AGENCE DE DÉVELOPPEMENT LOGICIEL

Lançons votre logiciel métier en un temps record.

Depuis 2019, notre culture Lean nous permet d'accompagner nos clients à développer leur logiciel interne sur-mesure en moins de 3 mois, le tout avec un code de grande qualité.

Garantie

Améliorons vos process et l'expérience de vos collaborateurs

Notre objectif n'est pas simplement de développer une liste de fonctionnalités. Nous visons l'adoption des utilisateurs et l'atteinte de vos objectifs business (augmentation de la productivité ou de la satisfaction clients, augmentation des ventes, ...).

Là où certaines agences suivent strictement le processus de développement et considèrent les besoins des utilisateurs ou le socle technique comme des contraintes, nous chez Yield Studio, on fait l'inverse. Et les DSI apprécient !

Discutons de votre projet logiciel dès maintenant
Confiance

Bénéficiez de notre expertise pour transformer vos SI

Moderniser ou remplacer votre ERP est un enjeu stratégique majeur pour optimiser vos processus métiers, garantir une continuité opérationnelle et favoriser l’innovation. Notre mission ? Vous fournir des solutions sur-mesure capables d’intégrer, compléter ou remplacer vos systèmes actuels pour une efficacité maximale.

Avec plus de 6 ans d’expérience et 110 projets logiciels réalisés pour des grands groupes et ETI, nous avons développé une expertise unique dans la conception de logiciels métiers connectés aux ERP, CRM, et autres systèmes d’information critiques. Notre approche vous garantit des architectures évolutives et un accompagnement technique solide pour réussir votre transformation digitale.

Plus de 110 projets

logiciels développés ou refondus pour optimiser ou remplacer des systèmes d’information complexes.

Déjà 6 ans

que Yield Studio accompagne les DSI et les dirigeants dans leurs projets de digitalisation sur-mesure.

Plus d'1 million

d’utilisateurs accédant chaque mois aux logiciels que nous avons créés pour nos clients.

Dizaines de millions

traitées chaque jour pour connecter vos logiciels métiers aux SI existants.

Pourquoi Yield Studio ?

Code de qualité

Nous écrivons un code de qualité dès le départ pour aller plus vite ensuite

Focus utilisateur

Nous identifions les fonctionnalités différenciantes pour les utilisateurs finaux

Time To Market

Nous mettons très rapidement en production les fonctionnalités grâce à notre Lean Lab’ ®

Compétence n°1

Création de logiciels sur mesure

Yield Studio conçoit des logiciels sur mesure adaptés à vos besoins métiers, qu’il s’agisse de remplacer un ERP vieillissant, de compléter vos outils existants ou d’automatiser des processus spécifiques. Nous développons des applications robustes et évolutives qui s’intègrent parfaitement à votre écosystème digital, tout en garantissant leur performance et leur sécurité.

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Compétence n°2

Refonte de logiciels métiers

Moderniser un logiciel obsolète ou améliorer un outil métier nécessite une approche sur mesure. Yield Studio vous accompagne pour repenser vos applications, qu’il s’agisse d’améliorer l’ergonomie, d’optimiser les performances, de sécuriser les données ou de faciliter l’interconnexion avec d’autres systèmes. Notre objectif est de vous fournir un outil agile, intuitif et adapté aux enjeux de demain.

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Compétence n°3

Tierce Maintenance Applicative (TMA)

Maintenir un logiciel performant et sécurisé est essentiel pour garantir sa pérennité. Yield Studio assure une maintenance proactive en réalisant des audits réguliers, en optimisant l’architecture logicielle et en intégrant de nouvelles fonctionnalités pour accompagner l'évolution de votre activité, sans perturber vos opérations.

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Cas Clients

Découvrez nos réalisations clients

Média Participations

DSI externalisée pour accompagner le groupe dans l'accélération de sa delivery
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Fonctionnalités

Focus sur quelques fonctionnalités phares développées pour nos clients

Nous créons des fonctionnalités sur-mesure pour répondre aux besoins spécifiques de chaque logiciel métier, qu’il s’agisse d’outils connectés à un ERP, de plateformes SaaS ou de systèmes complexes de gestion de données.

Interopérabilité avec vos systèmes : intégration fluide avec vos ERP, CRM, PIM, SSO et autres outils métiers pour centraliser vos données et garantir une cohérence parfaite dans tous vos processus.
Gestion des accès et sécurité renforcée : mise en place de Single Sign-On (SSO), gestion des permissions par rôle, cryptage des données sensibles, et surveillance proactive pour assurer la conformité et la sécurité de vos logiciels.
Création de Data Lakes : développement d’architectures robustes permettant de centraliser, traiter et analyser de grands volumes de données provenant de sources multiples pour optimiser vos prises de décision.
Systèmes de reporting avancés : génération de rapports dynamiques, visualisations de données complexes et exports personnalisés pour un suivi précis de vos indicateurs de performance.
Automatisation des processus métiers : conception de workflows personnalisés permettant de réduire les tâches manuelles, d’améliorer la productivité et de faciliter la communication entre vos systèmes.
Franck JOUSSE
Directeur des Systèmes d'Information
Ce qui nous a intéressé chez Yield Studo c'est la vision qu'ils ont des transformations de l'entreprise et le mix entre la rigueur et la souplesse. Historiquement chez BTP Consultants la gestion de projet en mode agile a été compliquée, ils ont eu cette faculté et nous ont prouvé qu'eux y parvenaient avec leur approche. La collaboration au quotidien se passe super bien, les développeurs voient nos utilisateurs finaux. On a beaucoup d'intéractions au quotidien, on est dans une relation super saine et de confiance ! Les collaborateurs sont bienveillants et purement smarts dans leurs solutions, discussions, ... Et c'est rare sur le marché. Je recommande Yield Studio pour cette capacité à imaginer les produits, à être très concentré sur l'utilisateur final, à chercher le gain business ! Ils nous font vraiment progresser au quotidien.
Fonctionnement

Une approche en 5 phases

ETAPE 1

Compréhension utilisateur

Identification des problématiques de vos utilisateurs, de leur métier, de vos enjeux clés à travers l'écoute active et l'analyse de logiciels de vos concurrents pour cadrer le projet.

1 à 3 semaines
ETAPE 2

Conception & Prototypage

Création de maquettes et prototypes interactifs, testés et améliorés grâce aux retours des collaborateurs pour garantir une solution répondant à leurs attentes.

2 à 4 semaines
ETAPE 3

Développement agile

Codage de votre logiciel en sprints d’une semaine, permettant des ajustements flexibles basés sur des tests en conditions réelles. A la fin de chaque sprint une revue est organisée ensemble.

6 à 12 semaines
ETAPE 4

Tests & améliorations

Assurer la qualité et la performance de l'application par des tests rigoureux en conditions réelles, en prenant en compte des retours pour des ajustements.

