AGENCE de conseil en Product Management

Le partenaire en Product Management des grands groupes en quête d’impact

Des consultants expérimentés pour structurer vos produits digitaux, faire monter vos équipes en compétence et accélérer vos projets, à toutes les étapes du cycle de vie produit.

Promesse

Des experts produits pour transformer vos idées en succès digitaux

Chez Yield Studio, nous croyons que le succès d’un produit ne repose pas sur la chance, mais sur une méthode. Notre équipe de Product Managers intervient au cœur de vos projets pour structurer, piloter et faire grandir vos produits digitaux. Discovery, Strategy, Delivery, Growth… nous intégrons vos enjeux business à chaque étape, sans jamais perdre de vue l’utilisateur final.

Notre approche est à la fois empathique et orientée résultats : comprendre profondément les usages, s’aligner avec vos objectifs, et co-construire des solutions concrètes, utiles, utilisées.

Discutons de votre besoin product dès maintenant
Qualité

Consultants triés sur le volet

Chez Yield Studio, nous croyons qu’un bon produit dépend avant tout des personnes qui le portent. C’est pourquoi nous plaçons des consultants expérimentés, sélectionnés avec exigence, au cœur de vos projets. Leur rôle : structurer, accélérer et faire grandir vos produits, en immersion dans vos équipes, avec une vraie culture du résultat. Nos chiffres parlent d’eux-mêmes.

95 % de taux de satisfaction mission

Nos clients saluent la posture, l’autonomie et la capacité d’impact rapide de nos consultants, même en contexte complexe.

Top 1% des profils en Product Management

Chaque consultant est sélectionné à l’issue d’un processus exigeant mêlant cas pratiques, entretiens et évaluation de soft skills produit.

+150 missions en grands comptes

CAC40, ETI, institutions publiques… nos consultants sont habitués aux environnements sensibles, aux roadmaps complexes et à l’alignement multi-acteurs.

100 % orientés delivery & impact

Nos PM, Designers et Quality  sont formés à mesurer la valeur, prioriser utile, et embarquer les équipes dans une dynamique produit efficace.

Pourquoi Yield Studio ?

Code de qualité

Nous écrivons un code de qualité dès le départ pour aller plus vite ensuite

Focus utilisateur

Nous identifions les fonctionnalités différenciantes pour les utilisateurs finaux

Time To Market

Nous mettons très rapidement en production les fonctionnalités grâce à notre Lean Lab’ ®

Compétence n°1

Product Discovery

Nous partons des problèmes réels. Grâce à des méthodes issues du design thinking et de l’UX research, nous accompagnons vos équipes dans l’exploration des besoins utilisateurs. Nos ateliers, interviews et tests nous permettent de poser des bases solides avant de commencer à construire.

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Compétence n°2

Product Strategy

Nous structurons votre vision produit : étude de marché, analyse concurrentielle, positionnement, définition des KPIs et des objectifs de succès. L’objectif est clair : faire les bons choix avant d’investir dans le build, et aligner toutes les équipes autour d’une feuille de route ambitieuse et réaliste.

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Compétence n°3

Product Delivery

Place à l’exécution. Nos Product Managers sont experts en méthodologies agiles et en pilotage d’équipes produit. Ils structurent votre delivery avec une roadmap claire, un backlog priorisé, des rituels bien tenus et un suivi régulier de la valeur délivrée. Objectif : livrer vite, bien, et dans une logique d’amélioration continue.

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Cas Clients

Découvrez nos réalisations clients

Média Participations

Renfort de la DSI afin de permettre au groupe d'accélérer sa delivery et de former ses équipes à une nouvelle stack technique
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Tkcare

Refonte d'une application mobile pour une agence d'intérim dans la santé
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Chronos Jobs

Création d'une application mobile et d'un back-office pour réseau d'agences d'intérim afin de réduire les temps de gestion administratifs
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Mémo de Vie

Refonte d'une plateforme web pour aider les victimes de violence afin d'augmenter le nombre d'utilisateurs réguliers
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BTP Consultants

DSI externalisée en charge de la création d’un socle applicatif et d'une application métier afin de réduire les coûts de maintenance et d'augmenter la productivité des équipes
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Travaux & Environnement

Création d'une application de gestion des équipes sur les chantiers afin de réduire le temps de gestion administratif
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CPZou

Création d’une application mobile pour Zou, acteur majeur du transport urbain et interurbain, afin d'augmenter le NPS voyageur
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Exemples

Une méthode orientée impact

Chez Yield Studio, chaque mission suit un processus éprouvé, en 5 grandes étapes :

Compréhension des problématiques : immersion dans l’écosystème utilisateur et métier, via interviews, analyses et ateliers de cadrage.
Exploration de solutions : co-création de pistes réalistes et innovantes, testées sur le terrain.
Conception et prototypage : élaboration de wireframes et prototypes pour valider les parcours et les premières interactions.
Pilotage agile du développement : itérations rapides, feedbacks utilisateurs intégrés en continu, livraison incrémentale.
Suivi de la performance : mesure des KPIs, ajustements stratégiques, optimisation continue.
Franck JOUSSE
Directeur des Systèmes d'Information
Ce qui nous a intéressé chez Yield Studo c'est la vision qu'ils ont des transformations de l'entreprise et le mix entre la rigueur et la souplesse. Historiquement chez BTP Consultants la gestion de projet en mode agile a été compliquée, ils ont eu cette faculté et nous ont prouvé qu'eux y parvenaient avec leur approche. La collaboration au quotidien se passe super bien, les développeurs voient nos utilisateurs finaux. On a beaucoup d'intéractions au quotidien, on est dans une relation super saine et de confiance ! Les collaborateurs sont bienveillants et purement smarts dans leurs solutions, discussions, ... Et c'est rare sur le marché. Je recommande Yield Studio pour cette capacité à imaginer les produits, à être très concentré sur l'utilisateur final, à chercher le gain business ! Ils nous font vraiment progresser au quotidien.
Nos modes d’intervention

