PHP
Langage incontournable soutenu par ces deux frameworks Laravel & Symfony
Basés à deux pas de l’Opéra, nous accompagnons les entreprises parisiennes à concevoir et déployer rapidement leurs logiciels internes avec un niveau d’exigence technique irréprochable.

Chez Yield Studio, nous ne livrons pas des fonctionnalités, mais des outils adoptés. En nous implantant à Paris, nous avons voulu nous rapprocher des équipes produit et DSI qui cherchent un partenaire capable d’allier exigence technique, vitesse de livraison et vision utilisateur.
Notre objectif n'est pas simplement de développer une liste de fonctionnalités. Nous visons l'adoption des utilisateurs et l'atteinte de vos objectifs business (augmentation de la productivité ou de la satisfaction clients, augmentation des ventes, ...).
Nous ne considérons pas les contraintes métiers comme des freins, mais comme des leviers d’innovation. Et c’est pour ça que nos partenaires à Paris — grands groupes, ETI ou scale-ups — nous font confiance.




Yield Studio, agence experte en développement de logiciels sur-mesure, est implantée au cœur de Paris, dans le 9e arrondissement. Notre équipe parisienne accompagne les entreprises locales — ETI, grands groupes et scale-ups — dans la conception de logiciels métiers performants, robustes et parfaitement intégrés à leur SI.
Que vous soyez basé à Paris, Levallois, Boulogne, La Défense ou en Île-de-France, nous vous accompagnons sur vos enjeux digitaux : création de logiciels internes, refonte applicative, intégration à vos ERP/CRM. Faites confiance à Yield Studio Paris pour accélérer vos projets numériques tout en garantissant une exigence technique et métier de haut niveau.
Depuis plus de 6 ans, nous accompagnons les entreprises dans leurs défis de transformation numérique. À Paris comme ailleurs, notre mission est claire : concevoir des logiciels sur-mesure, robustes et parfaitement intégrés à vos SI.
conçus pour des environnements complexes (ERP, CRM, SSO, PIM...)
que Yield Studio accompagne les DSI et les dirigeants dans leurs projets de digitalisation sur-mesure.
d’utilisateurs accédant chaque mois aux logiciels que nous avons créés pour nos clients.
traitées chaque jour pour connecter vos logiciels métiers aux SI existants.

Nous écrivons un code de qualité dès le départ pour aller plus vite ensuite

Nous identifions les fonctionnalités différenciantes pour les utilisateurs finaux

Nous mettons très rapidement en production les fonctionnalités grâce à notre Lean Lab’ ®
Nous concevons des outils métiers pensés pour vos cas d’usage spécifiques à Paris ou multi-sites, qu’il s’agisse de compléter un ERP, automatiser un processus, ou créer un logiciel stratégique.
Moderniser, fiabiliser, améliorer : notre équipe vous accompagne pour faire évoluer un logiciel existant sans repartir de zéro, tout en intégrant les retours des utilisateurs terrain.
Nos équipes parisiennes assurent le suivi, l’évolution et la fiabilité de vos logiciels avec des process de TMA adaptés à vos rythmes métiers.





Nous créons des fonctionnalités sur-mesure pour répondre aux besoins spécifiques de chaque logiciel métier, qu’il s’agisse d’outils connectés à un ERP, de plateformes SaaS ou de systèmes complexes de gestion de données.


Identification des problématiques de vos utilisateurs, de leur métier, de vos enjeux clés à travers l'écoute active et l'analyse de logiciels de vos concurrents pour cadrer le projet.

Création de maquettes et prototypes interactifs, testés et améliorés grâce aux retours des collaborateurs pour garantir une solution répondant à leurs attentes.
Codage de votre logiciel en sprints d’une semaine, permettant des ajustements flexibles basés sur des tests en conditions réelles. A la fin de chaque sprint une revue est organisée ensemble.
