AGENCE DE DÉVELOPPEMENT LOGICIEL

Lançons votre logiciel métier en un temps record.

Depuis 2019, notre culture Lean nous permet d'accompagner nos clients à développer leur logiciel interne sur-mesure en moins de 3 mois, le tout avec un code de grande qualité.

Garantie

Améliorons vos process et l'expérience de vos collaborateurs

Notre objectif n'est pas simplement de développer une liste de fonctionnalités. Nous visons l'adoption des utilisateurs et l'atteinte de vos objectifs business (augmentation de la productivité ou de la satisfaction clients, augmentation des ventes, ...).

Là où certaines agences suivent strictement le processus de développement et considèrent les besoins des utilisateurs ou le socle technique comme des contraintes, nous chez Yield Studio, on fait l'inverse. Et les DSI apprécient !

Discutons de votre projet logiciel dès maintenant
Confiance

Bénéficiez de notre expertise pour transformer vos SI

Moderniser ou remplacer votre ERP est un enjeu stratégique majeur pour optimiser vos processus métiers, garantir une continuité opérationnelle et favoriser l’innovation. Notre mission ? Vous fournir des solutions sur-mesure capables d’intégrer, compléter ou remplacer vos systèmes actuels pour une efficacité maximale.

Avec plus de 6 ans d’expérience et 110 projets logiciels réalisés pour des grands groupes et ETI, nous avons développé une expertise unique dans la conception de logiciels métiers connectés aux ERP, CRM, et autres systèmes d’information critiques. Notre approche vous garantit des architectures évolutives et un accompagnement technique solide pour réussir votre transformation digitale.

Plus de 110 projets

logiciels développés ou refondus pour optimiser ou remplacer des systèmes d’information complexes.

Déjà 6 ans

que Yield Studio accompagne les DSI et les dirigeants dans leurs projets de digitalisation sur-mesure.

Plus d'1 million

d’utilisateurs accédant chaque mois aux logiciels que nous avons créés pour nos clients.

Dizaines de millions

traitées chaque jour pour connecter vos logiciels métiers aux SI existants.

Pourquoi Yield Studio ?

Code de qualité

Nous écrivons un code de qualité dès le départ pour aller plus vite ensuite

Focus utilisateur

Nous identifions les fonctionnalités différenciantes pour les utilisateurs finaux

Time To Market

Nous mettons très rapidement en production les fonctionnalités grâce à notre Lean Lab’ ®

Compétence n°1

Création de logiciels sur mesure

Yield Studio conçoit des logiciels sur mesure adaptés à vos besoins métiers, qu’il s’agisse de remplacer un ERP vieillissant, de compléter vos outils existants ou d’automatiser des processus spécifiques. Nous développons des applications robustes et évolutives qui s’intègrent parfaitement à votre écosystème digital, tout en garantissant leur performance et leur sécurité.

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Compétence n°2

Refonte de logiciels métiers

Moderniser un logiciel obsolète ou améliorer un outil métier nécessite une approche sur mesure. Yield Studio vous accompagne pour repenser vos applications, qu’il s’agisse d’améliorer l’ergonomie, d’optimiser les performances, de sécuriser les données ou de faciliter l’interconnexion avec d’autres systèmes. Notre objectif est de vous fournir un outil agile, intuitif et adapté aux enjeux de demain.

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Compétence n°3

Tierce Maintenance Applicative (TMA)

Maintenir un logiciel performant et sécurisé est essentiel pour garantir sa pérennité. Yield Studio assure une maintenance proactive en réalisant des audits réguliers, en optimisant l’architecture logicielle et en intégrant de nouvelles fonctionnalités pour accompagner l'évolution de votre activité, sans perturber vos opérations.

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Cas Clients

Découvrez nos réalisations clients

Média Participations

Renfort de la DSI afin de permettre au groupe d'accélérer sa delivery et de former ses équipes à une nouvelle stack technique
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JPB Systeme

Création d'un SaaS ioT pour gérer les capteurs disposés sur des équipements
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BTP Consultants

DSI externalisée en charge de la création d’un socle applicatif et d'une application métier afin de réduire les coûts de maintenance et d'augmenter la productivité des équipes
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Fonctionnalités

Focus sur quelques fonctionnalités phares développées pour nos clients

Nous créons des fonctionnalités sur-mesure pour répondre aux besoins spécifiques de chaque logiciel métier, qu’il s’agisse d’outils connectés à un ERP, de plateformes SaaS ou de systèmes complexes de gestion de données.

Interopérabilité avec vos systèmes : intégration fluide avec vos ERP, CRM, PIM, SSO et autres outils métiers pour centraliser vos données et garantir une cohérence parfaite dans tous vos processus.
Gestion des accès et sécurité renforcée : mise en place de Single Sign-On (SSO), gestion des permissions par rôle, cryptage des données sensibles, et surveillance proactive pour assurer la conformité et la sécurité de vos logiciels.
Création de Data Lakes : développement d’architectures robustes permettant de centraliser, traiter et analyser de grands volumes de données provenant de sources multiples pour optimiser vos prises de décision.
Systèmes de reporting avancés : génération de rapports dynamiques, visualisations de données complexes et exports personnalisés pour un suivi précis de vos indicateurs de performance.
Automatisation des processus métiers : conception de workflows personnalisés permettant de réduire les tâches manuelles, d’améliorer la productivité et de faciliter la communication entre vos systèmes.
Franck JOUSSE
Directeur des Systèmes d'Information
Ce qui nous a intéressé chez Yield Studo c'est la vision qu'ils ont des transformations de l'entreprise et le mix entre la rigueur et la souplesse. Historiquement chez BTP Consultants la gestion de projet en mode agile a été compliquée, ils ont eu cette faculté et nous ont prouvé qu'eux y parvenaient avec leur approche. La collaboration au quotidien se passe super bien, les développeurs voient nos utilisateurs finaux. On a beaucoup d'intéractions au quotidien, on est dans une relation super saine et de confiance ! Les collaborateurs sont bienveillants et purement smarts dans leurs solutions, discussions, ... Et c'est rare sur le marché. Je recommande Yield Studio pour cette capacité à imaginer les produits, à être très concentré sur l'utilisateur final, à chercher le gain business ! Ils nous font vraiment progresser au quotidien.
Fonctionnement

Une approche en 5 phases

ETAPE 1

Compréhension utilisateur

Identification des problématiques de vos utilisateurs, de leur métier, de vos enjeux clés à travers l'écoute active et l'analyse de logiciels de vos concurrents pour cadrer le projet.