Votre partenaire Produit 360° pour structurer, renforcer et faire grandir vos équipes

MODE N°1

Immersion terrain

Des Product Managers, Designers ou Quality intégrés à vos équipes pour faire avancer vos produits, au quotidien, avec méthode et impact.
- Product Discovery continue
- Roadmap et backlog priorisé
- Delivery structuré et suivi des KPIs
- Interaction directe avec vos utilisateurs & stakeholders

MODE N°2

Formation & coaching

Des sessions sur-mesure pour faire monter vos équipes en compétence, professionnaliser les pratiques produit et ancrer une culture d’impact.
- Ateliers Discovery & Impact Mapping
- Coaching de Product Managers & Designers
- Mise en place de démarches agiles adaptées à votre contexte
- Accompagnement au changement dans les équipes

MODE N°3

Conseil stratégique

Des experts pour structurer votre organisation produit, faire évoluer vos process, aligner les parties prenantes et sécuriser vos décisions.
- Définition de vision & stratégie produit
- Audit organisationnel et recommandations opérationnelles
- Mise en place d’un pilotage produit clair et mesurable
- CPO de transition / structuration de pôle produit

Vidéo

Découvrez le mot de notre co-fondateur

Yield Studio aide les entreprises à devenir plus productives et identifier des leviers de croissance. Agacés de travailler sur des projets sans impact réel, c’est en 2019 que James et Cyrille créent Yield Studio.  Notre objectif est d’utiliser la tech pour créer des innovations qui apportent de la valeur à la fois à l’utilisateur final et à la fois au business

+150

Produits digitaux construits pour des besoins B2B, B2C et internes

9,8/10

de NPS client depuis 2019. Nous construisons un partenariat sur la durée.

Expertises

Développement web & mobile

Product Management

Data & IA

Yield Studio logo blanc

Découvrez Cyrille ADAM
Co-fondateur & CPO

Blog

Découvrez nos articles sur la thématique du product management

Top 5 des meilleurs cabinet de conseil en product management
Cyrille
4/7/2025

Tout le monde parle de “culture produit”. Mais combien livrent vraiment un produit qui tient ?

En 2025, impossible de piloter un SaaS, une app métier ou une plateforme sans un vrai Product Management. Pas du “cadrage PowerPoint”. Du concret : une vision claire, des arbitrages solides, un MVP livré — et adopté.

Le problème ? Tout le monde se dit “cabinet produit”. Mais sur le terrain, on voit encore :

  • Des MVP à 12 mois.
  • Des backlogs de 150 tickets… sans cap.
  • Des cadrages sans user research.

Chez Yield, on a repris plus de 30 projets mal embarqués ces deux dernières années. Tous avaient été “cadrés”. Aucun n’avait de vision produit exploitable.

👉 Dans cet article, on vous partage 5 cabinets qui font (vraiment) avancer les produits. Pas ceux qui vendent des frameworks. Ceux qui livrent.

Et oui, on met Yield en premier. Parce qu’on ne fait pas que du conseil. On livre des produits qui tournent — et qui tiennent.

Vous êtes au bon endroit si…

Vous cherchez une équipe capable de :

  • Structurer une démarche produit robuste — pas juste poser des post-its sur Miro.
  • Alimenter votre roadmap en arbitrages clairs, business-first.
  • Travailler main dans la main avec vos équipes tech et design, pas en silo.
  • Et surtout : livrer vite, proprement, sans bullshit.

👉 Cet article s’adresse aux CPO, Head of Product, DSI, et plus largement à toutes les équipes produit confrontées à un enjeu de scalabilité, d’adoption, ou de time-to-market court.

Pas une mission d’audit. Pas un rapport de 80 slides. Une vraie alliance produit, orientée impact.

1. Yield Studio — Le copilote produit qui fait livrer pour de vrai

Chez Yield, on ne se contente pas de “poser une stratégie produit”. On construit des produits qui sortent, qui tiennent, et qui servent un usage réel. Notre approche hybride — cabinet de conseil + studio de delivery — permet d’aligner vision, exécution et impact dès les premières semaines.

Notre promesse : poser une trajectoire claire, découper un MVP testable rapidement, le livrer… et apprendre avec le terrain. Pas 6 semaines de slides. 6 semaines pour sortir un parcours prioritaire utilisé.

Retour d’XP :
“Sur une plateforme de gestion RH, le client avait 3 mois devant lui et un backlog de 80 items. Après une discovery express (4 interviews + audit d’usage), on a ciblé un seul flux critique : validation des absences. Résultat : une V1 en 5 semaines, 30 % de frictions en moins, et un usage multiplié par 3 dès le deuxième mois.”

Julien - Product Manager chez Yield Studio

Pourquoi ça fonctionne ?

  • Une vraie posture de copilote produit : on arbitre, on tranche, on s’engage.
  • Une équipe ultra-opérationnelle (Product, Design, Dev) dès la première semaine.
  • Une méthode de cadrage robuste, orientée North Star Metric et slicing vertical.
  • Une capacité à livrer vite sans sacrifier la qualité (CI/CD, tests, rituels, DevSecOps).
  • Et surtout : une proximité forte avec les utilisateurs métiers, dès le premier sprint.