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Mettre le logiciel en production et effectuer des itérations basées sur les retours, les datas et les évolutions de votre entreprise. Retour à l’étape 1 pour focus une autre problématique !










Pourquoi tant d’applications sont livrées… mais jamais vraiment utilisées ?
On a créé Yield Studio en 2019 pour y répondre : un bon produit digital, c’est d’abord un usage, un impact, une adoption.
Oui, on aime le code de qualité — nos développeurs seniors y veillent chaque jour — mais toujours au service d’un objectif clair et mesurable.
Produits digitaux construits pour des besoins B2B, B2C et internes
de NPS client depuis 2019. Nous construisons un partenariat sur la durée.
Développement web & mobile
Product Management
Data & IA

Comptabiliser un logiciel interne, ça a l’air simple : on développe, on capitalise, on amortit.
Dans la réalité, c’est l’un des sujets les plus mal maîtrisés par les entreprises.
Parce qu’un logiciel interne, c’est un actif incorporel, pas un coût IT. Et si vous ne le comptabilisez pas correctement, vous faussez votre bilan, vous perdez des avantages fiscaux… ou vous prenez un risque en cas de contrôle.
Entre phase de recherche, phase de développement, conditions de capitalisation, amortissement, PCG, TVA, fiscalité… beaucoup d’équipes se retrouvent à naviguer à vue.
Chez Yield, on voit l’enjeu tous les jours : un logiciel mal comptabilisé = un pilotage produit biaisé et des budgets impossibles à défendre.
👉 Dans cet article, on fait le point, étape par étape : comment comptabiliser un logiciel développé en interne, ce qu’on peut capitaliser (ou pas), comment amortir, et comment sécuriser l’aspect comptable et fiscal.
Comptabiliser un logiciel interne, ce n’est pas activer tout ce qui ressemble à du développement. Le PCG impose un vrai parcours : on ne capitalise que lorsque le projet passe de l’idée à quelque chose de réalisable, développé, maîtrisé, et mis en service.
Autrement dit : toutes les dépenses ne se valent pas. Et ce tri, c’est votre premier garde-fou comptable.
La première étape, c’est la phase où on explore : cadrage, ateliers, proto, faisabilité technique, choix de la stack… Et rien n’est capitalisable à ce stade.
Pourquoi ? Parce qu’on est dans la recherche : impossible encore de garantir que le logiciel sera réalisable, rentable ou utilisable par l’entreprise.
Concrètement, cette phase inclut :
💡 Règle d’or
On ne capitalise pas tant que le projet n’a pas dépassé le “est-ce qu’on y va ?”.
Ce qui est développé dans le cadre d’un projet global (ex : un module noyé dans un SI complet) doit être identifié tôt : l’immobilisation suivra celle du projet principal, pas sa propre logique.
C’est la bascule critique : on passe de la recherche au développement réel, celui qui crée un actif. À partir de ce moment, certaines dépenses peuvent être immobilisées - mais pas toutes.
Pour immobiliser des frais de développement, il faut prouver que :
Quand ces critères sont cochés → on peut activer.
👉 On capitalise la construction, pas l’entretien.
Une fois le logiciel mis en production et utilisé par l’entreprise, il devient une immobilisation incorporelle. C’est là que commence l’amortissement - pas avant.
Ce que signifie “mise en service” :
À partir de cette date, on applique un plan d’amortissement : linéaire (le plus courant) ou dégressif (cas spécifiques).
Pour les logiciels internes, la durée d’usage courante est de 1 à 3 ans, selon complexité, stack et stabilité du besoin.
📌 À retenir
Un logiciel développé en interne est amorti sur sa durée réelle d’utilisation.
Quand une entreprise développe un logiciel en interne, la question n’est pas “combien ça coûte ?”, mais “qu’est-ce que je peux immobiliser… et qu’est-ce qui doit partir en charge ?”.
C’est le point où 70 % se trompent : on capitalise trop (risque fiscal), ou pas assez (actif sous-évalué, budget IT impossible à piloter).
