('get > should retrieve a wallet according to an id', async () => {
		const newWallet = { id: '1', name: 'Wallet 1', balance: 0 }

		await service.create(newWallet)
		const retrievedWallet = await service.get(newWallet.id)

		expect(retrievedWallet).toEqual(newWallet)
	})

	test('create > shoudl create a wallet', async () => {
		const newWallet = { id: '1', name: 'Wallet 1', balance: 0 }

		const createdWallet = await service.create(newWallet)
		const retrievedWallets = await service.getAll()
		const retrievedWallet = await service.get(createdWallet.id)

		expect(createdWallet).toEqual(newWallet)
		expect(retrievedWallets).toEqual([newWallet])
		expect(retrievedWallet).toEqual(newWallet)
	})

	test('update > should update the specified wallet', async () => {
		const newWallet = { id: '1', name: 'Wallet 1', balance: 0 }
		const updatedWallet = { id: '1', name: 'Wallet 1', balance: 100 }

		await service.create(newWallet)
		const retrievedWallet = await service.get(newWallet.id)
		const modifiedWallet = await service.update(updatedWallet)
		const retrievedModifiedWallet = await service.get(modifiedWallet.id)

		expect(retrievedWallet).toEqual(newWallet)
		expect(modifiedWallet).toEqual(updatedWallet)
		expect(retrievedModifiedWallet).toEqual(updatedWallet)
	})

	test('delete > should delete a wallet according to an id', async () => {
		const newWallet = { id: '1', name: 'Wallet 1', balance: 0 }

		await service.create(newWallet)
		const retrievedWallet = await service.get(newWallet.id)
		await service.delete(newWallet.id)
		const retrievedWallets = await service.getAll()

		expect(retrievedWallet).toEqual(newWallet)
		expect(retrievedWallets).toEqual([])
	})
})

On peut comprendre via ces tests que les cas d'utilisations de notre entité sont :

  • getAll, récupération de tous les portefeuilles
  • get, récupération d'un portefeuille en particulier
  • create, création d'un portefeuille
  • update, mise à jour d'un portefeuille
  • delete, suppression d'un portefeuille

Nous allons voir maintenant comme réussir à mettre en place ces tests.

Domain

Nous allons commencé par créer le contenu de la partie Domain. Dans cette partie nous allons retrouver tout ce qui représente le problème à résoudre (problème métier). C'est une partie qui doit être totalement indépendante.

L'entité

Commençons par créer notre entité Wallet correspondant à un portefeuille.

type Wallet = {
	// un identifiant unique (ex: 4d0c2e72-be1a-4e2c-a189-2f321fcdc3a4)
	id: string

	// un nom (ex: Compte Principal Julien)
	name: string

	// un nombre positif ou négatif pour le solde (ex: +1000€)
	balance: number
}


Le repository

Maintenant que notre entité est définie, nous allons définir une interface que l'on appelle également port qui va préciser comment interagir avec cette entité. Nous utilisons ici un modèle de conception d'inversion de dépendances qui nous permet de rester totalement libre sur les outils à utiliser pour respecter cette interface. Nous pourrons très bien implémenté cette interface en utilisant une base de données, une API ou un localStorage par exemple, le domaine s'en fiche.

interface WalletRepository {
	getAll(): Promise<Wallet[]>
	get(walletId: string): Promise<Wallet | undefined>
	create(wallet: Wallet): Promise<Wallet>
	update(wallet: Wallet): Promise<Wallet>
	delete(walletId: string): Promise<void>
}

Le service

Nous avons notre entité et nous savons commencer interagir avec, maintenant nous allons créer un service qui va consumer une implémentation du de notre interface repository (partie suivante dans l'infrastructure).

class WalletService implements WalletRepository {
	constructor(private repository: WalletRepository) {}

	getAll() {
		return this.repository.getAll()
	}

	get(walletId: string) {
		return this.repository.get(walletId)
	}

	create(wallet: Wallet) {
		return this.repository.create(wallet)
	}

	update(wallet: Wallet) {
		return this.repository.update(wallet)
	}

	delete(walletId: string) {
		return this.repository.delete(walletId)
	}
}

Infrastructure

L'infrastructure est composée des différentes implémentations des ports du domaine, on les appelle également Adapters. Ici, nous aurons du code spécifique pour consommer une technologie concrète (une base de données, une API, etc.). C'est une partie qui ne doit dépendre uniquement du domaine.

L'implémentation du repository

Nous allons maintenant voir l'une des implémentation possible de notre WalletRepository. Pour commencer nous allons faire du in-memory, pratique notamment pour la mise en place des premiers tests de nos cas d'utilisations.

class InMemoryWalletRepository implements WalletRepository {
	private wallets: Wallet[] = []

	getAll() {
		return Promise.resolve(this.wallets)
	}

	get(walletId: string) {
		return Promise.resolve(this.wallets.find((wallet) => wallet.id === walletId))
	}

	create(wallet: Wallet) {
		this.wallets.push(wallet)
		return Promise.resolve(wallet)
	}

	update(wallet: Wallet) {
		const index = this.wallets.findIndex((w) => w.id === wallet.id)
		this.wallets[index] = wallet
		return Promise.resolve(wallet)
	}

	delete(walletId: string) {
		const index = this.wallets.findIndex((w) => w.id === walletId)
		this.wallets.splice(index, 1)
		return Promise.resolve()
	}
}

Comment dis précédemment, il s'agit d'une des multiples implémentation possible de notre WalletRepository. Nous pouvons très bien imaginer plus tard mettre en place un LocalStorageWalletRepository ou bien un SupabaseWalletRepostory.