1 à 3 semaines
ETAPE 5

Itérations

Mettre le logiciel en production et effectuer des itérations basées sur les retours, les datas et les évolutions de votre entreprise. Retour à l’étape 1 pour focus une autre problématique !

Nos experts en développement logiciel

Alexandre
Développeur sénior
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Adrien
Développeur sénior
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Lead Développeur
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Chief Product Officer & Co-Founder
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Vidéo

Découvrez le mot de notre co-fondateur

Yield Studio aide les entreprises à devenir plus productives et identifier des leviers de croissance. Agacés de travailler sur des projets sans impact réel, c’est en 2019 que James et Cyrille créent Yield Studio.  Notre objectif est d’utiliser la tech pour créer des innovations qui apportent de la valeur à la fois à l’utilisateur final et à la fois au business

+150

Produits digitaux construits pour des besoins B2B, B2C et internes

9,8/10

de NPS client depuis 2019. Nous construisons un partenariat sur la durée.

Expertises

Développement web & mobile

Product Management

Data & IA

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Co-fondateur & CPO

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Réussir le développement d'un logiciel en 8 étapes
Ce guide, c’est exactement ça : 8 étapes simples, concrètes, pour construire un logiciel métier qui sert vraiment. Pas un tunnel de dev. Pas une app “concept”. Un produit utile, piloté, livré, utilisé.
Cyrille
28/4/2025

Un décideur pose la question : “Pourquoi ça fait 6 mois qu’on développe… et qu’on n’a rien à montrer ?” C’est souvent là que le malaise commence.

Pas parce que l’équipe est incompétente. Mais parce que le projet s’est perdu dans les specs, les chantiers parallèles, les allers-retours de validation — et qu’on a oublié l’essentiel : le bon logiciel, ce n’est pas celui qui fait tout, c’est celui qui résout un vrai problème.

Chez Yield, on a vu passer des dizaines de projets qui patinaient… alors que les ingrédients étaient là : une équipe engagée, un budget solide, un objectif métier clair.

Ce qui manquait ? Un fil rouge. Une méthode. Une manière de construire pas à pas — avec du bon sens, et du feedback.

👉 Ce guide, c’est exactement ça : 8 étapes simples, concrètes, pour construire un logiciel métier qui sert vraiment. Pas un tunnel de dev. Pas une app “concept”. Un produit utile, piloté, livré, utilisé.

Prêt à construire mieux ? Let’s go.

Étape 1. Partir d’un vrai problème utilisateur, pas d’une intuition interne

Une bonne app ne commence pas par une to-do list de features. Elle commence par un irritant terrain, vécu, répété — que personne n’a encore bien résolu.

Avant de parler maquette ou stack technique, il faut répondre à une seule question :
👉 Quel problème concret on cherche à résoudre, pour qui, dans quel contexte ?

Et ça, on ne l’obtient pas dans une salle de réunion. On l’obtient :

  • en posant des questions ouvertes aux utilisateurs (sans chercher à valider une idée) ;
  • en observant leurs gestes et les contournements qu’ils ont mis en place (“je fais un copier-coller dans Excel, puis j’envoie un mail à Lucie…”) ;
  • en formulant clairement le besoin sous forme de Job To Be Done (JBTD) :
    “Quand je fais [situation], je veux [objectif] pour [bénéfice attendu].”

Sans ce travail, on développe un outil “intéressant”… mais pas nécessaire. Et c’est le meilleur moyen de se retrouver avec une app qui tourne — mais que personne n’utilise.

Ce qu’on pose chez Yield, dès la phase d’amorçage : un cadrage centré usage, pas fonctionnalités. Parce qu’un logiciel utile, c’est d’abord un logiciel qui résout quelque chose de tangible.

💡Pour bien formuler le problème à résoudre, rien ne remplace l’observation terrain. On détaille notre méthode pour identifier les bons irritants métier dans cet article sur l’analyse du travail des équipes.

Étape 2. Travailler avec une vision produit claire et partagée

Une vision produit, c’est un cap partagé, qui éclaire les décisions et aligne les équipes. Sans elle, on avance à vue. Avec elle, chaque choix trouve sa logique.

Une direction claire, pas un patchwork de besoins

Un bon logiciel métier ne naît pas d’un besoin exprimé par une équipe isolée. Il prend racine dans une vision claire — une direction que tout le monde comprend, partage… et peut challenger.

Sans cette vision, on finit vite avec un backlog qui grossit sans cap, un produit qui évolue par ajouts successifs, et des arbitrages flous entre ce qui est “urgent”, “important”, ou juste “bruyant”.

👉 Une vision produit bien posée, c’est :

  • Un cap business : pourquoi on lance ce logiciel ? Quel impact attendu sur l’organisation ?
  • Une cible utilisateur : pour qui on le construit — et quels irritants on cherche à résoudre en priorité ?
  • Une North Star claire : un indicateur simple qui dit si on avance dans la bonne direction (ex. : % de demandes traitées sans relance, temps moyen entre deux étapes clés…).

Une boussole produit, vivante et activée

Chez Yield, on aime formaliser cette vision sous forme de “boussole produit” dès les premières semaines. Pas pour faire joli. Mais pour avoir un document court, concret, que chaque équipe peut relire quand il faut trancher : “est-ce que cette évolution nous rapproche — ou nous éloigne — de notre but ?”

Et cette vision ne reste pas figée dans un coin de Notion. On la réactive à chaque sprint planning, à chaque rétro, à chaque discussion stratégique. Parce qu’un produit bien piloté, c’est un produit qui sait pourquoi il existe — et pourquoi il évolue.

💡Une bonne vision produit repose aussi sur des objectifs mesurables et partagés. On vous montre comment les définir efficacement dans cet article sur les bons objectifs produit.

Une vision alignée sur la réalité terrain… et technique

Une vision produit solide, c’est aussi une vision lucide sur l’environnement technique. Un logiciel métier ne vit jamais en silo : il s’insère dans un écosystème existant — souvent avec un ERP, un CRM, un outil maison.

Ces interconnexions sont rarement “plug and play”. Si on ne les identifie pas dès le départ, elles deviennent des freins imprévus : données manquantes, flux à reconstruire, dépendances mal anticipées.

👉 C’est pour ça qu’on pose très tôt chez Yield une cartographie des systèmes existants et des flux critiques. Pas pour faire de l’archi pour l’archi. Mais pour faire des choix réalistes — et éviter les plans sur la comète qui explosent à l’intégration.

Étape 3 – Prioriser par la valeur, pas par la facilité technique

Un bon backlog, ce n’est pas une to-do list géante. C’est une matrice de décision. Chaque ticket, chaque idée, chaque “ce serait bien de…” doit passer au filtre de la valeur métier. Sinon, vous risquez de livrer ce qui est rapide… mais pas forcément utile.