La clé, c’est de séparer clairement ce qui construit le logiciel… et ce qui gravite autour.
Les coûts directs sont les plus simples à identifier : ce sont les dépenses qui contribuent directement à la création du logiciel.
Ils sont immobilisables dès lors que les critères de capitalisation sont remplis.
🔍 Exemples de coûts directs :
👉 Règle simple : si le logiciel ne peut pas fonctionner sans cette dépense → coût direct.
Les coûts indirects sont plus trompeurs : ils participent au projet… sans être uniquement liés au logiciel.
Ils peuvent être affectés au projet, mais ne sont généralement pas immobilisables, car ils ne créent pas la valeur du logiciel en tant que telle.
✅ Exemples de coûts indirects :
❌ Frais généraux à ne pas immobiliser :
👉 On immobilise l’effort de production du logiciel, jamais l’environnement qui l’entoure.
Le PCG impose deux conditions incontournables. Et si l’une manque, les dépenses doivent passer en charge - même si le logiciel est livré, utilisé, ou critique pour l’entreprise.
Ces critères sont là pour une raison : éviter que les entreprises gonflent artificiellement leur actif. Et en pratique, ils forcent à prouver que le logiciel aura une vraie valeur économique, et que son coût est précisément mesuré.
Pour capitaliser un logiciel, il faut démontrer qu’il va générer des avantages économiques futurs pour l’entreprise.
Ça ne veut pas dire du chiffre d’affaires direct. Ça veut dire : un gain mesurable, concret, exploitable.
🔍 Exemples d’avantages économiques futurs :
👉 Ce qui compte n’est pas “ça va servir”, mais ça va créer un gain identifiable et mesurable.
“Un logiciel interne doit prouver sa valeur dès le cadrage. Sans ça, l’immobilisation est bancale, et les comptes aussi.”
— Camille, Product Strategist @ Yield Studio
Deuxième critère : il faut pouvoir mesurer précisément les coûts engagés.
Et dans la vraie vie, c’est là que ça coince - surtout dans les équipes qui n’ont pas l’habitude de suivre leurs temps ou leurs coûts par lot de fonctionnalités.
Pour que les dépenses soient capitalisables, il faut que les coûts soient :
❌ Exemples de dépenses non capitalisables faute de mesure fiable :
👉 Pas de mesure fiable = pas de capitalisation. Sans discussion.
Une fois le logiciel mis en service, l’entreprise doit définir comment il va être amorti.
Deux étapes clés :
La durée d’amortissement d’un logiciel n’est pas fixe, ni imposée par la loi. Elle dépend de votre usage et de votre rythme d’évolution.
Pour un logiciel interne, on observe généralement :
Les critères qui guident la durée :
👉 La bonne durée est celle qui reflète la façon dont le logiciel va vieillir techniquement ET servir le business.
“Amortir un logiciel sur 5 ans alors que la stack en tiendra 2 ? C’est la recette parfaite pour bloquer une refonte urgente.”
— Hugo, Engineering Manager @ Yield Studio
En pratique, 99 % des logiciels internes sont amortis en linéaire. Mais dans certains cas, le dégressif peut mieux refléter la réalité technique.
On répartit le coût du logiciel de façon identique chaque année.
Exemples :
C’est la norme parce que les logiciels internes évoluent progressivement et que leur valeur d’usage est régulière. Le modèle est plus lisible et plus défendable en cas de contrôle.
Certains logiciels deviennent obsolètes dès les premières années (stack fragile ou volatile, dépendances critiques, techno coeur de produit…)
Dans ces cas, le dégressif permet de refléter une dépréciation accélérée : amortir plus vite au début, moins ensuite.
⚠️ Attention
Le dégressif doit être cohérent avec l’obsolescence réelle du logiciel.
Et fiscalement, il n’est admis que dans certains cas précis.