1 à 3 semaines
ETAPE 2

Conception & Prototypage

Création de maquettes et prototypes interactifs, testés et améliorés grâce aux retours des collaborateurs pour garantir une solution répondant à leurs attentes.

2 à 4 semaines
ETAPE 3

Développement agile

Codage de votre logiciel en sprints d’une semaine, permettant des ajustements flexibles basés sur des tests en conditions réelles. A la fin de chaque sprint une revue est organisée ensemble.

6 à 12 semaines
ETAPE 4

Tests & améliorations

Assurer la qualité et la performance de l'application par des tests rigoureux en conditions réelles, en prenant en compte des retours pour des ajustements.

1 à 3 semaines
ETAPE 5

Itérations

Mettre le logiciel en production et effectuer des itérations basées sur les retours, les datas et les évolutions de votre entreprise. Retour à l’étape 1 pour focus une autre problématique !

Nos experts en développement logiciel

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Excellence

Engagés sur vos produits digitaux les plus critiques

Pourquoi tant d’applications sont livrées… mais jamais vraiment utilisées ?
On a créé Yield Studio en 2019 pour y répondre : un bon produit digital, c’est d’abord un usage, un impact, une adoption.
Oui, on aime le code de qualité — nos développeurs seniors y veillent chaque jour — mais toujours au service d’un objectif clair et mesurable.

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Produits digitaux construits pour des besoins B2B, B2C et internes

9,8/10

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ERP PME : optimisez vos processus et réduisez vos coûts
Optimiser ses processus et réduire ses coûts avec un ERP, ce n’est pas une question d’outil.
Cyrille
22/12/2025

Dans une PME de 30 à 150 personnes, le déclic ERP arrive rarement par stratégie.
Il arrive quand une commande part avec la mauvaise référence.
Quand la facturation prend trois jours de plus parce qu’il faut vérifier.
Quand la même donnée est saisie dans trois outils différents.

À ce stade, le coût n’est plus seulement financier. C’est du temps perdu, des erreurs répétées, une dépendance à quelques personnes qui savent comment ça marche.

L’ERP apparaît alors comme la solution évidente. Un outil unique, des processus propres, une promesse de maîtrise. Mais sur le terrain, on le voit tous les jours : un ERP ne corrige pas un problème d’organisation. Il l’expose. Et parfois, il l’amplifie.

Optimiser ses processus et réduire ses coûts avec un ERP, ce n’est pas une question d’outil.
C’est une question de choix, d’arbitrages et de discipline. C’est exactement là que tout se joue.

ERP ≠ optimisation : ce que l’outil fait (et ce qu’il ne fera jamais)

Avant de parler de gains, de ROI ou de réduction des coûts, il faut être clair sur le rôle réel d’un ERP.

Ce que l’ERP fait très bien

Un ERP est redoutablement efficace pour une chose : exécuter un cadre.
Il centralise la donnée, impose une séquence, rend les règles applicables sans interprétation humaine.

Concrètement, il permet de :

  • partager une source de vérité unique ;
  • enchaîner des étapes sans rupture (commande → livraison → facturation) ;
  • rendre visibles les écarts entre ce qui est prévu et ce qui est réellement fait.

Sur un système déjà cohérent, c’est un accélérateur puissant.

Ce que l’ERP ne corrigera jamais

L’ERP ne définit pas un bon processus.
Il n’arbitre pas entre deux logiques métier contradictoires.
Il n’harmonise pas des pratiques différentes par magie.

Sur le terrain, on voit souvent des PME attendre de l’ERP qu’il :

  • simplifie des workflows jamais vraiment formalisés ;
  • tranche des règles que personne n’a voulu décider ;
  • gomme des habitudes locales bien ancrées.

👉 Le système fonctionne… mais personne n’est vraiment satisfait.

Pourquoi certains ERP donnent l’impression de complexifier

Quand un ERP complique le quotidien, ce n’est généralement pas l’outil le problème.
C’est qu’il fige des incohérences existantes.

Ce qui passait avant grâce à l’informel, à l’expérience ou aux ajustements humains devient soudain explicite, et donc contraignant. L’ERP ne crée pas le désordre : il l’expose.

🔍 Test terrain

Avant d’intégrer un processus dans l’ERP, posez cette question :

“Si deux équipes font différemment aujourd’hui, laquelle a raison ?”

👉 Si personne ne sait répondre clairement, l’ERP ne corrigera rien : il imposera un conflit.

Avant l’ERP : identifier les processus qui plombent vraiment les coûts

Un ERP n’est jamais un point de départ. C’est un amplificateur. Donc avant de l’installer, il faut savoir quoi amplifier - et surtout quoi corriger.

La bonne approche, c’est de partir des processus qui coûtent cher aujourd’hui, même s’ils fonctionnent.

Les processus cœur qui génèrent des coûts cachés

Tous les processus ne se valent pas. Certains sont bruyants, d’autres discrets mais très coûteux.

Sur le terrain, ceux qui posent le plus de problèmes sont souvent :

  • la gestion des commandes (exceptions, retours, corrections manuelles) ;
  • la facturation (écarts, litiges, délais de validation) ;
  • les achats et approvisionnements (ruptures, surstocks, validations multiples) ;
  • la production ou la planification (reprises, arbitrages permanents).

👉 Ce ne sont pas forcément ceux qui génèrent le plus de volume, mais ceux qui génèrent le plus d’exceptions.