Qui nous choisit ?
Des scale-ups, des directions métier, des DSI… qui ont un produit à sortir et pas 12 mois pour le faire.

👉 Yield, ce n’est pas juste du conseil. C’est une capacité à construire — vite, bien, et utilement.

2. Thiga — Structurer le produit à grande échelle

Impossible de parler de conseil produit sans citer Thiga. Pionnier en France, ils ont posé les bases de la culture Product Management dès 2014. Leur force ? Une approche ultra cadrée, des frameworks maison (Thiga Canvas, Discovery Sprint…), et un vrai savoir-faire d’acculturation produit dans les grandes organisations.

Ils excellent sur les sujets d’organisation : coaching d’équipes, définition de rôles, construction de visions produit. Leurs consultants sont pointus, exigeants, mais parfois éloignés de l’opérationnel pur.

👉 Le choix solide pour une entreprise qui veut passer d’une logique projet à une logique produit — avec méthode, et à grande échelle.

3. Mozza — Du product thinking en mode commando

Mozza, c’est l’anti-cabinet. Un collectif de seniors du produit, rôdés aux galères terrain, qui interviennent vite, bien, et sans jargon inutile. Leur approche est simple : des missions courtes, ciblées, à fort impact. Interim PM, Discovery, coaching individuel… toujours avec des profils très expérimentés.

C’est du produit “à la mozza” : concret, ajusté, terrain first. Moins structurant qu’un cabinet classique, mais diablement efficace quand on veut avancer vite.

👉 Idéal pour débloquer un sujet produit en tension. Ou injecter de l’expertise dans une équipe qui manque de cap.

4. Wefiit — Structurer le produit dans des contextes complexes

Wefiit est moins visible dans la sphère startup, mais redoutablement efficace côté DSI, secteur public, ou banque-assurance. Leur zone d’excellence : piloter des trajectoires produit là où la culture projet est encore très présente.

Leur posture est claire : cadrer fort, embarquer les parties prenantes, créer les conditions d’un produit durable. Moins orientés MVP, plus orientés gouvernance, ils apportent un vrai plus dans les environnements à forts enjeux politiques ou réglementaires.

👉 Le bon choix si vous devez faire atterrir une démarche produit dans un système complexe — et que vous cherchez des gens qui parlent “métier”, pas juste “feature”.

5. Hubvisory — Conseil + exécution, le modèle hybride

Hubvisory brouille les lignes entre cabinet et studio. Conseil produit, discovery, UX, MVP… leur promesse : accompagner la transition produit de A à Z. Le tout avec des designers et PMs maison, capables de passer du cadrage à la livraison.

Leur vraie force ? Une posture pragmatique, des consultants proches du terrain, et une culture de la documentation (articles, outils) qui renforce leur crédibilité.

👉 Un bon fit pour les scale-ups ou groupes en bascule agile, qui ont besoin d’une équipe capable de structurer… et de faire.

Ce qu’on attend vraiment d’un bon cabinet produit

Tout le monde se dit “cabinet de conseil en product management”. Très peu font vraiment du produit. Parce que piloter un vrai produit digital, ce n’est pas animer des ateliers ou faire des jolies specs. C’est cadrer vite, livrer juste, et itérer avec méthode.

Chez Yield, on a bossé avec plus de 40 équipes en tension — et à chaque fois, ce qui fait la différence, c’est ça :

Une capacité à cadrer un vrai problème - pas à reformuler le brief

Pas de vision produit, pas de produit. Un bon cabinet vous aide à identifier le vrai irritant utilisateur, à poser un cap business clair, et à prioriser ce qui va vraiment bouger les lignes. Pas à remplir une matrice avec des “features à valeur”.

👉 Les équipes qui cadrent correctement leur cap produit réduisent de 30 % les retours en arrière post-livraison. Ce n’est pas un luxe, c’est un levier.

Une équipe qui sait construire, pas juste recommander

Ce qu’on attend d’un cabinet produit, ce n’est pas un benchmark en PDF. C’est une capacité à descendre sur le terrain, à arbitrer un sprint, à challenger un parcours. Les meilleurs profils produits sont passés par la delivery.

Une méthode, pas une promesse

Discovery, slicing vertical, MVP mesurable, KPIs d’usage : une bonne équipe produit sait poser une méthode claire. Et l’adapter à votre contexte. Elle ne déroule pas un modèle figé. Elle construit ce qui fonctionne, dans vos contraintes.

Des résultats visibles — vite

Le bon partenaire produit ne vous parle pas de “framework”. Il vous aide à sortir une version testable en 6 semaines. Pas parfaite. Mais utile, utilisable, utilisée.

👉 À l’échelle du marché, 64 % des projets digitaux n’ont toujours pas de V1 testable après 3 mois. Ceux qui y parviennent ont un point commun : une équipe produit proche du terrain.

Un impact réel sur l’adoption

Un bon cabinet de product management n’apporte pas juste un vernis de méthode. Il change la dynamique. Sur les projets pilotés en duo conseil + delivery, on observe en moyenne +45 % d’adoption à trois mois. Quand la méthode produit s’ancre dans le quotidien, les résultats suivent.

Conclusion — Choisir un cabinet produit, c’est choisir un copilote. Pas un fournisseur.

Un bon cabinet de product management ne se contente pas de “poser une méthode”. Il s’immerge dans votre contexte. Il comprend vos contraintes. Il éclaire les bons arbitrages au bon moment — ceux qui changent vraiment la trajectoire produit.