Un logiciel développé en interne n’est pas qu’un chantier produit : c’est un actif qui va peser dans vos comptes pendant plusieurs années.
👉 Bien comptabilisé, il renforce votre bilan et clarifie vos budgets.
👉 Mal comptabilisé… il devient une bombe à retardement lors d’un contrôle fiscal.
Quand vous immobilisez un logiciel interne, il apparaît à l’actif du bilan. Ce n’est plus une dépense ponctuelle : c’est un investissement que vous amortissez dans le temps.
Ce que ça change :
Mais à une condition : que la valeur immobilisée soit juste.
⚠️ Les deux erreurs typiques
Dès qu’un logiciel est immobilisé, l’administration fiscale a un œil dessus.
Trois points font (presque) toujours débat :
Le fisc accepte généralement 1 à 3 ans pour les logiciels internes. Plus long ? Possible. Mais à justifier techniquement.
Si votre durée diffère de la durée “admise”, vous créez un amortissement dérogatoire.
Un logiciel dont le coût est < 500 € HT peut être passé directement en charge.
C’est pratique… mais rare pour un développement interne.
Selon la nature du projet, une partie des coûts peut être éligible :
👉 Rien n’est automatique. Le fisc veut des preuves du travail technique : prototypes, tests, obstacles rencontrés.
Sans documentation ni suivi, impossible de justifier ce qui a été immobilisé, d’ajuster un amortissement ou de défendre un contrôle.
Si vous ne tracez pas, vous ne maîtrisez pas.
Un logiciel interne sans documentation, c’est un actif impossible à défendre.
Pour l’administration comme pour votre audit interne, il faut pouvoir prouver ce qui a été immobilisé, quand, pourquoi, et sur quelle base.
Concrètement, on documente :
⚠️ Pas de doc = pas de traçabilité = risque fiscal.
Un amortissement logiciel n’est jamais “fire and forget”.
Le logiciel évolue, la dette technique change, certaines fonctionnalités deviennent obsolètes : le plan d’amortissement doit suivre.
En pratique, on revoit chaque année :
👉 Le suivi, c’est ce qui évite un actif fantôme… ou un logiciel amorti qui vit encore 10 ans dans le bilan.
Comptabiliser un logiciel interne, c’est piloter un actif qui vit, évolue et s’use au rythme de votre produit.
Chez Yield, on voit la différence entre un logiciel “compté” et un logiciel “piloté” : le premier coûte cher, le second crée de la valeur.
👉 Vous développez ou faites évoluer un logiciel interne et vous voulez sécuriser à la fois la partie produit et la partie compta ? Parlons-en : on vous aide à cadrer, arbitrer… et éviter les pièges qui coûtent cher.

Amortir un logiciel, c’est typiquement un sujet qu’on repousse au lendemain.
Jusqu’au jour où ça bloque : un investissement logiciel qu’on ne peut pas passer en charge, un contrôle fiscal qui challenge la durée d’amortissement, un actif logiciel qui n’a plus aucune valeur… mais qui pèse encore en compta.
Le paradoxe ? Beaucoup d’entreprises amortissent leurs logiciels “par réflexe”, sans jamais aligner durée d’usage réelle, cycle de vie produit et réalité technique. Résultat ? Des amortissements qui n’ont rien à voir avec la façon dont le logiciel vit, s’use, ou doit évoluer.
Chez Yield, on construit et maintient des logiciels métier - et on voit l’impact qu’un mauvais amortissement peut avoir sur les décisions produit : refonte trop tardive, budget bloqué, dette technique qui gonfle en silence.
👉 Dans cet article, on clarifie à la fois l’aspect comptable (durées, règles, méthodes)… et ce que ça change concrètement pour votre produit.
On parle d’amortissement logiciel comme d’une formalité comptable.
En réalité, c’est tout sauf accessoire : c’est ce qui permet de répartir le coût d’un logiciel sur sa durée d’utilisation réelle.