Là où le temps humain explose

Un bon indicateur n’est pas le nombre d’étapes, mais le temps passé à rattraper :

  • ressaisies dans plusieurs outils ;
  • contrôles “à la main” parce que la donnée n’est pas fiable ;
  • validations informelles hors système ;
  • dépendance à une personne “qui sait comment faire”.

⚠️ Chaque contournement est un signal. S’il existe avant l’ERP, il existera après - mais en plus rigide.

Ce qu’il faut cartographier avant toute décision

Avant de parler d’outil, il faut d’abord cartographier les usages réels des équipes, pas les processus idéaux :

  • Où perd-on du temps, tous les jours ?
  • Où fait-on des erreurs récurrentes ?
  • Où les règles ne sont-elles pas partagées ?
  • Quels cas sont réellement fréquents, et lesquels sont marginaux ?

Ce travail est souvent inconfortable. Mais sans lui, l’ERP ne réduit pas les coûts : il les institutionnalise.

⚠️ Warning

Automatiser un mauvais processus ne le corrige pas.
Ça le rend simplement plus rapide… et plus coûteux à corriger plus tard.

Où un ERP permet réellement de réduire les coûts (et où il n’aide pas)

Un ERP ne réduit pas les coûts partout. Il est efficace là où les pertes sont structurelles, répétées, et liées à un manque de cadre. 

Ailleurs, il apporte surtout de la visibilité - ce qui est déjà beaucoup, mais différent.

Là où les gains sont immédiats

Sur le terrain, les économies apparaissent surtout sur trois leviers.

1 - La fin de la double (ou triple) saisie

Quand une même information circule entre plusieurs outils, les erreurs et les reprises s’accumulent.

Un ERP bien paramétré supprime ces ressaisies, fiabilise la donnée et réduit le temps passé à vérifier.

2 - La réduction des erreurs opérationnelles

Mauvaise référence, mauvais prix, mauvais délai : chaque erreur coûte du temps, parfois de l’argent, souvent de la crédibilité.

En imposant un enchaînement clair et des règles partagées, l’ERP réduit drastiquement ces écarts.

3 - Un pilotage plus tôt, pas plus complexe

Sans ERP, les problèmes sont souvent visibles trop tard : en fin de mois, en clôture, ou après un incident client.

Avec un ERP, les indicateurs existent en continu. On corrige plus tôt, donc moins cher.

“Sur un projet ERP distribution, le principal gain n’a pas été la vitesse, mais la disparition des litiges internes. Avant, 20 à 30 % des commandes nécessitaient une reprise manuelle. Après cadrage et déploiement, on est tombés sous les 5 %. Le ROI est venu de là.”
— Camille, Product Manager @ Yield Studio

Là où l’ERP n’aide pas (ou peu)

L’ERP ne fait pas de miracle sur :

  • des processus très variables et peu fréquents ;
  • des cas métiers ultra-spécifiques ;
  • des décisions qui reposent sur l’arbitrage humain.

Dans ces cas-là, forcer l’ERP crée plus de friction que de valeur.

💡 Pro tip

Si un problème n’apparaît pas au moins chaque semaine, l’ERP ne le rentabilisera pas.

👉 Commencez par automatiser ce qui fait perdre du temps tous les jours - pas ce qui agace une fois par trimestre.

Là où les projets ERP dérapent en PME

Les projets ERP en PME échouent rarement à cause de l’outil. Ils dérapent dans les zones grises : là où personne ne tranche vraiment, mais où chaque décision a un impact durable.

Le spécifique, présenté comme “indispensable”

Tout projet ERP accumule des demandes spécifiques.
Au début, elles paraissent raisonnables : “un petit champ en plus”, “une règle métier particulière”, “juste ce cas-là”.

Le problème n’est pas une adaptation isolée. C’est l’accumulation sans gouvernance.

À mesure que le spécifique s’empile :

  • le coût du projet grimpe ;
  • la maintenance devient complexe ;
  • chaque montée de version est repoussée par peur de tout casser.
“Sur un ERP retail, près de 40 % du budget a fini dans du spécifique. Trois ans plus tard, aucune montée de version n’avait été faite. Le système fonctionnait, mais l’entreprise était prisonnière de ses propres choix.”
— Julien, Engineering Manager @ Yield Studio

Les intégrations sous-estimées

Un ERP ne vit jamais seul.
Il échange avec des outils comptables, CRM, e-commerce, WMS, outils métier.

Chaque intégration est un point de fragilité :

  • formats de données différents ;
  • dépendance à des APIs tierces ;
  • responsabilités floues en cas d’erreur.

Quand ces flux sont mal cadrés, l’ERP devient le bouc émissaire… alors que le problème est périphérique.

L’absence de gouvernance claire

Sans responsable clairement identifié :

  • les arbitrages sont repoussés ;
  • les équipes contournent le système ;
  • les décisions techniques deviennent politiques.

Un ERP impose des choix. Si personne n’assume ces choix, le projet dérive lentement mais sûrement.

📌 À retenir

Un projet ERP dérape rarement d’un coup.
Il s’enlise par une succession de “petits compromis” jamais vraiment arbitrés.

ERP standard, logiciel métier ou solution hybride : éviter de recréer le problème

Arrivé à ce stade, beaucoup de PME se posent la mauvaise question : quel ERP choisir ?

La vraie question est plutôt : quel type de solution est capable d’absorber notre réalité sans la déformer ?

L’ERP standard : efficace… dans un cadre maîtrisé

Un ERP standard fonctionne très bien quand :

  • les processus sont relativement classiques ;
  • l’organisation est prête à s’adapter à l’outil ;
  • la priorité est la fiabilité plus que la différenciation.

Dans ces contextes, l’ERP apporte un cadre solide, des bonnes pratiques éprouvées et une maintenance simplifiée.

⚠️ Mais dès que le métier devient spécifique, le risque apparaît : soit on contourne l’outil, soit on le déforme à coups de spécifique.

Le logiciel métier : quand le process est la valeur

Certaines PME ne rentrent pas dans les cases.
Leur avantage concurrentiel repose précisément sur des processus atypiques : pricing complexe, logiques de production spécifiques, règles métier fines.