Les meilleurs du marché ont chacun leur force :

  • Thiga a codifié les standards du métier, avec un apport structurant sur la culture produit.
  • Mozza insuffle une énergie startup utile aux équipes qui veulent tester vite, itérer bien.
  • Wefiit brille dans les environnements complexes, en apportant de la clarté dans le flou.
  • Hubvisory combine conseil et exécution avec une logique d’accompagnement produit long terme.

Mais ce qui distingue Yield, c’est autre chose. C’est une implication de bout en bout, un engagement terrain, une équipe resserrée qui agit comme un studio embarqué dans votre produit. Product discovery, MVP, arbitrages complexes, pilotage agile, itérations post-lancement — on ne conseille pas “d’en haut”, on avance avec vous. Semaine après semaine.

Et on mesure ce qu’on délivre : adoption, usage, valeur perçue. C’est cette culture du concret qui fait la différence entre un cabinet qui documente… et un studio qui construit.

👉 Si votre produit est stratégique, si le time-to-market compte, si l’usage final est non négociable : vous n’avez pas besoin d’un cabinet qui “parle produit”. Vous avez besoin d’un partenaire qui fait vraiment du produit. Chez Yield, c’est ce qu’on sait faire.

Rédiger des user stories utiles en développement sur-mesure : framework, erreurs courantes et exemples
Cet article s’adresse aux Product Owners, PMs, tech leads ou responsables métier qui pilotent un logiciel sur-mesure — outil interne, plateforme métier, SaaS spécifique — et qui veulent des stories utiles, activables, testables.
Cyrille
4/7/2025

Une user story, c’est censé être simple : un besoin clair, un langage courant, une base de discussion pour construire.

Mais en développement sur-mesure, mal cadrer une story, c’est risquer des sprints dans le vide. Et ça arrive souvent : périmètre flou, aucun lien avec la réalité du terrain, ou backlog rempli pour “faire agile” sans valeur livrable.

Chez Yield, on voit passer des dizaines de projets chaque année. Ceux qui avancent vite — et bien — ont un point commun : des user stories utiles, bien découpées, bien contextualisées.

Dans cet article, on vous partage :

  • ce qu’est (vraiment) une user story utile en dev sur-mesure ;
  • les erreurs les plus fréquentes (et comment les éviter) ;
  • le framework qu’on utilise chez Yield pour écrire des stories claires, alignées, testables ;
  • des exemples concrets, issus du terrain.

👉 Cet article s’adresse aux Product Owners, PMs, tech leads ou responsables métier qui pilotent un logiciel sur-mesure — outil interne, plateforme métier, SaaS spécifique — et qui veulent des stories utiles, activables, testables.

Une user story, c’est pas une spec light

Dans beaucoup de projets sur-mesure, la user story est traitée comme un “ticket de dev” un peu mieux rédigé. Une phrase type, trois critères d’acceptation, et c’est parti.

Problème : ça ne suffit pas. Une bonne user story n’est pas une spec light. C’est un outil de cadrage produit. Son objectif : permettre à une équipe de comprendre, construire, tester — sans revenir trois fois sur le besoin.

Et pour ça, il faut trois ingrédients clés :

  1. un problème utilisateur concret, issu du terrain (pas d’une intuition floue ou d’un brief PowerPoint) ;
  2. une valeur claire pour le produit ou le métier ;
  3. un cadre de validation objectif, partagé par tous (PO, dev, QA…).

Exemple :

“En tant qu’utilisateur, je veux un bouton pour filtrer par région.”
“En tant qu’agent logistique, je veux filtrer les tournées par région pour identifier les chargements en retard, car c’est ce qui déclenche l’alerte client.”

👉 Ce n’est pas juste une reformulation. C’est un changement de posture : on code pour résoudre, pas pour livrer.

Le bon framework : Qui / Quoi / Pourquoi — et ce qu’on oublie souvent

Le classique des user stories, c’est la formulation en trois temps :
En tant que [qui], je veux [quoi], afin de [pourquoi].

C’est simple, clair, actionnable. Et ça fonctionne — à condition de ne pas le traiter comme une formule magique.

Car dans les faits, ce format n’a de valeur que s’il est bien renseigné. Et dans 80 % des cas, c’est le “pourquoi” qui est sacrifié. Or c’est lui qui donne du sens à la fonctionnalité, qui permet aux devs de faire les bons choix — et parfois même de proposer mieux.

❌ Exemple mal cadré :
En tant qu’utilisateur, je veux recevoir une notification quand ma commande est validée.”
→ Pourquoi ? Pour information ? Pour lancer une action ? Pour enchaîner un autre flux ?

Ce qu’on recommande chez Yield :

  • Qui : pas juste “utilisateur”. Soyez précis sur le rôle, le contexte, la situation.
  • Quoi : une action claire, observable. Pas un état vague ou un “souhait”.
  • Pourquoi : le levier de valeur. Ce que ça permet d’éviter, d’améliorer ou d’enclencher.
“Ce qu’on pousse chez Yield : toujours raccrocher une user story à un usage métier concret. Pas un “besoin tech”. Pas une “idée de feature”. Juste une ligne claire sur ce que ça change dans la réalité du terrain. Par exemple : “Cette fonctionnalité fiabilise les relances SAV sans alourdir le boulot des agents.”
Pourquoi ? Parce que c’est ça qui permet à l’équipe de faire les bons choix. Si on ne sait pas à quoi ça sert, on ne saura jamais comment bien le construire.”

— Thibaut, Product Owner @Yield Studio

👉 Une bonne user story, c’est une promesse claire entre métier, produit et tech.