Un logiciel, même immatériel, est une immobilisation incorporelle : il perd de la valeur à mesure que votre usage évolue, que la stack vieillit, que les besoins changent.
👉 L’amortissement traduit ce vieillissement dans les comptes.
Pourquoi amortir ?
💡 À retenir :
La durée d’amortissement dépend exclusivement de sa durée d’utilisation, qu’il soit acquis ou créé en interne.
C’est là que beaucoup d’entreprises glissent : elles pensent que l’amortissement comptable et l’amortissement fiscal, c’est la même chose.
Pas tout à fait.
Les deux doivent cohabiter - et parfois divergent.
Une durée comptable trop longue peut figer un actif devenu obsolète ; une durée fiscale trop courte peut créer un écart à suivre dans vos amortissements dérogatoires.
Sur le papier, acheter un logiciel, c’est simple : une facture, un passage en compte 205, et l’amortissement qui démarre le jour de l’achat. Pas le jour où vous l’utilisez. C’est la règle, et beaucoup d’entreprises l’oublient.
Le problème ? Dans la vraie vie, les projets logiciels ne suivent jamais un Gantt impeccable.
Si la mise en service prend trois mois de retard, l’amortissement, lui, tourne déjà.
Et ça peut plomber votre vision financière : un actif qui perd de la valeur… alors que personne ne s’en sert encore.
Durée classique : 1 à 3 ans pour un logiciel interne - sauf directive propre à l’entreprise.
⚠️ Un logiciel acheté = un bloc
Même si vous n’utilisez qu’un module sur quatre, c’est toute la licence qui part en immobilisation.
Créer un logiciel en interne, ce n’est pas “juste” du développement : c’est un actif qu’on construit au fil des sprints.
Et comptablement, ça change tout : vous immobilisez un processus, pas une facture.
Le cycle côté compta ressemble à ça :
Durée recommandée : souvent 3 ans pour un logiciel interne.
Mais dans les faits, la bonne durée dépend de votre rythme d’évolution et de la dette technique que vous accumulez (ou pas).
L’amortissement linéaire, c’est le modèle le plus utilisé : le logiciel perd la même valeur chaque année. Simple, stable, prévisible.
C’est aussi la méthode qui colle le mieux au cycle de vie de la majorité des logiciels internes : une utilisation régulière, une évolution progressive, une usure “normale”.
Concrètement :
Pas de surprise, pas de variation : un amortissement “plat”.
“Là où ça se complique, c’est quand le logiciel vieillit plus vite que prévu : stack obsolète, API abandonnée, dépendances trop anciennes… Dans ces cas-là, l’amortissement linéaire ne reflète plus la réalité : la valeur du logiciel chute bien plus vite que ce que montrent les comptes.”
— Hugo, Engineering Manager @ Yield Studio
Un logiciel peut perdre énormément de valeur dans ses premières années : nouvelle version de framework, obsolescence d’un plugin critique, montée en charge qui rend l’architecture insuffisante…
Dans ces cas-là, le modèle dégressif a du sens : on amortit plus vite au début, et moins ensuite.
C’est rare sur les logiciels internes, mais pertinent sur :
Mais attention : l’amortissement dégressif doit rester justifiable. On ne peut pas l’appliquer par confort budgétaire.
💡 À savoir
L’amortissement dégressif n’est admis fiscalement que dans certains cas : il doit être cohérent avec la rapidité d’obsolescence du logiciel.
L’amortissement exceptionnel permet d’amortir un logiciel plus vite que prévu - parfois en un an.
C’est une mesure réservée à des situations précises :
Il permet de neutraliser comptablement une perte de valeur brutale.
Mais il a un impact fiscal : un amortissement exceptionnel réduit le résultat imposable, donc il doit être documenté, motivé, et défendable.
Amortir un logiciel, ce n’est pas seulement choisir une durée : c’est aussi respecter les règles fiscales. Et c’est souvent ici que ça se complique.