👉 L’objectif, c’est de trier. Froidement. Ce qui génère de l’impact utilisateur passe en haut. Ce qui rassure un stakeholder, mais n’apporte rien sur le terrain ? À challenger.

Voici ce que vous devez poser pour prioriser avec méthode et lucidité :

  • Une grille de scoring simple : le RICE Score reste une valeur sûre. Il combine portée (Reach), impact, confiance et effort. Et vous force à objectiver chaque critère.
  • Une matrice “effort / valeur” visuelle : parfaite en atelier de cadrage ou de grooming. Elle aide à repérer les quick wins, les “faux gros sujets”, et les véritables no-go.
  • Un échange régulier avec les utilisateurs métier : ils sont les mieux placés pour dire ce qui compte. Même un sujet techniquement simple peut être perçu comme inutile sur le terrain.
  • Une vraie capacité à dire non : la priorisation, ce n’est pas l’art d’empiler, mais celui de renoncer. Si tout est prioritaire, rien ne l’est.

Astuce Yield : lors du sprint planning, testez un “pitch inversé” – chaque feature doit être défendue en 2 minutes chrono : quelle valeur, pour qui, et pourquoi maintenant. Si ça ne tient pas la route, c’est que ce n’est pas mûr.

💡 La priorisation ne se décide pas sur un coin de table. Elle s’ancre dans un travail de cadrage solide, une compréhension des enjeux métiers, et une évaluation réaliste des ressources. On détaille notre méthode dans cet article dédié à la construction de roadmap produit.

Étape 4. Découper intelligemment en fonctionnalités livrables

Livrer un gros bloc après 3 mois de dev, ça fait joli dans un planning. Mais ça ne prouve rien.

Dans une logique produit, ce qu’on cherche, ce n’est pas de “finir un module”. C’est de livrer une première valeur, testable, compréhensible, utile — même si elle est incomplète. Et pour ça, il faut découper plus finement, plus intelligemment.

👉 Un bon découpage, c’est ce qui permet de créer un flux : on livre vite, on apprend vite, on ajuste vite. Et surtout, on réduit drastiquement les risques de déconnexion entre le besoin réel… et ce qui arrive en production.

Voici ce que vous devez poser pour éviter le “tout ou rien” :

  • Découpez en User Stories indépendantes. Pas des specs géantes, mais des scénarios utilisateur qui tiennent seuls.
  • Livrez des incréments testables. Pas besoin de couvrir tous les cas d’usage au début : une version “premier parcours complet” permet déjà de valider énormément.
  • Utilisez le slicing vertical. Plutôt que découper par couches techniques (back, front, design…), découpez par fonctionnalités utilisables. Même simples, elles doivent être testables de bout en bout.
  • Gardez un rythme de livraison visible. Si vous livrez toutes les 3 semaines mais que personne ne peut tester, vous perdez l’essentiel : le feedback.

Le découpage, ce n’est pas une étape de specs. C’est un levier de pilotage. Plus vous livrez tôt, plus vous apprenez, plus vous créez de la valeur métier réelle.

💡 Un bon découpage permet aussi de travailler plus intelligemment les maquettes et les tests. On vous montre ici comment transformer un besoin métier en parcours visuel cohérent.

Étape 5 – Intégrer les utilisateurs métiers en continu dans le cycle

Un logiciel métier, ça ne se conçoit pas pour les utilisateurs. Ça se conçoit avec eux.

Les embarquer tôt, c’est éviter les malentendus plus tard. Et poser les bases d’un produit qui trouve vraiment sa place.

Les faire entrer tôt dans le process… vraiment

Si les utilisateurs finaux (souvent issus du métier) découvrent le produit à la fin, c’est déjà trop tard. Les allers-retours s’enchaînent, les incompréhensions s’installent, et ce qui devait “simplifier le quotidien” devient un outil en plus — pas une solution.

👉 Pour éviter ça, il faut intégrer les utilisateurs métier tout au long du développement. Pas en spectateurs, mais comme contributeurs actifs.

Voici ce que vous devez poser pour en faire des alliés plutôt que des testeurs de dernière minute :

  • Des rituels partagés : ateliers de cadrage, revues de sprint, démos ciblées… L’objectif n’est pas de “valider”, mais de co-construire.
  • Une Definition of Done métier : chaque fonctionnalité n’est pas “terminée” tant qu’elle n’est pas validée par les usages réels.
  • Des retours qualifiés, pas anecdotiques : enregistrements de parcours, interviews rapides, verbatims collectés en continu.
  • Des binômes produit/métier : sur les sujets critiques, associer un utilisateur clé au PO pour affiner les specs en live.

Chez Yield, on intègre très tôt les retours terrain dans les tickets. Car un bug pour le métier n’est pas toujours un bug technique — c’est parfois juste un manque de clarté.

💡 Pour que l’intégration des utilisateurs soit réellement efficace, il faut savoir à qui parler, et sur quoi les faire réagir. On a détaillé notre méthode pour bien identifier les parties prenantes et leurs vrais besoins.

Préparer l’adoption, pas juste la livraison

Un bon produit n’est pas seulement fonctionnel. Il est compréhensible, adoptable, et utile pour ceux qui le vivent au quotidien. Et ça ne se joue pas uniquement en phase de développement. L’appropriation post-livraison fait partie du projet.

Voici ce que nous mettons en place systématiquement pour favoriser l’adoption terrain :

  • Une formation ciblée : format court, concret, adapté au niveau des utilisateurs (démos, pas à pas, cas réels)
  • Une documentation utile : accessible, vivante, et intégrée là où les utilisateurs en ont besoin
  • Un support lisible : qui contacter, par quel canal, avec quel niveau de réponse attendu

Ce n’est pas un bonus. C’est la dernière ligne droite pour sécuriser l’impact métier réel.

Étape 6. Livrer en production sans prendre de risques

Une mise en production, ce n’est pas un “grand saut” à faire d’un bloc. C’est un processus maîtrisé, où vous séparez clairement le moment où le code est livré… de celui où la fonctionnalité est activée pour les utilisateurs.

👉 Le bon réflexe, c’est de livrer souvent, par petites touches, sans stress — grâce à une stratégie de déploiement progressive.

Voici ce que vous devez mettre en place pour ne pas livrer à l’aveugle :

  • Des Feature Flags : vous livrez la fonctionnalité en prod, mais elle reste inactive tant qu’elle n’est pas validée. Idéal pour faire des tests ciblés ou des activations par lot.
  • Des Canary Releases : vous activez progressivement la nouvelle version, sur un segment limité d’utilisateurs (5 %, 20 %, 50 %…) pour surveiller les effets et corriger si besoin.
  • Du Blue-Green Deployment : deux environnements de prod en miroir. Vous basculez de l’un à l’autre en quelques secondes, en cas de bug critique ou de rollback.
  • Des Go/No Go métier : certaines features critiques doivent passer une validation métier avant activation. Pas une formalité — un vrai check opérationnel.