Les 5 erreurs qui plombent (encore) vos user stories

Rédiger des user stories semble simple. Trop simple. Et c’est bien là le piège : sous couvert de rapidité, on écrit des tickets flous, inutilisables ou contre-productifs. Voici les 5 erreurs qu’on retrouve encore trop souvent dans les projets de développement sur-mesure.

Des stories techniques déguisées

“Créer un composant dropdown”
👉 Ce n’est pas une user story, c’est une tâche de dev. Sans utilisateur, sans valeur.

Ce qu’on recommande : partez toujours d’un besoin métier ou utilisateur. Le “dropdown” sera une solution, pas un objectif.

 Un “Qui” trop vague ou faux

“En tant qu’utilisateur…”
Qui, exactement ? Un agent ? Un manager ? Un client connecté ?
Un bon “qui”, c’est un rôle + un contexte.

Un “Pourquoi” oublié (ou creux)

“...afin d’être informé”
Ce n’est pas un objectif. C’est une description d’état.
Le “pourquoi” doit toujours pointer un gain métier, une action facilitée, un problème évité.

Des stories trop grosses (ou floues)

“Je veux gérer mes utilisateurs”
Ça ne veut rien dire. Gérer comment ? Créer, modifier, supprimer ?
Une bonne story est petite, testable, découpable.

Pas de critère d’acceptation

❌ Une story sans “Done” clair, c’est une source de friction assurée.
Quand peut-on dire que c’est terminé ? Qu’est-ce qui doit être visible, testable, validé ?

✅ Ce qu’on fait chez Yield : chaque story est accompagnée de cas de test simples (BDD, Gherkin ou juste bullet points). Pour aligner tout le monde dès le départ.

👉 À retenir : une user story, ce n’est pas une tâche. C’est une hypothèse fonctionnelle concrète, que l’équipe va construire, tester, et valider.

Quand une user story est-elle “prête” ? (et quand elle ne l’est pas)

Dans la plupart des projets, le vrai problème n’est pas qu’on manque de stories. C’est qu’on en pousse en dev alors qu’elles ne sont pas prêtes. Floues, non alignées, techniquement risquées… Et c’est là que la vélocité explose.

Chez Yield, on utilise une règle simple : une story ne part pas en dev si elle n’a pas passé notre DoR.

Le cadre INVEST : 6 critères pour ne pas se rater

I — Indépendante : la story n’est pas bloquée par une autre. Elle peut être embarquée seule.

N — Négociable : rien n’est figé. Tant qu’elle n’est pas dans un sprint, on peut la challenger.

V — Valeur utilisateur : elle résout un vrai problème ou apporte un gain concret à un profil identifié.

E — Estimable : l’équipe peut la chiffrer, car elle en comprend bien le périmètre.

S — Small : elle tient dans un sprint (ou moins). Sinon, il faut découper.

T — Testable : les critères d'acceptation sont clairs, mesurables, vérifiables.

Ce cadre INVEST, ce n’est pas de la théorie. C’est un filtre simple pour éviter d’envoyer en dev des tickets bancals.

Ce qu’on applique chez Yield (notre DoR “terrain”)

Une User Story n’entre jamais en sprint si elle ne coche pas au moins ces points :

  • Elle a été relue par un PO + un dev (pas en silo).
  • Les critères d'acceptation sont posés (en langage clair, pas juste “OK quand c’est prêt”).
  • Les maquettes associées sont prêtes, validées (ou l’absence de maquette est justifiée).
  • Les risques (tech, UX, data) ont été identifiés — ou arbitrés.
  • Elle est estimée (story points ou équivalent).
  • Elle est reliée à un objectif clair (North Star, KPI, use case identifié).

👉 Si ce n’est pas prêt, on ne force pas. On affine. Parce qu’un ticket mal préparé, c’est un sprint qui patine.

DoD : ce qui fait qu’une story est vraiment finie

Une story livrée, ce n’est pas “le bouton s’affiche”. C’est une fonctionnalité terminée, testée, intégrée, qui ne reviendra pas en arrière au sprint suivant.

Chez Yield, on considère qu’une User Story est Done uniquement si elle respecte tous ces critères. Pas un de moins.

  • Tests fonctionnels passés (automatisés ou manuels selon le contexte)
  • Revue de code effectuée (par au moins un pair)
  • Monitoring ou logs activés si besoin (sur les flux critiques)
  • Documentation mise à jour : qu’il s’agisse d’une interface, d’une API ou d’un comportement métier
  • Feedback métier intégré si la feature découle d’un retour utilisateur (bug, friction, demande terrain)
  • La story peut être démontrée en sprint review — sans tricher

“Done” ne veut pas dire “ça a marché chez moi”. Ça veut dire “ça tourne, c’est fiable, et c’est utilisable.”

“Une story sans vraie DoD, c’est une porte ouverte aux retours post-prod.
Ce qu’on voit sur le terrain : les stories sont “livrées”, mais pas testées, pas intégrées, pas stables. Résultat : on les rouvre deux sprints plus tard.
La DoD, c’est pas du process pour faire joli. C’est ce qui garantit qu’un livrable est fiable — pas juste “fait chez moi”.

— Clément, Lead Dev @Yield Studio

👉 Une équipe qui respecte sa DoD, c’est une équipe qui garde sa vélocité et sa crédibilité.

Le framework Yield pour des user stories qui servent vraiment

Chez Yield, on ne rédige pas des user stories “pour faire joli dans Jira”. On les pense comme des unités de valeur : un besoin clair, une solution testable, un impact mesurable.