Fiscalement, on dispose d’un cadre :
💡La règle clé
Un logiciel dont la valeur hors taxes est inférieure à 500 € peut être passé directement en charge, grâce à la tolérance administrative.
Au-dessus, on entre dans l’amortissement.
Quand votre durée comptable ne colle pas à la durée fiscale admise, on crée un amortissement dérogatoire :
Typiquement, vous amortissez comptablement sur 4 ans car usage long, mais le fisc admet 2 ans → dérogatoire.
⚠️ Attention
Un dérogatoire mal justifié = un contrôle fiscal qui pique.
On documente toujours pourquoi la durée comptable est différente.
Quand un logiciel est totalement amorti, il reste en compta sous forme d’actif à valeur nette nulle. Et là, beaucoup d’entreprises ne savent plus quoi en faire.
Trois questions à se poser :
En pratique, la fin d’amortissement est un bon moment pour :
👉 Ce n’est pas une fin. C’est un signal : “On fait quoi maintenant ?”.
Un logiciel interne (outil métier, application RH, automatisation interne…) ne vit pas comme un logiciel commercial vendu à des clients.
Et l’amortissement doit refléter ce rythme de vie.
Logiciels internes - durée courte : 1 à 3 ans
Pourquoi ?
👉 C’est un actif vivant : on l’amortit sur une période courte, fidèle à sa réalité.
Logiciels commerciaux - durée plus longue : 2 à 5 ans
Ici, la logique change :
👉 L’amortissement devient un outil stratégique : il impacte le pricing, le ROI, et la trajectoire produit.
Quand un logiciel fait partie d’un projet global (ERP, refonte SI, plateforme complète…), on ne l’amortit pas seul.
En pratique :
🔍 Exemple
Un module métier intégré à un ERP déployé sur 5 ans → amorti sur 5 ans, même si ce module aurait pu être amorti sur 3 ans.
C’est souvent là que se glissent les plus gros écarts entre compta et réalité produit.
Certains logiciels font partie intégrante d’un matériel : firmware, logiciel embarqué, OS machine, pilotage industriel…
Une règle simple : si le logiciel ne peut pas exister sans le matériel → il suit la durée d’amortissement du matériel.
Aucun amortissement séparé.
🔍 Exemple
Un logiciel de pilotage intégré dans une machine amortie sur 7 ans → amorti sur 7 ans.
⚠️ L’erreur fréquente, c’est d’amortir séparément un logiciel embarqué - alors que la loi ne le permet pas.
On parle d’amortissement comme d’un sujet comptable. En réalité, c’est un sujet de pilotage produit : la durée, la méthode, le plan… tout ça influence vos arbitrages, votre budget, votre capacité à faire évoluer votre logiciel au bon moment.
Le bon amortissement, c’est celui qui colle :
Chez Yield, on voit l’impact direct d’un amortissement bien posé : des refontes planifiées, un budget IT réaliste, une roadmap crédible - donc un produit qui s’use moins vite et qui coûte moins cher à long terme.
👉 Vous construisez ou faites évoluer un logiciel métier et vous voulez sécuriser à la fois l’aspect produit et l’aspect comptable ? On peut vous aider à cadrer votre projet, votre budget… et l’amortissement qui va avec.

On imagine la maîtrise, la sécurité, la fiabilité d’un outil “fermé”. Mais c’est souvent l’inverse : derrière le confort du prêt-à-l’emploi, une dépendance qu’on ne découvre qu’après coup.
Un jour, le prix de l’abonnement augmente. Le mois suivant, une mise à jour casse une intégration clé. Et quand il faut changer de prestataire ou récupérer ses données… on paie le prix fort à la sortie.
C’est ça, un logiciel propriétaire : un outil dont vous ne possédez pas le code, ni vraiment la trajectoire. Et c’est là que le sujet devient stratégique, pas juste technique.
Chez Yield, on conçoit des logiciels métiers pour des entreprises qui veulent garder la main. On ne diabolise pas les solutions propriétaires. Mais on sait aussi qu’elles enferment, si on ne pose pas les bons garde-fous dès le départ.