Dans ces cas-là, un logiciel métier sur mesure est souvent plus sain :

  • il colle exactement aux usages réels ;
  • il évite les contournements permanents ;
  • il évolue au rythme du métier.

Mais il impose une exigence forte : gouvernance produit, vision long terme, discipline technique.

L’approche hybride : le cas le plus fréquent

Sur le terrain, la solution la plus robuste est souvent hybride :

  • un ERP pour les fonctions socles (comptabilité, facturation, achats) ;
  • des briques métier spécifiques là où l’ERP montre ses limites ;
  • des interfaces claires, contractuelles, maîtrisées.

👉 L’objectif n’est pas de tout faire entrer dans l’ERP, mais de choisir ce qui doit être standardisé… et ce qui ne doit surtout pas l’être.

Conclusion – Un ERP PME ne réduit pas les coûts par magie

Un ERP ne fait pas gagner de l’argent. Il rend visibles vos choix d’organisation.

Quand il est bien cadré, il simplifie, fiabilise, aligne les équipes et fait disparaître des coûts invisibles : ressaisies, erreurs, dépendances humaines, bricolage quotidien.

Quand il est mal pensé, il fige des processus inefficaces, crée du spécifique inutile et transforme chaque évolution en chantier coûteux.

Sur le terrain, ce qui fait la différence n’est jamais l’outil. C’est : 

  • la clarté sur les processus qui méritent d’être standardisés ;
  • la capacité à dire non au spécifique “confort” ;
  • le choix assumé entre ERP, logiciel métier ou approche hybride.

Chez Yield, on intervient justement à cet endroit-là : quand une PME veut structurer ses outils sans rigidifier son métier, et réduire ses coûts sans recréer une usine à gaz.

👉 Vous envisagez un ERP ou vous sentez que l’existant commence à freiner votre croissance ? On peut vous aider à cadrer les bons arbitrages avant que l’outil ne décide à votre place.

Infrastructure as Code : définition, avantages, et comparatif Terraform vs Pulumi
Une IaC incomplète crée souvent plus de risques qu’elle n’en supprime. Dans cet article, on pose les bases. 
James
19/12/2025

Si votre infrastructure ne peut pas être recréée à l’identique en 30 minutes, vous ne la maîtrisez pas.

Sur le terrain, on voit encore trop souvent des infrastructures cloud partiellement automatisées : quelques scripts, un peu de Terraform, des réglages faits à la main en production parce que c’était urgent. 

Le jour où il faut comprendre ce qui tourne réellement, corriger une erreur ou cloner un environnement, tout ralentit.

C’est exactement là que l’Infrastructure as Code prend tout son sens. Pas comme un outil DevOps de plus, mais comme une méthode pour décrire, versionner et reproduire l’infrastructure avec le même niveau d’exigence que le code applicatif - celui sur lequel repose votre logiciel métier.

Encore faut-il l’appliquer correctement. Une IaC incomplète crée souvent plus de risques qu’elle n’en supprime. Dans cet article, on pose les bases. 

Infrastructure as Code : définition claire et opérationnelle

L’Infrastructure as Code (IaC) consiste à décrire l’infrastructure - serveurs, réseaux, bases de données, permissions, load balancers - sous forme de code, versionné et exécutable.

Concrètement, au lieu de créer ou modifier des ressources via une console cloud ou des scripts épars, on définit l’état attendu de l’infrastructure dans des fichiers. 

Cet état devient la référence unique. Si la réalité diverge, on la corrige… par le code.

Ce que l’IaC impose techniquement

Pour fonctionner, l’IaC repose sur des propriétés simples mais strictes :

  • Déclaratif
    On décrit ce qui doit exister, pas les étapes pour y arriver. L’outil se charge d’appliquer les changements nécessaires.
  • Reproductible
    Le même code doit produire la même infrastructure, quel que soit l’environnement ou la personne qui l’exécute.
  • Versionné et auditable
    Chaque changement est tracé, relu, historisé. On sait qui a modifié quoi, quand, et pourquoi.

Réduire l’incertitude avant d’accélérer

Ce point est souvent mal compris : l’IaC ne sert pas d’abord à aller plus vite. 

Elle sert à réduire l’incertitude. À éviter les différences invisibles entre environnements. À rendre l’infrastructure lisible par toute l’équipe, pas seulement par celui qui l’a montée.

⚠️ Attention

Écrire de l’IaC ne suffit pas. Une infrastructure décrite en code mais modifiée manuellement en parallèle perd immédiatement sa valeur. L’IaC fonctionne uniquement si le code devient la source de vérité.

Ce que l’Infrastructure as Code apporte concrètement (quand elle est bien appliquée)

Quand elle est correctement mise en place, l’Infrastructure as Code change la façon dont une équipe travaille avec son infrastructure, au quotidien.

Des environnements enfin cohérents

Dev, staging, prod qui dérivent avec le temps, c’est un classique.
Un flag activé ici, une règle réseau modifiée là, une variable oubliée “temporairement”.

Avec une IaC stricte, ce problème disparaît presque entièrement :

  • les environnements sont décrits depuis la même base de code ;
  • les différences sont explicites, versionnées, assumées ;
  • un environnement peut être recréé ou réparé sans interprétation humaine.

C’est souvent le premier gain visible sur le terrain.

Des changements traçables et réversibles

Sans IaC, une modification infra ressemble souvent à ça : “Quelqu’un a changé un truc hier, mais on ne sait plus quoi.”

Avec l’IaC :

  • chaque changement passe par une PR ;
  • il est relu, discuté, validé ;
  • il peut être revert proprement.

👉 L’infrastructure devient auditée comme du code, pas subie comme un état opaque.

“Sur beaucoup de projets, le vrai bénéfice n’est pas la vitesse de déploiement, mais la capacité à comprendre ce qui a changé quand un incident arrive. Quand tout passe par Git, on ne cherche plus : on lit l’historique.”
Hugo, Engineering Manager @ Yield Studio

Moins de dépendance aux individus

Une infra “faite à la main” repose presque toujours sur une ou deux personnes clés.
Quand elles partent, changent d’équipe ou sont absentes, la connaissance part avec elles.