Résultat : vous gardez la main sur ce que voit l’utilisateur, même si le code est déjà en prod. Moins de stress côté équipe, plus de sécurité côté produit.

Ce n’est pas du luxe. C’est ce qui vous permet d’itérer vite… sans exploser la qualité.

💡 Vous voulez éviter les déploiements sous tension ? On vous détaille ici comment concevoir une stratégie de mise en prod progressive, sans effet tunnel.

Étape 7 – Travailler en collaboration fluide entre produit, tech et design

Un bon produit ne sort jamais d’une suite de validations en cascade. Il naît de la co-construction. Et ça, ce n’est pas une question d’outils, mais de posture collective.

👉 Trop d’équipes continuent à fonctionner en silos : le produit rédige une spec, la tech implémente “ce qui est possible”, le design ajuste a posteriori. Résultat ? Des tensions, des itérations dans le vide, et une perte de sens.

Chez Yield, on recommande une organisation centrée sur un trio clé, impliqué ensemble du cadrage à la livraison :

  • Le Product Manager porte la vision et le cap : pourquoi on fait, pour qui, et avec quel impact attendu.
  • Le Lead Dev garantit la faisabilité, anticipe les contraintes techniques et porte la qualité long terme.
  • Le Designer traduit l’intention produit en expérience fluide, testable, compréhensible par l’utilisateur final.

Ce trio doit intervenir dès les premières phases (cadrage, atelier d’impact, arbitrage des MVPs), pas seulement au moment de “produire”.

Pour rendre cette collaboration fluide, vous pouvez mettre en place :

  • Un rituel de kick-off commun pour chaque sprint ou nouveau sujet ;
  • Un refinement croisé, où produit, tech et design challengent ensemble les specs et l’impact attendu ;
  • Une présentation des choix UX/UI à chaud, avant que le dev n’ait commencé à coder une feature qui ne tiendra pas la route.

Un bon indicateur : si votre développeur découvre le design dans le ticket Jira, ou si votre designer ne comprend pas pourquoi “ça a été développé comme ça”… il est temps de revoir vos circuits.

💡 Chez Yield, on pense que le trio Produit / Tech / Design doit être structuré dès le départ. On a formalisé ici les bons réflexes pour fluidifier cette collaboration.

Étape 8 – Installer une vraie culture de l’apprentissage continu

Une app n’est jamais “terminée”. Ce qui fait la différence entre un produit qui stagne et un produit qui progresse, ce n’est pas (juste) le nombre de releases. C’est la capacité à apprendre. Vraiment.

Observer le réel, pas juste le planning

👉 Dans les projets bien pilotés, chaque itération est une opportunité d’améliorer l’expérience utilisateur, de corriger un angle mort, ou d’optimiser les performances.

Mais pour ça, il faut poser un cadre clair, et surtout : rendre l’apprentissage actionnable.

Voici les bonnes pratiques à intégrer dès le départ :

  • Monitorer ce qui se passe en prod, sans attendre les retours utilisateurs. Temps de chargement, taux de clic, crashs, erreurs serveur… ce sont vos signaux faibles.
  • Structurer les feedbacks : tickets de support, verbatims utilisateurs, entretiens métier. Le but, ce n’est pas de collecter tout — c’est d’identifier ce qui revient, ce qui coince, ce qui ralentit.
  • Organiser des temps de recul : au-delà de la rétro dev, une vraie rétro produit toutes les 4 à 6 semaines. Ce qu’on a appris, ce qui mérite d’être challengé, ce qu’on veut tester ensuite.

💡Un produit qui apprend, c’est un produit qui vit. Pour vous aider à suivre l’usage réel et ajuster sans attendre, on a détaillé ici notre méthode.

Poser des KPIs utiles dès le sprint… et au-delà

Une bonne habitude : intégrer 1 KPI d’usage, 1 KPI de perf, et 1 KPI de satisfaction dans chaque sprint. Pas pour “faire joli”, mais pour piloter ce qui compte vraiment.

Mais l’apprentissage ne s’arrête pas à la fin du sprint 12. Un produit qui apprend… c’est aussi un produit qu’on continue d’écouter à M+6, M+12.

Pour ça, on pose des indicateurs de succès long terme dès la conception :

  • Des KPIs de récurrence : taux d’usage actif, fréquence par profil, taux de rétention
  • Des métriques métier concrètes : gain de temps, baisse des erreurs, fluidité des process
  • Des signaux faibles : baisse d’usage, hausse des tickets, contournements qui émergent

Un pic d’usage à la mise en prod, c’est bien. Mais la vraie réussite, c’est un usage régulier, durable, intégré.

En résumé — Les 8 réflexes d’un projet logiciel bien mené

Un bon logiciel n’est pas juste bien codé. Il est pensé pour résoudre un vrai problème, construit avec les bonnes personnes, et livré avec méthode. Voici les 8 réflexes à garder en tête pour faire les bons choix à chaque étape :

  1. Partir d’un problème utilisateur clair, pas d’une intuition vague. C’est la seule façon de produire de la valeur réelle — pas du fonctionnel vide.
  2. Travailler avec une vision produit partagée, qui aligne les équipes et guide chaque décision, du premier wireframe au dernier ticket Jira.
  3. Prioriser par la valeur, pas par la facilité ou la visibilité. C’est ce qui évite la dette fonctionnelle… et le backlog qui enfle sans impact.
  4. Découper intelligemment les fonctionnalités, pour livrer petit à petit, tester plus tôt, et apprendre plus vite.
  5. Intégrer les utilisateurs métier dès le départ, dans les ateliers, les tests, les arbitrages. Ils ne sont pas “consultés”, ils co-construisent.
  6. Soigner la mise en production, en la rendant progressive, pilotée, maîtrisée. Pour livrer sans stress… et sans surprise.
  7. Faire collaborer produit, tech et design en continu, pas en cascade. C’est le seul moyen d’éviter les silos et les specs hors sol.
  8. Adopter une vraie culture d’apprentissage, où le produit évolue parce qu’on l’observe, on le challenge, et on l’écoute.

👉 Vous voulez cadrer votre projet logiciel avec méthode, sécuriser vos choix et construire un produit qui délivre vraiment ? Chez Yield, on vous aide à poser des fondations solides — et à les faire grandir sprint après sprint. Parlons de votre projet.