👉 Dans cet article, on pose les bases : ce qu’est réellement un logiciel propriétaire, ce qu’il implique pour votre entreprise, et comment garder la main sans tout réinventer.
“Propriétaire.” Ça sonne carré, maîtrisé, presque noble. Sauf qu’en réalité, ça veut surtout dire une chose : vous ne possédez rien. Pas le code. Pas la logique métier. Parfois, même pas vos propres données.
Un logiciel propriétaire, c’est un produit dont vous louez l’usage selon les règles de celui qui le détient. Vous n’achetez pas un outil, vous signez un droit d’accès. Révocable, limité, conditionné.
Et c’est là que la confusion commence.
💡 Propriétaire ≠ fermé.
Le vrai sujet, c’est le degré de contrôle : pouvez-vous modifier, exporter, partir ? Ou êtes-vous coincé ?
Chez Yield, on le voit toutes les semaines : des entreprises persuadées d’avoir “leur” solution… jusqu’au jour où elles veulent la faire évoluer. Et là, surprise : plus personne ne peut toucher au code, ni même récupérer la base.
👉 Un logiciel propriétaire, ce n’est pas un problème tant qu’on peut encore bouger. Le piège, c’est quand on ne peut plus.
Un logiciel propriétaire ne pose pas problème au moment où on le signe. La vraie facture arrive plus tard : quand vous essayez de reprendre la main.
Quand une entreprise choisit un logiciel propriétaire, elle regarde d’abord le prix d’entrée. Mais le vrai coût se cache ailleurs : dans le temps perdu, les marges de manœuvre qu’on sacrifie, et la dépendance qu’on installe sans la voir venir.
Petit à petit, le confort se transforme en cage :
Et au moment de négocier, la roadmap de l’éditeur pèse plus lourd que vos besoins.
“Le coût qui tue n’est pas la licence, c’est la sortie. On négocie la porte de sortie avant d’entrer.”
— Thomas, Product Strategist @ Yield Studio
Chez Yield, on a vu des équipes piégées dans des contrats triennaux, incapables de migrer leurs données sans racheter un module “export”. Ou des outils où chaque connexion API est facturée… jusqu’à rendre impossible la synchronisation avec d’autres systèmes internes.
C’est ça, le lock-in : pas un concept de juriste, un frein produit.
Dès que votre système dépend d’un acteur unique pour évoluer, corriger ou connecter, vous perdez votre agilité et votre autonomie.
⚠️ Selon Gartner (2024), près de 70 % des DSI estiment être “fortement dépendants” d’au moins un fournisseur logiciel critique.
Et 45 % disent que cette dépendance freine directement leurs décisions produit.
Un logiciel propriétaire ne devient risqué que si vous dépendez de lui plus qu’il ne dépend de vous.
Le danger n’est pas dans la licence, mais dans l’asymétrie : quand vous ne contrôlez ni les données, ni la continuité, ni la sortie.
Le pire ? C’est rarement une erreur technique. C’est une série de choix confortables :
“On verra plus tard pour l’export.”
“On n’a pas besoin d’accès au code.”
“On fera un connecteur quand on aura le temps.”
Sauf que plus tard, c’est souvent trop tard.
👉 La vraie dépense, dans un logiciel propriétaire, c’est la liberté qu’on cède par facilité.
Les uns jurent par l’open source ; les autres par le SaaS. En réalité, la bonne réponse n’a rien à voir avec la philosophie. Elle dépend d’un seul facteur : le moment où en est votre produit.
Le SaaS, c’est le confort absolu. Zéro infra, zéro maintenance, tout prêt à l’emploi. Quand il s’agit d’aller vite, de tester un usage ou de structurer une équipe, c’est imbattable.
Mais ce confort a un prix : la dépendance. Dès que votre usage sort du cadre, la facture grimpe ou les limites apparaissent.