L’IaC inverse cette logique :

  • la connaissance est dans le code, pas dans la tête ;
  • une nouvelle personne peut comprendre l’infra en lisant les fichiers ;
  • les décisions sont documentées par les commits.

C’est un levier sous-estimé de résilience d’équipe.

Une base saine pour le CI/CD et la scalabilité

Sans Infrastructure as Code fiable :

  • impossible d’automatiser correctement les déploiements ;
  • difficile de cloner un environnement pour tester une évolution lourde ;
  • risqué de scaler sans casser autre chose.

L’IaC devient alors la fondation :

  • du CI/CD ;
  • du provisioning automatique ;
  • et, plus tard, d’architectures plus complexes (multi-env, multi-régions, Kubernetes…).

⚠️ À retenir

L’IaC ne crée pas la qualité à elle seule.
Elle révèle la qualité (ou les failles) de votre manière de gérer l’infrastructure.

Terraform et Pulumi : deux outils pour appliquer l’Infrastructure as Code

Terraform et Pulumi ne sont pas des concurrents d’Infrastructure as Code. Ce sont deux façons différentes d’appliquer la même méthode : décrire l’infrastructure, la versionner et la rendre reproductible.

  1. Terraform s’est imposé comme le standard historique de l’IaC. Il repose sur un langage déclaratif dédié (HCL) et un écosystème massif de providers cloud et SaaS. Il structure l’infrastructure autour d’un état attendu, calculé et appliqué automatiquement.

  2. Pulumi, plus récent, part d’un autre postulat : utiliser des langages de programmation classiques (TypeScript, Python, Go…) pour décrire l’infrastructure. Même logique IaC, mais avec les abstractions, conditions et tests d’un vrai langage.

👉 Dans les deux cas, l’outil n’a de valeur que s’il est utilisé comme source unique de vérité.

Comparatif Terraform vs Pulumi (au service de l’IaC)

Le langage : déclaratif strict vs code applicatif

Terraform s’appuie sur HCL, un langage déclaratif volontairement limité. Il impose un cadre clair : fichiers lisibles, homogènes, faciles à relire et à auditer en équipe.

Ce cadre sécurise, mais montre ses limites dès que la logique devient plus fine (conditions complexes, factorisation avancée).

Pulumi prend l’approche inverse. L’infrastructure est décrite dans des langages applicatifs standards. La factorisation est plus naturelle, la logique plus expressive, les tests possibles.

En contrepartie, la liberté est totale. Et sans conventions solides, la lisibilité peut vite en pâtir.

👉 Sur le terrain : Terraform favorise la discipline. Pulumi favorise la flexibilité.

Écosystème et maturité

Côté écosystème, Terraform part avec une avance nette. Il bénéficie d’un environnement très mature :

  • providers cloud (AWS, GCP, Azure),
  • outils SaaS,
  • intégrations CI/CD éprouvées,
  • communauté massive.

Pulumi progresse rapidement, mais reste plus jeune :

  • moins de providers,
  • plus de code custom,
  • une adoption encore limitée dans les grandes organisations.

Dans des infrastructures larges, hétérogènes ou legacy, Terraform reste généralement plus rassurant.

Gestion de l’état et collaboration

Les deux outils reposent sur un état (state) centralisé.

  • Terraform s’intègre très bien avec des backends distants (S3, Terraform Cloud) et des workflows d’équipe stricts.
  • Pulumi propose une gestion d’état similaire, mais plus proche des pratiques applicatives (stacks, configs dynamiques).

👉 Dans les deux cas, le problème n’est jamais l’outil, mais la rigueur autour du state, des revues et des accès.

Ce qu’on observe chez Yield

Sur le terrain, Terraform est souvent privilégié dès que l’infrastructure devient collective :

  • plusieurs équipes touchent à l’infra,
  • la lisibilité et l’auditabilité priment,
  • l’infra doit survivre à des rotations d’équipe.

Pulumi fonctionne bien dans des contextes plus ciblés :

  • l’équipe est très orientée code,
  • l’infrastructure est fortement couplée au produit,
  • la factorisation avancée apporte un vrai gain.
“Pulumi est puissant, mais demande une vraie maturité d’équipe. Terraform, lui, impose un cadre qui évite beaucoup d’erreurs quand l’infra devient collective.”
Julien, Lead DevOps @ Yield Studio

⚠️ Warning

Si une seule personne peut maintenir votre IaC, vous avez déjà perdu.
Choisissez l’outil que l’équipe peut comprendre, relire et corriger.

Quand choisir Terraform, quand choisir Pulumi (et quand éviter les deux)

En pratique, le choix entre Terraform et Pulumi arrive toujours au même moment :
l’infrastructure commence à devenir pénible à faire évoluer sans stress. Plus d’environnements, plus de monde qui touche à l’infra, plus de risques à chaque changement.

Terraform : quand l’infra doit tenir sans explication orale

Terraform est le bon choix quand l’infrastructure doit être comprise sans avoir quelqu’un pour l’expliquer.

On le voit fonctionner durablement quand :

  • plusieurs équipes interviennent sur la même infra ;
  • les environnements se multiplient (clients, régions, pré-prod) ;
  • la priorité est de savoir ce qui va changer avant de l’appliquer ;
  • l’infra doit rester lisible dans un an, même si l’équipe a changé.
“Sur un SaaS B2B avec plus de 10 environnements actifs, on est intervenus après plusieurs incidents liés à des écarts invisibles entre staging et production. En passant sur Terraform comme seule source de vérité (plus aucune modif à la main), les écarts ont disparu. Surtout, lors des incidents suivants, l’équipe savait immédiatement si le problème venait du code applicatif ou de l’infra. Avant, ce n’était jamais clair.”
— Hugo, Engineering Manager @ Yield Studio

Pulumi : quand l’infra évolue au même rythme que le produit

Pulumi fait sens quand l’infrastructure n’est pas juste un socle, mais une extension directe du produit.