Notre framework repose sur 3 piliers :

1. Le triptyque : Qui / Quoi / Pourquoi

Toujours structuré, toujours explicite.

🔹 En tant que [type d’utilisateur]
🔹 Je veux [fonctionnalité ou action à réaliser]
🔹 Afin de [objectif ou bénéfice réel]

Exemple :

En tant que gestionnaire de planning
Je veux pouvoir déplacer un créneau par glisser-déposer
Afin de gagner du temps sur les ajustements de dernière minute

2. Les compléments clés

Une bonne story ne se limite pas à une phrase. Elle est enrichie — mais pas alourdie — par les éléments qui sécurisent le delivery :

  • Maquettes ou wireframes associés ;
  • Règles métier explicites (ex : “les créneaux du dimanche sont verrouillés”) ;
  • Tests d’acceptance au format Gherkin ou BDD ;
  • Cas d’erreur à prévoir.

Tout ce qui permet d’éviter les “ah mais je croyais que…”

3. Une granularité actionnable

Une user story utile, c’est une story développable en moins de 2 jours. Si c’est plus gros : on découpe. Si c’est trop petit : on regroupe intelligemment.

💡 On vise toujours le slicing vertical : une story doit toucher un vrai bout de fonctionnalité, pas juste “le front” ou “l’API”. Le test utilisateur doit être possible à la fin du sprint.

En résumé — Une bonne user story, c’est ce qui permet à l’équipe d’avancer pour de vrai

Une User Story, ce n’est pas juste un ticket bien écrit. C’est une brique de valeur claire, compréhensible, testable — qui permet à une équipe produit-tech de livrer utile sans passer 3 jours en clarification.

Dans un projet sur-mesure, une bonne user story fait toute la différence entre un sprint qui avance… et une vélocité fantôme.

👉 Ce qu’on retient chez Yield :

  • Pas de “feature nice-to-have”, mais des besoins réels, issus du terrain
  • Pas de wording flou, mais une structure claire : Qui / Quoi / Pourquoi
  • Pas de spé cachée, mais des compléments actionnables : maquettes, règles, cas de test
  • Et surtout : un cadre commun (INVEST, DoR, DoD) pour livrer sans surprises

Vous pilotez un produit sur-mesure ? Ne laissez pas les stories vous ralentir.
Utilisez-les pour aligner, construire, tester, livrer. Pour de vrai.

Externaliser ou internaliser son équipe de product manager ?
C’est rarement une décision rationnelle. Parfois, on cherche “quelqu’un à qui confier la roadmap”. Parfois, on temporise parce que “c’est un poste stratégique, on veut prendre le temps de bien recruter.”
Cyrille
4/7/2025

Externaliser ou internaliser son PM ? Pas une question RH. Une question de timing.
Le produit est lancé. L’équipe tourne. Et vient la question qui fâche : On recrute un Product Manager en interne… ou on missionne un PM externe ?

C’est rarement une décision rationnelle. Parfois, on cherche “quelqu’un à qui confier la roadmap”. Parfois, on temporise parce que “c’est un poste stratégique, on veut prendre le temps de bien recruter.”

Mais entre-temps, le produit stagne. Les devs attendent des specs. Les utilisateurs râlent. Et personne n’arbitre.

Chez Yield, on a accompagné plus de 100 produits sur-mesure. Et dans 80 % des cas, le mauvais timing produit → mauvais choix de staffing.

👉 Ce guide ne tranche pas “interne ou externe” une bonne fois pour toutes. Il vous aide à poser la bonne question au bon moment.

Internaliser ou externaliser : de quoi on parle (vraiment) ?

Un Product Manager en CDI, ce n’est pas la même chose qu’un PM en mission. Et ce n’est pas juste une question de contrat.

1️⃣ Internaliser, c’est recruter. Monter en compétence. Miser sur la durée. Le pari : construire une culture produit solide en interne. Mais ça prend du temps — souvent 3 à 6 mois pour un vrai ramp-up.

2️⃣ Externaliser, c’est aller chercher un profil expérimenté, dispo rapidement, pour tenir un rôle clé sur un temps court. L’objectif : débloquer une phase produit critique — sans alourdir l’organisation.

Et concrètement, on parle de qui ?

  • PM : cadrage, delivery, arbitrages quotidiens.
  • PO : pilotage backlog, interface métier/dev.
  • PMM : positionnement, lancement, growth.
  • PMOps : rituels, tooling, données produit.

Chez Yield, plus de 60 % des projets structurants qu’on reprend ont été amorcés par un PM freelance ou une équipe externe. Parce que dans les premiers mois, ce qu’il faut, c’est de la clarté, de la vélocité, et un cap.

👉 Ce n’est pas une opposition modèle “in” vs modèle “out”. C’est un arbitrage à faire en fonction du moment produit.

Les bons critères pour faire un choix clair

Il ne suffit pas de dire “on veut un PM”. Il faut poser le contexte produit. Car entre un freelance ultra-senior pour sortir un MVP en 2 mois et un PM interne pour structurer un run long terme, les besoins ne sont pas les mêmes.

Voici les 6 critères qu’on utilise pour cadrer intelligemment le besoin — et éviter un recrutement ou une mission à côté de la plaque :

Maturité produit

Idée floue ? Mieux vaut un PM externe expérimenté, capable de cadrer vite.

Produit en run ? Un PM interne peut s’inscrire dans la durée et consolider.