💡 À retenir
Le SaaS, c’est une excellente rampe de lancement… à condition de prévoir comment en sortir dès le jour 1.
L’open source, c’est la promesse inverse : tout est ouvert, modifiable, contrôlable.
Sur le papier, parfait.
Dans la réalité : exigeant.
Il faut savoir maintenir, patcher, documenter, sécuriser. Et sans ressources internes solides, la liberté tourne vite à la dette.
“L’open source, c’est puissant quand le produit a la maturité pour l’assumer.
Sans gouvernance, ça devient une dette invisible : des dépendances non suivies, des versions bloquées, des vulnérabilités qui s’accumulent.
La liberté, ici, se mesure à votre capacité à maintenir, pas à télécharger.”
— Lucie, Product Designer @ Yield Studio
Le sur-mesure n’est pas le graal, mais c’est la voie naturelle quand le produit devient stratégique. Vous décidez du rythme, du code, des priorités.
Et surtout : vous capitalisez sur une base qui vous appartient vraiment.
C’est plus exigeant au départ mais c’est aussi ce qui fait la différence entre dépendance et souveraineté. Pour ça, il faut une équipe capable de maintenir et de faire évoluer sans tout casser.
💡 Choisissez par maturité
Le bon choix, ce n’est pas la techno. C’est le niveau de contrôle dont vous avez besoin à un instant donné.
👉 Commencez vite si vous validez un usage, structurez dès que vous créez de la valeur.
Chez Yield, on voit souvent des équipes piégées non pas par le logiciel lui-même, mais par ce qu’elles ont oublié de négocier ou d’anticiper.
Avant de signer, la question n’est pas “combien ça coûte”, mais “combien ça coûte de partir”.
Trois clauses font la différence :
“Si vos données ne peuvent pas vivre ailleurs, vous n’avez pas un produit : vous avez une dépendance. Une API, un export clair, c’est le vrai test de souveraineté.”
— Hugo, Engineering Manager @ Yield Studio
💡 Pro tip
Faire un test d’export avant signature prend deux heures.
Mais ça peut économiser des mois de migration le jour où vous voulez bouger.
Même avec un outil propriétaire, il existe des marges de liberté.
Créez une couche d’isolation entre le logiciel et vos systèmes internes : un connecteur, un middleware, ou un simple script d’export planifié.
Ce pare-feu technique garantit qu’aucune donnée critique ne soit stockée uniquement chez l’éditeur.
⚙️ En pratique
👉 Une architecture bien pensée, c’est la différence entre un outil utile et une dépendance subie.
Un logiciel propriétaire n’est pas un fournisseur : c’est un partenaire produit.
Il faut donc le piloter comme tel :
Chez Yield, on conseille souvent de nommer un owner interne pour chaque logiciel critique : quelqu’un qui lit les release notes, suit les tickets, et peut dire si la solution sert encore la stratégie produit.
C’est la différence entre subir un outil et le piloter comme une brique vivante de votre écosystème.
⚠️ À retenir
La clé, c’est la vigilance continue. Un contrat ne protège pas tout.
Mais un pilotage régulier évite les mauvaises surprises et préserve votre indépendance.
Le débat “open vs propriétaire” n’a jamais vraiment eu de sens. La seule question qui compte, c’est : qui décide du tempo ?
Un logiciel propriétaire n’est pas un piège en soi. Il le devient quand il dicte votre rythme, vos choix ou vos coûts - quand vous n’avez plus la main sur votre propre outil.
La bonne approche, ce n’est pas d’éviter le propriétaire mais de l’utiliser en conscience :
La vraie indépendance ne se joue pas dans la technologie, mais dans la lucidité. Savoir à tout moment ce qu’on contrôle et ce qu’on subit.
Vous voulez auditer vos dépendances ou reprendre la main sur vos outils critiques ? Chez Yield, on aide les entreprises à garder le contrôle sur leur produit, leur stack et leur liberté de choix.