2025 : Le modèle classique de développement logiciel ne fonctionne plus
Cyrille
15/4/2025

Je suis Cyrille, co-fondateur de Yield Studio. À travers cette série de contenus, je partage ce que nous vivons au quotidien dans le développement logiciel, web et mobile. L’objectif ? Offrir aux DSI, CTO, responsables digitaux – et à tous ceux qui s’intéressent à la construction de produits numériques – des retours d’expérience concrets, actionnables, ancrés dans la réalité de 2025.

On commence avec un sujet brûlant : la crise du développement logiciel. Pourquoi tant de projets échouent ? Que faut-il changer ? Et comment s’adapter concrètement dans les mois qui viennent ?

1. Comment on constate une crise du développement logiciel ?

Le constat est sans appel. Selon le Standish Group, seuls 29 % des projets IT sont livrés avec succès. Plus de la moitié dépassent les budgets et les délais. Près d’un projet sur cinq échoue complètement. Les entreprises investissent dans leur transformation digitale, mais peinent à livrer des produits rentables.

Plusieurs symptômes traduisent cette crise :

  • Des projets hors de contrôle, avec un surcoût moyen de 45 % et des cycles de développement qui s’étendent sur 11,5 mois.
  • Une complexité technique croissante qui freine l’innovation : les développeurs passent 42 % de leur temps à gérer la dette technique (Stripe).
  • Une pénurie mondiale de talents : d’ici 2030, il manquera 85 millions de développeurs selon Korn Ferry.
  • Des logiciels qui ne répondent pas aux besoins utilisateurs, souvent livrés trop tard ou inexploitables.
  • Une mutation structurelle avec l’essor du SaaS, du low-code et de l’IA, qui redistribue les cartes.

Le modèle traditionnel ne fonctionne plus. Il doit évoluer rapidement.

2. Les trois causes profondes de la crise du développement logiciel

Une gestion de projet inefficace

De nombreux projets démarrent avec des objectifs flous : "tester une techno", "faire un MVP", sans indicateurs de succès définis. Cela revient à acheter un bien immobilier sans se poser la question de sa rentabilité. Résultat : les équipes naviguent à vue, empilent des fonctionnalités, et peinent à définir une version livrable.

Autre problème : l’explosion incontrôlée du périmètre. Beaucoup d’équipes veulent tout intégrer dès le départ. Ce phénomène, connu sous le nom de "scope creep", transforme un projet de quelques mois en impasse.

Enfin, la dette technique s’accumule rapidement. La pression des délais pousse à faire des compromis sur l’architecture, le code devient difficilement maintenable, et l’innovation ralentit. Ce cycle est auto-alimenté : mauvaise gestion → dette → ralentissement → échec.

Une pénurie de développeurs et des conditions de travail dégradées

Le marché est tendu, mais la crise ne vient pas que du manque de talents. Elle vient aussi des conditions dans lesquelles on leur demande de travailler.

Lors de nos recrutements, les mêmes raisons reviennent : surcharge de travail, délais irréalistes, empilement de fonctionnalités sans vision produit, code legacy impossible à reprendre. Ce contexte pousse les meilleurs profils à partir.

Et chaque départ fait perdre une connaissance précieuse du projet. Les remplaçants peinent à reprendre un code mal documenté. La productivité chute, les délais s’allongent, et les coûts explosent.

Un modèle de développement qui ne répond plus aux attentes actuelles

En 2025, un projet digital ne peut plus attendre deux ans pour prouver sa rentabilité. Pourtant, nombre d’organisations s’accrochent à des méthodologies rigides, des stacks lourdes, des cycles en cascade.

En parallèle, le low-code et le no-code offrent des alternatives viables pour prototyper rapidement. Ce ne sont pas des menaces pour les développeurs, mais des outils complémentaires. Bien intégrés, ils permettent de tester des idées sans alourdir les plannings de développement.

L’IA joue aussi un rôle croissant. Des outils comme GitHub Copilot assistent les développeurs, réduisent le temps passé sur les tâches répétitives, et facilitent la documentation. L’objectif n’est pas de remplacer les humains, mais de leur permettre de se concentrer sur les vrais défis.

3. Ce qui va changer pour les entreprises en 2025

Un pilotage plus rigoureux des projets

Les Proof of Concept devront désormais s’appuyer sur des KPI concrets (utilisateurs actifs, taux d’adoption, impact business). Les cycles d’itération seront courts, ciblés, avec des objectifs mesurables. Finis les projets sans cap clair.

Les budgets IT seront alignés avec les résultats. Chaque ligne de développement devra justifier son retour sur investissement.

Une adoption massive des outils low-code, no-code et IA

Les équipes métiers vont s’équiper d’outils pour créer elles-mêmes des applications simples. Les développeurs devront orchestrer ces outils, intégrer les briques no-code dans des systèmes complexes, et faire des choix technologiques plus productifs.

Chez Yield Studio, par exemple, nous utilisons Laravel avec TallStack (Livewire + FluxUI) pour accélérer la mise en production sans sacrifier la qualité.

Des outils IA qui deviennent des standards dans les équipes techniques

GitHub Copilot, les tests automatisés, la génération de documentation : tout cela va s’industrialiser. Les mises en production devront être plus fréquentes, plus fiables. Les tests automatisés remplaceront les longues campagnes manuelles.

Mais cette rapidité soulève un nouveau défi : la sécurité.

Un cadre réglementaire plus exigeant sur la cybersécurité

Avec l’accélération du développement, les failles de sécurité se multiplient. En 2025, des textes comme DORA, NIS2 ou les normes ISO vont imposer des exigences strictes. Il faudra intégrer la sécurité dès la conception ("Security by Design"), avec des audits réguliers et des architectures Zero Trust.

4. Comment s’adapter concrètement à cette nouvelle époque ?

Voici quatre leviers immédiats à activer.

Se poser les bonnes questions dès le début

Avant d’engager des ressources, identifiez les hypothèses clés à valider, les indicateurs de succès, et les signaux de non-viabilité. Évitez les projets "sympas" mais sans impact.

Tester avant d’industrialiser

Un prototype, même imparfait, permet de valider une idée. Utilisez le no-code ou le low-code pour avoir un retour utilisateur rapide. Ce n’est qu’après validation que vous engagez un vrai budget de développement.

Définir un périmètre clair et le respecter

Priorisez à l’aide de méthodes comme MoSCoW. Mieux vaut livrer une version simple mais fonctionnelle que de viser la perfection… et ne rien livrer du tout.

Aligner toutes les parties prenantes

Tech, produit, métiers : tout le monde doit avancer dans la même direction. Dès le lancement, mettez en place des routines d’alignement, des outils de collaboration, et un processus de décision clair.

Comment mettre tout cela en place ?

Recruter des profils expérimentés

Si vous avez les moyens, constituez une équipe interne avec des profils seniors capables de structurer les projets. Mais ces profils sont rares, chers, et difficiles à retenir.