Urgence du projet

Besoin de livrer dans 6 semaines ? Recruter prend 3 à 6 mois (sourcing, entretiens, onboarding).
→ Dans 80 % des cas urgents, le modèle freelance est plus efficace au démarrage.

Capacité d’investissement

CDI = salaire + charges + onboarding.

Externe = TJM plus élevé, mais pas de ramp-up ni de charges fixes.
→ À court terme, l’externe coûte moins en délai ; à long terme, l’interne coûte moins en euros.

Complexité métier

Secteur ultra-spécifique (santé, finance, industrie) ?
→ Mieux vaut un PM interne qu’on monte en expertise.

Produit grand public, process digitaux, CRM ?
→ Un externe sénior fait souvent le job rapidement.

Enjeux d’équipe

Le produit est porté par un seul PM ?
→ Internaliser rapidement.

Déjà une squad en place ?
→ Un externe peut jouer le rôle de sparring partner ou de structurant temporaire.

Niveau de séniorité nécessaire

Besoin d’un PM d’expérience pour remettre un produit d’aplomb ?
→ L’externe est souvent plus qualifié immédiatement.

Besoin d’un bras armé pour dérouler une roadmap posée ?
→ Un PM mid-level en interne peut suffire.

💡 À retenir : le bon choix ne dépend pas d’un modèle “idéal”. Il dépend du moment produit, du niveau de clarté, et du temps qu’on a devant soi.

Les erreurs qu’on retrouve (encore) trop souvent

Ce n’est pas le modèle (interne ou externe) qui plante les projets. C’est un mauvais cadrage au départ. Voici les 4 erreurs qu’on voit encore — même sur des projets bien staffés :

❌ Un PM externe parachuté sans contexte

Résultat : des décisions à côté de la plaque, des users mal compris, une roadmap hors-sol.
Vu sur le terrain : un PM freelance très bon… mais à distance, sans accès aux utilisateurs finaux. Résultat : 2 mois de backlog à revoir entièrement.

❌ Un PM interne recruté trop tôt

On pose un CDI alors que le produit est encore en exploration. Le PM passe 6 mois à “remplir les cases” sans impact réel.

👉 Recruter un profil junior sans structure ni vision produit, c’est risquer l’isolement — et l’échec.

Retour d’XP – Le CDI posé trop tôt… dans le brouillard
“Sur un SaaS B2B en pleine exploration, le client avait recruté un PM interne à la hâte. Pas de vision claire, pas de delivery en cours.
Résultat : 4 mois de docs, d’ateliers, de specs — sans livrable.
Quand on est arrivé, on a basculé sur un PM externe 3j/semaine. En 2 sprints, la première feature utile était en prod.”

— Clara, Product Strategist chez Yield

❌ Un produit 100 % externalisé… sans pilote

Le “prestataire gère tout”. Sans PO côté client, sans relai produit interne.
Résultat : pas de transmission, pas d’ownership, et un produit qui meurt dès que la mission s’arrête.

❌ Le réflexe CDI par défaut

On veut recruter “un PM à nous” — mais on se contente de ce qu’on trouve. Trop junior, pas adapté au moment.

👉 Si le produit est complexe, le PM doit être solide dès le jour 1. Sinon, c’est de la dette produit.

💡 Conseil Yield : le problème n’est jamais “le freelance” ou “le CDI”. C’est de caler un profil sur une situation… sans cadrer la situation.

Trois situations concrètes pour choisir intelligemment

Pas besoin de théoriser à l’infini. Le bon modèle dépend du moment. Voici trois cas types qu’on croise souvent — et la réponse adaptée.

#1 Vous lancez un POC sous pression ?

Prenez un PM freelance expérimenté

Vous avez 2 mois pour tester un use case, livrer une V1, valider un marché ? Ce n’est pas le moment de recruter. Il vous faut un PM senior, autonome, capable de structurer et délivrer vite.

“On partait d’une idée claire, mais le périmètre produit était flou.
Yield nous a recommandé un PM externe, présent 3 jours par semaine.
En 6 semaines, on avait un positionnement validé, un backlog propre, et une équipe dev déjà en sprint.
Pas besoin de recruter dans le vide. Juste ce qu’il fallait pour lancer vite — et bien.”

— CEO d’une plateforme B2B en phase d’amorçage

#2 Vous refondez un produit existant, avec beaucoup d’usages terrain ?

Misez sur un PM interne senior

Ici, il faut embarquer les équipes, arbitrer avec les Ops, construire dans la durée. Un freelance peut amorcer… mais sans ownership long terme, ça coince.

👉 Un PM interne senior, avec de vraies soft skills, c’est un investissement clé.

#3 Votre produit est live, mais mal structuré ?

Mixez : un PM externe pour cadrer, puis un relais interne

Backlog flou, vision produit absente, besoin d’aligner la roadmap ? Calez un PM senior externe pour poser les bases. Puis recrutez un profil interne pour prendre le relai.

💡 Ce setup hybride permet de structurer sans perdre de temps — et d’internaliser au bon moment.

👉 Ces cas ne sont pas des dogmes. Ce sont des patterns. Ce qui compte, c’est d’aligner le profil sur le contexte. Pas l’inve

Le bon modèle ? Hybride, progressif, et aligné sur la réalité

Dans 80 % des projets qu’on accompagne, la meilleure solution n’est ni 100 % interne, ni 100 % externe. C’est un modèle hybride, évolutif — pensé pour le moment du produit.

👉 On ne choisit pas entre CDI et freelance. On compose une équipe qui tient la route, étape par étape.