On le recommande quand :

  • l’équipe est très orientée code ;
  • l’infra change aussi souvent que l’application ;
  • la factorisation évite réellement de dupliquer des blocs entiers ;
  • les conventions sont déjà solides.

Pulumi apporte de la puissance. Mais cette puissance se paie : sans cadre, l’infra devient vite difficile à relire pour quelqu’un qui n’était pas là au départ.

Quand éviter les deux

Il y a un cas fréquent où le problème n’est ni Terraform, ni Pulumi.

Si :

  • des changements infra sont encore faits à la main “pour aller vite” ;
  • le code n’est pas la référence finale ;
  • personne n’est clairement responsable de l’état de l’infrastructure,

…alors ajouter un outil d’IaC ne corrige rien. On structure un fonctionnement déjà bancal.

🔍 Le test est simple

Si une correction en production peut être faite sans passer par Git, votre Infrastructure as Code ne joue pas son rôle.

Conclusion - L’Infrastructure as Code révèle votre niveau de maturité

L’Infrastructure as Code ne rend pas une infrastructure meilleure. Elle rend vos pratiques visibles.

  • Quand elle est bien appliquée, tout est clair : ce qui existe, pourquoi, et comment le reproduire.
  • Quand elle est mal appliquée, elle expose immédiatement les bricolages, les raccourcis et les dépendances implicites.

Terraform et Pulumi ne changent rien à ça. Ils amplifient ce qui est déjà en place : une discipline collective… ou un désordre organisé.

Sur le terrain, une IaC saine n’est pas impressionnante. Elle est prévisible, lisible, ennuyeuse. Et surtout, elle permet à l’équipe de dormir quand l’infrastructure évolue.

👉 Si vous voulez structurer ou reprendre votre Infrastructure as Code sans repartir de zéro, on peut vous aider à cadrer les bons choix et poser un cadre qui tienne dans la durée.

Comment fonctionne la mise en place d'un ERP ?
Mettre en place un ERP, ce n’est pas déployer un outil transverse. C’est transformer des pratiques implicites en règles explicites. Et accepter que certaines façons de faire ne survivront pas au projet.
Cyrille
19/12/2025

Le jour où un chiffre de stock n’est plus le même selon l’outil, la réunion ou la personne qui le sort, le problème n’est plus organisationnel : il est structurel. C’est généralement à ce moment-là qu’un projet ERP est lancé. 

Sur le terrain, on voit des ERP démarrer avec une mauvaise question : quel logiciel choisir ?Alors que la vraie difficulté arrive bien avant : 

  • savoir quels processus doivent réellement être standardisés ;
  • lesquels doivent rester spécifiques ; 
  • et jusqu’où l’entreprise est prête à se discipliner.

Mettre en place un ERP, ce n’est pas déployer un outil transverse. C’est transformer des pratiques implicites en règles explicites. Et accepter que certaines façons de faire ne survivront pas au projet.

👉 Dans cet article, on détaille comment se déroule concrètement une mise en place d’ERP, ce que chaque étape engage, et pourquoi la majorité des blocages arrivent avant même la première ligne de paramétrage.

Avant l’outil : cadrer les usages, pas le catalogue de fonctionnalités

Un projet ERP qui démarre par une démo éditeur est déjà mal engagé.

Sur le terrain, les projets qui dérapent ont presque tous le même point commun : on a choisi un outil avant d’avoir compris comment l’entreprise fonctionne réellement.

Un ERP ne corrige pas des usages flous. Il les fige.

Partir du travail réel, pas des process théoriques

La première étape n’est pas de lister des fonctionnalités, mais d’observer ce qui se passe vraiment :

  • comment une commande est créée, modifiée, validée ;
  • où la donnée est ressaisie (et pourquoi) ;
  • quelles exceptions sont gérées “à la main” ;
  • quels fichiers Excel sont critiques… même s’ils ne devraient pas l’être.

Ce travail est souvent inconfortable. Il révèle des contournements, des règles implicites, des dépendances à certaines personnes. 

Mais sans cette cartographie terrain, l’ERP ne fera que reproduire le chaos existant dans un outil plus rigide.

Distinguer l’essentiel du spécifique

Tout n’a pas vocation à être standardisé. C’est même l’erreur la plus coûteuse.
À ce stade, on doit trancher clairement :

  • ce qui doit être commun à toute l’organisation ;
  • ce qui peut rester spécifique à un métier ou une équipe ;
  • ce qui relève d’un vrai besoin… et ce qui est juste une habitude.

👉 Un ERP efficace n’est pas celui qui couvre 100 % des cas.
C’est celui qui couvre les bons 80 %, sans créer d’usine à gaz pour les 20 % restants.

Formaliser avant d’outiller

Avant de parler solution, tout doit être écrit noir sur blanc :

  • flux cibles ;
  • responsabilités ;
  • données de référence ;
  • points de contrôle.

Ce cadrage sert ensuite de filtre objectif pour comparer les ERP.
Sans lui, on choisit un outil complet. Avec lui, on choisit un outil adapté.

⚠️ Warning

Si vous n’êtes pas capables d’expliquer vos usages sans parler de l’outil, il est trop tôt pour lancer un projet ERP.

Le vrai déroulé d’une mise en place d’ERP (terrain, pas PowerPoint)

Sur le papier, une mise en place d’ERP suit toujours la même chronologie.

Sur le terrain, ce n’est jamais linéaire. Mais il y a un enchaînement réaliste, et quand on le respecte, le projet tient. Quand on le brûle, il dérape.

1. Cadrage fonctionnel sérieux (pas un atelier vitrine)

C’est la phase la plus sous-estimée… et la plus déterminante.
On ne parle pas encore d’écrans, mais de règles métier :

  • quelles données font foi ;
  • qui peut modifier quoi, et à quel moment ;
  • quels contrôles sont bloquants ;
  • quelles exceptions sont tolérées (et lesquelles ne le sont plus).