Faire appel à des experts indépendants

Un regard extérieur peut débloquer une situation, apporter une méthodologie, et accélérer la mise en production.

Travailler avec une équipe structurée

C’est notre approche chez Yield Studio. Nous accompagnons les entreprises dans la structuration, la conception et le développement de logiciels. Notre méthode : lancer vite, livrer un produit qui marche, et itérer à partir du réel.

Conclusion : passez à l’action maintenant

Le monde ne vous attendra pas. Le marché évolue, les outils progressent, et les attentes des utilisateurs aussi. Rester compétitif en 2025 implique d’évoluer. Pas dans six mois. Pas l’année prochaine. Maintenant.

La vraie question n’est plus "faut-il changer", mais "comment allez-vous le faire ?".

Évaluer l’impact business du logiciel et son ROI
Dans un environnement où chaque ressource compte, un produit métier n’a pas droit à l’approximation. S’il ne livre pas de gains concrets — et mesurables —, il est vite abandonné, puis discrédité.
Cyrille
10/4/2025

Une DSI met en production un nouveau portail de gestion des commandes internes.
3 mois de dev, une UX clean, tout est en place.

Mais 4 semaines après le go-live ? Les équipes terrain continuent d’envoyer leurs demandes… par email. Le service achats n’a plus de vue claire sur les volumes. Et le directeur logistique commence à demander : “Pourquoi on a investi là-dedans ?”

Le logiciel marche. Mais il ne sert pas. Et surtout : il ne prouve rien.

Dans un environnement où chaque ressource compte, un produit métier n’a pas droit à l’approximation. S’il ne livre pas de gains concrets — et mesurables —, il est vite abandonné, puis discrédité.

Ce qu’on vous propose ici, c’est un guide clair pour passer du “ça tourne” à “ça délivre”.

  • Quels KPIs poser pour objectiver l’impact réel.
  • Comment calculer (vraiment) un ROI qui tient en COPIL.
  • Quelles actions déclencher quand l’usage stagne ou dérive.

📌 Et si vous avez cadré proprement votre logiciel métier, cette étape devient naturelle : on mesure ce qu’on a construit pour changer.

1. Des KPIs utiles… ou rien

Un logiciel métier n’a pas besoin de 15 dashboards. Il a besoin de 3 à 5 indicateurs qui disent l’essentiel : est-ce qu’on a réellement gagné en efficacité, en qualité, en sérénité métier ?

Mais attention : si vous n’avez pas défini le bon cap dès le départ, vous allez mesurer… dans le vide.
👉 On part ici du principe que vous avez déjà cadré vos objectifs avec méthode.

Productivité : est-ce que vos équipes vont plus vite ?

Premier point à observer : la vitesse d’exécution.

Votre logiciel est censé faire gagner du temps, fluidifier des process, réduire les frictions. Il faut donc comparer, très concrètement, l’avant et l’après :

  • Combien de temps prend une tâche clé avant/après outil ?
  • Combien d'étapes manuelles ont été supprimées ?
  • Est-ce que chaque collaborateur peut traiter plus de dossiers, de demandes, de validations dans le même temps ?

💡 Exemple : La validation d’un congé passait par 3 mails et un tableau partagé. Désormais, c’est 1 clic sur mobile. Temps moyen divisé par 4.

Rentabilité : est-ce que vous économisez des ressources ?

Derrière la productivité, il y a des coûts.

Un bon logiciel ne crée pas seulement du confort — il permet de redéployer des ressources, d’éviter des erreurs coûteuses, de faire plus avec autant.

Les bons réflexes à poser :

  • Est-ce que vous économisez du temps homme ? → Multipliez par le coût horaire moyen.
  • Est-ce que vous réduisez les erreurs ? → Regardez combien elles coûtaient (rework, litiges, retard…).
  • Est-ce que vous évitez un recrutement ou une surcharge ponctuelle ?

💡 Exemple : En automatisant la génération des bons de commande, une équipe évite 15h/semaine de ressaisie manuelle → gain annuel estimé : 20 000 €.

Adoption : est-ce que vos utilisateurs s’en servent (vraiment) ?

Le piège classique : un logiciel bien conçu… mais peu utilisé.

Un bon indicateur d’impact business, c’est aussi le taux d’adoption réel, et pas juste les retours enthousiastes en réunion.

Quelques signaux utiles à suivre :

  • Le pourcentage d’utilisateurs actifs chaque semaine
  • Le temps de prise en main moyen (ou le nombre de demandes de support)
  • Les retours concrets via des surveys ou entretiens (CSAT, eNPS, verbatims)

💡 Exemple : Après 3 semaines, seuls 30 % des commerciaux utilisent le nouveau CRM. En cause ? Une UX jugée trop complexe. Résultat : retour partiel au Google Sheet d’avant.

Ce qui compte, ce n’est pas “combien ça coûte” mais “combien ça rapporte”

Avant d’estimer le ROI, vous devez poser ces repères.

  • Ce que vous gagnez en temps, en fiabilité, en efficacité.
  • Ce que vous évitez en coûts cachés ou en pertes de productivité.

Et surtout : suivez ces indicateurs avant (situation initiale), pendant (courbe d’adoption) et après (impact réel). Sans ça, impossible de piloter — ou de convaincre.

Le mot d’expert

“Trop d’équipes s’enferment dans des KPIs techniques (nombre de connexions, bugs, etc.). C’est utile… mais secondaire. Ce qu’on traque en priorité chez Yield, c’est l’effet business. Par exemple : une tâche qui passait de 20 à 8 minutes. C’est ça qu’on fait remonter au COMEX — pas juste des jolis graphes.”

Étape 2 – Calculer un ROI qui parle métier (pas juste finance)

Un logiciel métier n’est pas une “dépense IT”. C’est un levier de productivité. Un bon outil interne coûte, oui — mais surtout, il fait gagner : du temps, de la fiabilité, de la capacité opérationnelle.

La vraie question, ce n’est donc pas “combien ça a coûté” mais “combien ça a rapporté — concrètement”.

Le ROI, une formule simple (mais à remplir intelligemment)

La formule est connue : ROI = (gains générés – coût total) / coût total

Mais ce qui fait la différence, c’est la précision avec laquelle on évalue ce qu’on met dedans. 

On pense aux économies directes (temps gagné, erreurs évitées, effectifs optimisés). Mais il ne faut pas oublier les gains plus diffus — mais tout aussi stratégiques :

  • Une baisse du turnover, car les irritants du quotidien ont disparu.
  • Un onboarding accéléré, grâce à un outil plus intuitif.
  • Moins de tensions inter-équipes, parce que les workflows sont enfin clairs et partagés.
  • Une image employeur renforcée, avec des outils modernes et performants.