Le schéma classique qui marche bien :

  • Court terme : PM senior externe (freelance ou cabinet) pour cadrer vite, structurer le delivery, sécuriser les premiers sprints.
  • Moyen terme : recrutement d’un profil interne (PM ou PO) qui monte en charge avec le soutien du PM externe.
  • Long terme : passation fluide, documentation partagée, rituels bien en place → le relais est prêt.
Retour d’XP — Un passage de relai bien cadré
“Pour une plateforme logistique B2B, on a embarqué un PM freelance senior 3 jours par semaine.
Objectif : clarifier le périmètre, cadrer les users stories, lancer l’équipe tech.
En 8 semaines, la roadmap était alignée, le delivery enclenché, et un PO interne onboardé en douceur.
Deux mois plus tard, la passation était faite, le PM externe partait. Le produit avançait, sans trou d’air.”

— Thomas, Lead Product Manager chez Yield

✅ La checklist d’un modèle hybride bien posé :

  • Ownership produit clair (un décideur côté client, même en externe)
  • Rituels partagés : daily, revue de backlog, sprint review — pas d’équipe à deux vitesses
  • Revue de specs et de roadmap co-construites, pas parachutées
  • Passation cadrée : doc, pair working, transfert progressif
  • Feedback continu : le modèle évolue avec le produit, pas l’inverse

❌ Ce qu’on évite :

  • L’effet “prestataire qui part avec le savoir”
  •  Le CDI qui arrive sur une équipe chaos sans onboarding
  • Le PM isolé sans relais interne ni pouvoir de décision

Conclusion — Le bon PM, c’est celui qui colle à votre moment produit

Externaliser ou internaliser son PM, ce n’est pas un choix idéologique. C’est un arbitrage contextuel. Produit jeune ou en run, budget dispo ou contraint, besoin d’itérer vite ou de structurer dans le temps : c’est ça, la vraie grille.

Ce qu’on voit trop souvent, c’est l’inverse :

  • On recrute trop tôt, pour “poser quelqu’un”.
  • Ou on externalise tout, sans pilote en interne.

Et au final ? Des décisions floues, une roadmap qui ne tient pas, et une équipe qui rame à exécuter sans cap clair.

Chez Yield, on l’a vu sur des dizaines de projets : le bon modèle, c’est souvent un mix. Un PM senior externe pour cadrer et livrer. Puis un relais interne pour durer. Pas besoin de choisir à vie. Juste de bien choisir… maintenant.

Prenez un pas de recul. Posez vos contraintes. Et alignez votre modèle produit sur la réalité du terrain.

FAQ

La réponse à vos questions

Pourquoi faire appel à un cabinet de conseil en Product Management ?
Parce qu’un bon produit ne repose pas sur l’intuition, mais sur une méthode. Un cabinet de conseil en Product Management apporte un regard externe, structurant, et expérimenté pour cadrer les enjeux, aligner les parties prenantes et guider la construction d’un produit utile, utilisé et rentable.
Quelle est la différence entre un chef de projet et un Product Manager ?
Un chef de projet s’assure que les livrables arrivent à temps et dans le budget. Un Product Manager, lui, s’assure que ce qu’on construit a vraiment du sens : il identifie les bons problèmes, les bons utilisateurs, les bonnes fonctionnalités, et mesure leur impact une fois livrées. C’est un rôle à la croisée du business, du design et de la tech.
À quel moment faire intervenir un Product Manager ?
Dès que vous avez une idée de produit ou un besoin métier mal adressé. Le Product Manager peut intervenir très en amont (phase de discovery) pour aider à structurer la vision et la stratégie, ou plus tard pour reprendre un produit existant, piloter des itérations, améliorer l’adoption ou la performance.
Quels livrables produit peut-on attendre d’une mission de conseil ?
Cela dépend de votre besoin, mais nos missions incluent généralement : des ateliers de cadrage, une vision produit formalisée, une roadmap priorisée, des user stories, des wireframes ou prototypes, un backlog structuré, des dashboards de KPIs, et des recommandations d’amélioration continue.
Combien coûte une mission de Product Management ?
Nos interventions sont facturées selon un taux journalier moyen (TJM), et s’adaptent à la durée et au périmètre du projet. L’investissement est toujours cadré dès le départ, avec des phases et livrables identifiés, pour garantir transparence et maîtrise budgétaire.
Comment se passe l’intégration dans nos équipes ?
Nos Product Managers interviennent en immersion, directement dans vos outils et vos rituels (Slack, Jira, Notion, Figma, etc.). Ils s’intègrent rapidement à vos process pour co-construire avec vous, et faire avancer le projet sans créer de lourdeur supplémentaire.
Est-ce que vous travaillez uniquement en mode mission, ou aussi en régie ?
Nous proposons les deux. Certaines entreprises ont besoin d’un renfort ponctuel pour cadrer une problématique, d’autres souhaitent un accompagnement continu avec un ou plusieurs Product Managers intégrés dans la durée. Dans tous les cas, nous nous adaptons à votre organisation.
Quelles méthodes utilisez-vous ?
Nous combinons design thinking, Lean UX, méthodologies agiles (Scrum, Kanban) et Product Discovery continue. Le plus important reste de choisir les bons outils au bon moment, en fonction du contexte, de la maturité produit et des ressources disponibles.
En quoi votre approche est différente ?
Chez Yield Studio, on ne se contente pas de livrer des slides. On construit des produits avec vous, sur le terrain, en équipe. Notre approche est à la fois stratégique et opérationnelle, centrée sur l’utilisateur mais alignée sur vos enjeux business. Et surtout : on reste jusqu’à ce que le produit fonctionne.

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