Sur les projets qui échouent, ce cadrage est soit trop vague, soit bâclé pour aller vite.
Les décisions sont repoussées… puis subies au moment du paramétrage.

2. Paramétrage et adaptations (là où les choix deviennent irréversibles)

Une fois dans l’ERP, chaque décision prise au cadrage devient concrète.
Et c’est là que les tensions apparaissent :

  • demandes de champs en plus ;
  • workflows spécifiques pour un cas marginal ;
  • règles métiers contradictoires entre équipes.

👉 C’est ici que la gouvernance fait la différence.
Sans arbitrage clair, l’ERP se transforme en patchwork de compromis.

Sur un projet ERP industriel, le paramétrage a commencé à dériver très vite : chaque équipe arrivait avec ses “cas particuliers”. On n’a pas cherché à tout trancher fonction par fonction. On a posé une règle simple : toute adaptation devait améliorer le process global, pas résoudre un irritant local. En deux ateliers, plus de la moitié des demandes ont été abandonnées. Le projet a arrêté de négocier en permanence et a recommencé à avancer.
— Camille, Product Manager @ Yield Studio

3. Reprise de données : le moment de vérité

C’est souvent là que la réalité rattrape le projet. Données incomplètes, incohérentes, jamais nettoyées : l’ERP ne pardonne rien.

Un bon projet prévoit :

  • un nettoyage en amont ;
  • des règles de transformation claires ;
  • plusieurs itérations de reprise, pas une seule pour le go-live.

👉 Si la donnée est mauvaise, l’ERP ne l’améliorera pas. Il la rendra visible.

4. Tests et montée en compétence (pas juste une recette)

Tester un ERP, ce n’est pas valider que “ça marche”. C’est vérifier que les équipes savent travailler avec.

Les projets solides incluent :

  • des tests sur des cas réels ;
  • des utilisateurs clés impliqués tôt ;
  • une formation orientée usage, pas fonctionnalités.

5. Mise en production et ajustements

Le go-live n’est pas la fin du projet. C’est le début de l’usage réel. Les premières semaines servent à ajuster, corriger, clarifier - pas à refaire ce qui n’a pas été décidé avant.

📌 À retenir

Un ERP ne se met pas en place par étapes techniques, mais par décisions assumées.
Chaque choix évité au départ ressortira… en production.

Intégration, spécifique, dette : là où les projets ERP explosent

Un projet ERP ne déraille presque jamais à cause du cœur de l’outil. Il déraille à cause de ce qu’on branche autour… et de ce qu’on accepte de contourner.

L’intégration : sous-estimée, sur-sollicitée

Un ERP vit rarement seul. Il échange avec :

  • des outils métiers existants ;
  • des CRM, WMS, TMS, outils comptables ;
  • des solutions historiques que personne n’ose retirer.

Chaque interface est un point de fragilité.

Sur le terrain, on voit souvent des intégrations construites vite, mal documentées, sans stratégie de long terme. Elles fonctionnent… jusqu’au premier changement de version, ou jusqu’à ce qu’un flux se bloque en production.

👉 Plus il y a d’intégrations non maîtrisées, plus l’ERP devient dépendant de son environnement.

Le spécifique : l’ennemi discret

Le spécifique est rarement présenté comme tel. Il arrive sous des formes acceptables : “petite adaptation”, “logique métier indispensable”, “cas très particulier”.

Pris isolément, chaque développement semble légitime.
Accumulez-les, et vous obtenez :

  • un ERP difficile à maintenir ;
  • des montées de version coûteuses ;
  • une dépendance forte à l’intégrateur ou à l’équipe initiale.
“Sur un ERP retail, aucun développement spécifique n’a été décidé comme un vrai choix structurant. Ils ont été ajoutés un par un, pour répondre à des cas ponctuels, sans vision d’ensemble. Trois ans plus tard, l’ERP était devenu trop risqué à faire évoluer : trop de règles cachées, trop de dépendances non maîtrisées. Personne n’osait lancer une montée de version.”
— Julien, Engineering Manager @ Yield Studio

La dette ERP : invisible… jusqu’au prochain projet

La dette ne se voit pas le jour du go-live.
Elle apparaît quand il faut :

  • ajouter un nouveau flux ;
  • intégrer un nouvel outil ;
  • faire évoluer un process métier.

Chaque contournement non documenté devient un frein.
Chaque règle implicite devient un risque.

⚠️ Warning

Un ERP sur-spécifié ne crée pas de valeur durable.
Il fige des problèmes que l’entreprise devra repayer plus tard - souvent au pire moment.

La conduite du changement : le facteur n°1 de succès (et le plus négligé)

Sur le terrain, un ERP qui ne prend pas n’est presque jamais un problème d’outil.
C’est un problème d’appropriation. Les équipes continuent à travailler comme avant… autour de l’ERP, pas avec lui.

La conduite du changement n’est pas une phase à part.
C’est ce qui conditionne l’usage réel du système dès le premier jour.

L’erreur classique : communiquer trop tard

Beaucoup de projets ERP communiquent au moment du go-live.
C’est déjà trop tard.

Les utilisateurs découvrent alors :

  • des règles qu’ils n’ont pas comprises ;
  • des processus qu’ils n’ont pas contribué à définir ;
  • un outil perçu comme imposé, pas utile.

👉 Contournements, fichiers parallèles, rejet passif.

Impliquer tôt les bons relais

Les projets qui tiennent dans la durée s’appuient sur :

  • des utilisateurs clés identifiés dès le cadrage ;
  • impliqués dans les tests, pas juste dans la recette finale ;
  • capables d’expliquer le “pourquoi”, pas seulement le “comment”.

👉 Un ERP est accepté quand il est compris. Et il est compris quand les décisions ont été partagées, pas seulement annoncées.

Former à l’usage, pas au logiciel

Former sur des écrans ne suffit pas.
Ce qui fonctionne :

  • des cas réels ;
  • des scénarios métier ;
  • des erreurs volontaires pour apprendre à les gérer.