👉 Ces bénéfices n’apparaîtront pas dans un tableur à la ligne “€ gagnés”. Mais ils comptent dans l’équation business. Et ils font souvent la différence entre une app “rentabilisée”… et une app réellement adoptée, qui transforme le quotidien.

Ce que vous devez comptabiliser côté “coûts”

Pas juste le budget de développement affiché dans la facture. Il faut inclure :

  • Coûts directs : développement, licences, hébergement, maintenance, intégrations.
  • Coûts indirects : formation des utilisateurs, support IT, onboarding, courbe d’apprentissage.
  • Coûts masqués : surcharge des équipes projet, bugs critiques à corriger, interruptions en production.

💡 Exemple : un projet à 80k€ peut facilement mobiliser l’équivalent de 20k€ de charge interne côté client. Il faut en tenir compte.

Ce que vous devez valoriser côté “gains”

Un logiciel ne crée pas de chiffre d’affaires direct — mais il permet de produire plus, mieux, plus vite.

Voici les gains à valoriser :

  • Temps économisé : une tâche qui passe de 30 min à 10 min, x fois par semaine, x utilisateurs.
  • Erreurs évitées : moins de saisies manuelles = moins de litiges, de reprises, de support.
  • Ressources redéployées : un temps libéré peut être utilisé pour des tâches à plus forte valeur.
  • Accélération des délais : production, validation, facturation… tout ce qui impacte le cash.

💡 Exemple : une automatisation qui évite 2 jours/homme par semaine = 700h/an. À 45€/h, cela représente 31 500 € d’économie potentielle par an.

Comment s’assurer que votre ROI est crédible

Le piège classique : des hypothèses trop optimistes, ou trop théoriques.

Pour rendre votre calcul actionnable :

  • Appuyez-vous sur des données réelles (temps avant/après, erreurs constatées, fréquence d’usage).
  • Comparez avec un scénario “sans outil” (ou outil précédent).
  • Faites valider vos hypothèses par les équipes concernées.

Et surtout : ne présentez pas un ROI comme un chiffre final, mais comme un indicateur d’alignement business. C’est ce qui permet d’arbitrer, de réinvestir, ou de corriger le tir.

Étape 3 – Suivre l’usage réel (pas les intentions) et ajuster dès le terrain

Un logiciel métier n’est pas adopté parce qu’il est livré. Il l’est parce qu’il s’intègre aux pratiques. Parce qu’il fait gagner du temps — ou au moins n’en fait pas perdre. Et ça, ça ne se mesure pas à la louche.

Voici comment éviter que votre app termine en icône oubliée, et comment en faire un vrai levier opérationnel pour vos équipes.

Mesurez l’usage au bon endroit

Inutile de noyer vos dashboards de métriques. Ce qu’il vous faut, c’est une poignée d’indicateurs bien ciblés pour voir si le logiciel est réellement utilisé, et comment.

Chez Yield, on démarre avec ceux-là :

  • Le taux d’usage actif : combien d’utilisateurs cibles utilisent régulièrement l’app ?
  • La complétion des parcours critiques : combien vont au bout des actions clés (création, validation, export…) ?
  • La fréquence d’utilisation : est-ce que l’outil devient un réflexe hebdo ou mensuel ?
  • Le ratio temps passé / valeur délivrée : un temps de session long peut aussi signaler un problème de clarté.

Ce suivi se fait dès les premières semaines post-livraison, pas “plus tard quand on aura du recul”.

Comprenez pourquoi ça bloque (quand ça bloque)

Un non-usage n’est jamais neutre. Si les utilisateurs ne vont pas au bout, il faut creuser — avec méthode.

Plusieurs angles permettent d’identifier les vraies sources de friction :

  • Les parcours abandonnés ou complexes (multi-clics, validations mal placées, données mal comprises…)
  • Les retours terrain (via support, form, Slack…) qui indiquent une incompréhension ou un irritant répété
  • Le silence : aucun retour = souvent aucun usage. Les utilisateurs ont contourné le problème au lieu de le signaler.

Le but n’est pas de tout revoir, mais d’identifier ce qui empêche d’adopter — même une feature bien conçue peut rester ignorée si mal intégrée.

Corrigez peu, mais montrez que vous corrigez

Une fois les premiers signaux captés, pas besoin d’attendre une version 2 pour réagir. De petites évolutions bien ciblées peuvent changer la donne.

Voici ce qui fait souvent la différence :

  • Revoir un libellé flou ou une action cachée ;
  • Raccourcir un parcours, même de 2 clics ;
  • Lancer une mini-formation usage avec un cas concret en live ou en vidéo ;
  • Rendre visible les améliorations — avec un message en onboarding ou dans l’interface : “Suite à vos retours…”

L’adoption se gagne aussi sur le terrain de la confiance. Si les users voient que leurs retours ont un effet, ils s’investissent plus.

🛠 Pour aller plus loin sur le pilotage post-livraison, on a décortiqué les bons réflexes dans cet article : Suivre l’adoption d’un logiciel métier et ajuster les features selon les usages.

Cas client – Quand le logiciel ne “remplace pas Excel” : il transforme un service

Le service achats d’un groupe industriel multi-sites tourne à flux tendu. Chaque semaine, des dizaines de demandes internes tombent : fournitures, prestations, matériel terrain. Le problème ? Tout arrive par email. Zéro standardisation, zéro suivi, et des heures perdues à chercher “où en est la commande de Marseille”.

Quand ils nous sollicitent, le brief est simple : remplacer les mails par un outil.
Notre objectif, lui, va un cran plus loin : réduire la charge, fiabiliser le suivi, fluidifier les validations — sans alourdir les équipes terrain.

Ce qu’on construit

Dès la phase de cadrage, on identifie les vraies douleurs :

  • Trop de canaux, pas de visibilité.
  • Des validations manuelles dispersées.
  • Des relances incessantes pour savoir “où ça en est”.

On conçoit donc un outil simple, clair, et totalement intégré aux pratiques existantes.
Tunnel de demande guidé, suivi en temps réel, notifications ciblées : chaque brique sert une promesse claire — plus besoin de relancer pour suivre une commande.

Mais surtout, on ne se contente pas de livrer.
Dès la V1, on pose les bons indicateurs pour suivre l’impact réel :

  • Délai de traitement d’une demande.
  • Taux d’usage actif (vs. email).
  • Niveau de satisfaction terrain.

Et une règle : pas de nouvelle feature sans usage mesuré.

Ce que ça change (chiffres à l’appui)

Au bout de 2 mois, les résultats sont nets :

  • 85 % des demandes passent par l’outil (contre 12 % avant).
  • Le délai moyen passe de 7 jours à 2,4 jours.
  • Le support achats économise 1 jour/homme par semaine.
  • Et côté terrain ? “C’est fluide. On fait une demande, on sait où elle en est. Et c’est tout.”