Vous pouvez consulter mon répertoire public de broney sur GitHub pour voir mon implémentation de ces 2 repository et notamment de comment j'ai adapté ma série de test pour garantir leur bon fonctionnement.

User Interface

La partie user interface est composée de tous les adaptateurs qui constituent les points d'entrée de l'application. Les utilisateurs utilisent ces adaptateurs pour pouvoir interagir avec le coeur de l'application. Dans notre cas nous allons régulièrement utiliser des stores en utilisant la libraire Zustand. Il s'agit d'une libraire JS minimaliste pour la gestion d'états (une solution plus complexe serait par exemple Redux).

Voyons voir comment articuler notre store Zustand pour permettre à l'utilisateur d'interagir avec le coeur de l'application.

import { createStore } from 'zustand/vanilla'
import { InMemoryWalletRepository } from '../infrastructure/in-memory-wallet.repository'
import { WalletService } from '../domain/wallet.service'
import { Wallet } from '../domain/wallet'

const repository = new InMemoryWalletRepository()
const service = new WalletService(repository)

type States = {
	wallets: Wallet[]
	currentWallet: Wallet | undefined
}

type Actions = {
	load: () => void
	setCurrentWallet: (wallet: Wallet) => void
	getWallet: (walletId: string) => void
	createWallet: (wallet: Wallet) => void
	updateWallet: (wallet: Wallet) => void
	deleteWallet: (walletId: string) => void
}

export const walletStore = createStore<States & Actions>()((set) => ({
	wallets: [],
	currentWallet: undefined,

	load: async () => {
		const allWallets = await service.getAll()
		set({ wallets: allWallets })
	},

	setCurrentWallet: (wallet) => set({ currentWallet: wallet }),

	getWallet: async (walletId: string) => {
		const wallet = await service.get(walletId)
		set({ currentWallet: wallet })
	},

	createWallet: async (wallet: Wallet) => {
		const newWallet = await service.create(wallet)
		set((state) => ({ wallets: [...state.wallets, newWallet] }))
	},

	updateWallet: async (wallet: Wallet) => {
		const updatedWallet = await service.update(wallet)
		set((state) => ({
			wallets: state.wallets.map((w) => (w.id === updatedWallet.id ? updatedWallet : w)),
			currentWallet: state.currentWallet?.id === updatedWallet.id ? updatedWallet : state.currentWallet,
		}))
	},

	deleteWallet: async (walletId: string) => {
		await service.delete(walletId)
		set((state) => ({
			wallets: state.wallets.filter((w) => w.id !== walletId),
			currentWallet: state.currentWallet?.id === walletId ? undefined : state.currentWallet,
		}))
	},
}))


Avec ce store on remarque qu'on va pouvoir facilement, dans n'importe quel environnement JavaScript, charger, définir, récupérer, créer, mettre à jour et supprimer des portefeuilles, tout en maintenant un état global pour l'ensemble des portefeuilles et du portefeuille courant.

Conclusion

Nous avons maintenant terminé ce deuxième article de cette série sur le développement d'une application web et mobile avec l'Architecture Hexagonale et le partage de la logique métier et des composants UI.

Dans cette deuxième partie nous avons vu comment travailler en TDD et surtout comment écrire de la logique métier sans avoir à ouvrir une quelque interface à l'exception du terminal pour les retours de tests.

Nous avons également eu un aperçu de comment nous allons interagir avec nos applications avec le coeur de l'application, via notre store Zustand. Nous irons plus loin à ce sujet dans le prochain article, la troisième partie : Partager de la logique métier et des composants entre le Web et le Mobile.

Échangeons
sur votre projet !

Nous contacter

Simulateur

Bienvenue dans le
simulateur d’estimation

Sélectionnez
vos besoins

Sélectionnez un ou plusieurs choix

Définissez les
fonctionnalités

Sélectionnez un ou plusieurs choix

Dernière
étape !

Renseignez votre adresse mail pour recevoir l’estimation !
Obtenez l’estimation
Précédent
Suivant

Bravo ! Vous avez terminé
l’estimation de votre future app !

Vous recevrez dans votre boite mail l’estimation personnalisé. Une estimation vous offre la possibilité de vous projeter dans un budget, vous permettant ainsi de planifier en toute confiance. Néanmoins, chez Yield, nous adoptons une approche agile, prêts à remettre en question et ajuster nos évaluations en fonction de l'évolution de vos besoins et des spécificités de votre projet.
Retour au site
Oops! Something went wrong while submitting the form.