📌 À retenir

Si les équipes n’ont pas confiance dans l’ERP, elles recréeront leurs propres règles - avec ou sans vous.

Conclusion - Un projet ERP se gagne avant le go-live

Un ERP ne sauve pas une organisation mal alignée.
Il la met face à ses incohérences, sans filtre.

Quand un projet ERP échoue, ce n’est presque jamais parce que l’outil était mauvais.
C’est parce que les usages n’étaient pas clairs, les arbitrages repoussés, et les exceptions trop nombreuses pour être assumées.

Sur le terrain, les ERP qui tiennent dans le temps ont trois points communs :

  1. un périmètre fonctionnel réellement cadré avant le choix de l’outil ;
  2. peu de spécifique, mais assumé ;
  3. une équipe capable de dire non quand le cadre est menacé.

Un ERP réussi n’est pas confortable. Il impose une discipline. Et c’est précisément pour ça qu’il crée de la valeur.

👉 Chez Yield Studio, on intervient sur des projets ERP quand il faut structurer, intégrer et faire tenir le système dans la durée, pas juste implémenter une solution. Si vous êtes au début d’un projet ERP (ou coincés au milieu) mieux vaut poser les bons arbitrages maintenant que les subir plus tard.

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La réponse à vos questions

Qu'est-ce qu'une agence de développement logiciel orientée métier ?
Yield Studio est spécialisée dans le développement de solutions sur-mesure qui viennent compléter vos systèmes existants. Nous concevons des logiciels qui optimisent vos processus internes, en intégrant des fonctionnalités spécifiques à vos besoins métiers, là où les systèmes standards ne suffisent pas. Notre agence développement logiciel est réputée pour ses standards de qualités très élevés.
Quels types de logiciels peuvent être développés pour usage interne ?
Nous développons des solutions personnalisées qui s’intègrent parfaitement à vos outils actuels, qu'il s'agisse de gestion des stocks, de suivi des performances, de workflows automatisés ou de tableaux de bord personnalisés. L'objectif est d'améliorer l'efficacité des équipes en proposant des fonctionnalités parfaitement adaptées à vos processus.
Quels sont les avantages de travailler avec Yield Studio sur ce type de projet ?
Notre approche de développement logiciel sur-mesure permet de créer des outils qui répondent précisément aux besoins de vos équipes internes. Cela se traduit par une meilleure productivité, une réduction des tâches manuelles répétitives, et une fluidité accrue dans la gestion quotidienne de vos opérations. Nous vous accompagnons à chaque étape, depuis l’analyse des besoins jusqu’à l’intégration complète dans votre environnement existant.
Combien coûte le développement d'une solution personnalisée ?
Le coût dépend des fonctionnalités spécifiques et du niveau d'intégration requis. Après une phase d’analyse approfondie, nous proposons un devis clair et adapté à votre budget. Nous nous engageons à fournir un retour sur investissement mesurable en optimisant vos processus métier. Nos projets débutent à partir de 40k€, avec un focus sur la création de valeur pour votre entreprise.
Combien de temps faut-il pour développer une solution interne sur-mesure ?
Le temps de développement dépend de la complexité de la solution et du niveau d'intégration souhaité. Cependant, grâce à notre méthodologie agile, nous livrons des solutions par itérations, ce qui vous permet de commencer à utiliser certaines fonctionnalités rapidement tout en ajustant le développement en fonction de vos retours. En 3 mois nous faisons en sorte de sortir une première itération.
Quelle méthodologie utilisez-vous pour ces projets ?
Nous utilisons une approche agile, avec une phase initiale de "Discovery" pour bien comprendre vos besoins métiers et les fonctionnalités manquantes. Ensuite, lors de la phase de "Delivery", nous nous concentrons sur l’intégration et l’évolution progressive des solutions, tout en maintenant un dialogue constant avec vos équipes. Nous assurons un suivi post-lancement avec des services de maintenance et d’évolution. Nous garantissons ainsi que votre logiciel continue de répondre à vos besoins à mesure que votre organisation évolue, tout en optimisant la performance de vos outils au fil du temps.
Qu’est-ce qui différencie votre code ?
Un bon produit, c’est aussi un bon code. Chez Yield, la qualité n’est pas une option, c’est un levier de vitesse.
On suit des standards stricts dès la première ligne : architecture modulaire, naming clair, tests automatisés, revues croisées systématiques.
Chaque projet est piloté par les DORA Metrics : fréquence de déploiement, délai de mise en prod, taux d’échec…
Résultat ? Un code propre, maintenable, scalable.
Pas de dette technique cachée. Pas de refonte dans 6 mois. Un bon code, c’est moins de bugs, plus de fluidité, et des évolutions qui ne cassent rien.
Comment assurez-vous de livrer rapidement les logiciels ?
Un bon logiciel livré trop tard… ne sert à rien. Chez Yield, on réduit le délai entre idée et mise en prod grâce à notre Lean Lab'® : design sprint express, cycles courts, itérations rapides. On priorise les fonctionnalités à forte valeur dès le départ, pour livrer un MVP en quelques semaines, pas en plusieurs mois. Le tout porté par une méthodologie agile, des feedbacks utilisateurs intégrés en continu et une automatisation des tests/déploiements. Moins d’allers-retours, plus d’impact. Vous avancez vite, sans sacrifier la qualité.
Quelles sont vos spécialités techniques ?
Pas de stack imposée. On choisit les bonnes technos pour les bons usages, selon votre besoin logiciel, vos équipes et vos enjeux de scalabilité.
Nos technos phares :
- Next.js pour le SEO et les apps performantes côté front.
- Node.js pour les traitements temps réel et APIs légères.
- Laravel & Symfony pour des backends solides, structurés et maintenables.
- React & Vue.js pour des interfaces fluides, modulables, évolutives.Rust, Go ou Python selon les besoins spécifiques (performance, IA, scripting…).
Mais au-delà des outils, c’est la cohérence d’architecture et la qualité du code qui font la différence. On pense produit avant de penser techno.

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