Côté métier, on constate aussi :

  • Moins de litiges, grâce à des validations mieux tracées.
  • Une adoption solide, car le gain est visible dès la première utilisation.

“Avant, je passais mon temps à relancer les gens. Aujourd’hui, tout est clair, visible, et je ne me demande plus si ma commande est perdue dans un fil d’emails.”
— Responsable logistique, site Sud

Ce projet n’a pas changé la donne parce qu’on a “développé une app”. Il a changé la donne parce qu’on a piloté l’impact produit dès le départ.
👉 Un outil utile, adopté, rentable — et qui tient dans la durée, parce qu’il répond à un vrai usage métier.

Ce qu’on mesure s’améliore. Ce qu’on suit s’optimise. Ce qu’on ignore... finit à la poubelle.

Un logiciel métier n’est jamais “bon” en soi. Il est bon s’il produit un impact réel. Moins d’erreurs. Moins de ressaisies. Plus de temps utile. Et surtout : une adoption naturelle par celles et ceux qui l’utilisent au quotidien.

Mais ça, vous ne pouvez pas le deviner. Vous devez le mesurer. Suivre ce qui bouge (ou pas). Comprendre ce qui freine. Et ajuster ce qui coince.

👉 Le ROI n’est pas un exercice comptable à faire en fin de projet. C’est un outil de pilotage continu.

Quelques principes à garder en tête :

  • Les bons KPIs sont ceux qui reflètent des usages — pas des hypothèses.
  • Le ROI ne tient pas dans une formule toute faite : il dépend de ce que vous comptez… et de ce que vous oubliez.
  • L’adoption, ça se travaille : par le suivi, par le design, par l’ajustement en continu.

Un bon logiciel métier, c’est celui qui fait gagner. Gagner du temps, de la clarté, de la fiabilité. Pas juste celui qui “marche”.

Besoin d’un œil externe pour poser des indicateurs utiles et détecter les vrais freins à l’adoption ? Chez Yield, on vous aide à piloter ce que vous livrez — pour livrer ce qui compte.

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La réponse à vos questions

Qu'est-ce qu'une agence de développement logiciel orientée métier ?
Yield Studio est spécialisée dans le développement de solutions sur-mesure qui viennent compléter vos systèmes existants. Nous concevons des logiciels qui optimisent vos processus internes, en intégrant des fonctionnalités spécifiques à vos besoins métiers, là où les systèmes standards ne suffisent pas. Notre agence développement logiciel est réputée pour ses standards de qualités très élevés.
Quels types de logiciels peuvent être développés pour usage interne ?
Nous développons des solutions personnalisées qui s’intègrent parfaitement à vos outils actuels, qu'il s'agisse de gestion des stocks, de suivi des performances, de workflows automatisés ou de tableaux de bord personnalisés. L'objectif est d'améliorer l'efficacité des équipes en proposant des fonctionnalités parfaitement adaptées à vos processus.
Quels sont les avantages de travailler avec Yield Studio sur ce type de projet ?
Notre approche de développement logiciel sur-mesure permet de créer des outils qui répondent précisément aux besoins de vos équipes internes. Cela se traduit par une meilleure productivité, une réduction des tâches manuelles répétitives, et une fluidité accrue dans la gestion quotidienne de vos opérations. Nous vous accompagnons à chaque étape, depuis l’analyse des besoins jusqu’à l’intégration complète dans votre environnement existant.
Combien coûte le développement d'une solution personnalisée ?
Le coût dépend des fonctionnalités spécifiques et du niveau d'intégration requis. Après une phase d’analyse approfondie, nous proposons un devis clair et adapté à votre budget. Nous nous engageons à fournir un retour sur investissement mesurable en optimisant vos processus métier. Nos projets débutent à partir de 40k€, avec un focus sur la création de valeur pour votre entreprise.
Combien de temps faut-il pour développer une solution interne sur-mesure ?
Le temps de développement dépend de la complexité de la solution et du niveau d'intégration souhaité. Cependant, grâce à notre méthodologie agile, nous livrons des solutions par itérations, ce qui vous permet de commencer à utiliser certaines fonctionnalités rapidement tout en ajustant le développement en fonction de vos retours. En 3 mois nous faisons en sorte de sortir une première itération.
Quelle méthodologie utilisez-vous pour ces projets ?
Nous utilisons une approche agile, avec une phase initiale de "Discovery" pour bien comprendre vos besoins métiers et les fonctionnalités manquantes. Ensuite, lors de la phase de "Delivery", nous nous concentrons sur l’intégration et l’évolution progressive des solutions, tout en maintenant un dialogue constant avec vos équipes. Nous assurons un suivi post-lancement avec des services de maintenance et d’évolution. Nous garantissons ainsi que votre logiciel continue de répondre à vos besoins à mesure que votre organisation évolue, tout en optimisant la performance de vos outils au fil du temps.
Qu’est-ce qui différencie votre code ?
Un bon produit, c’est aussi un bon code. Chez Yield, la qualité n’est pas une option, c’est un levier de vitesse.
On suit des standards stricts dès la première ligne : architecture modulaire, naming clair, tests automatisés, revues croisées systématiques.
Chaque projet est piloté par les DORA Metrics : fréquence de déploiement, délai de mise en prod, taux d’échec…
Résultat ? Un code propre, maintenable, scalable.
Pas de dette technique cachée. Pas de refonte dans 6 mois. Un bon code, c’est moins de bugs, plus de fluidité, et des évolutions qui ne cassent rien.
Comment assurez-vous de livrer rapidement les logiciels ?
Un bon logiciel livré trop tard… ne sert à rien. Chez Yield, on réduit le délai entre idée et mise en prod grâce à notre Lean Lab'® : design sprint express, cycles courts, itérations rapides. On priorise les fonctionnalités à forte valeur dès le départ, pour livrer un MVP en quelques semaines, pas en plusieurs mois. Le tout porté par une méthodologie agile, des feedbacks utilisateurs intégrés en continu et une automatisation des tests/déploiements. Moins d’allers-retours, plus d’impact. Vous avancez vite, sans sacrifier la qualité.
Quelles sont vos spécialités techniques ?
Pas de stack imposée. On choisit les bonnes technos pour les bons usages, selon votre besoin logiciel, vos équipes et vos enjeux de scalabilité.
Nos technos phares :
- Next.js pour le SEO et les apps performantes côté front.
- Node.js pour les traitements temps réel et APIs légères.
- Laravel & Symfony pour des backends solides, structurés et maintenables.
- React & Vue.js pour des interfaces fluides, modulables, évolutives.Rust, Go ou Python selon les besoins spécifiques (performance, IA, scripting…).
Mais au-delà des outils, c’est la cohérence d’architecture et la qualité du code qui font la différence. On pense produit avant de penser techno.

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