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Chez Yield Studio, nous ne livrons pas des fonctionnalités, mais des outils adoptés. En nous implantant à Paris, nous avons voulu nous rapprocher des équipes produit et DSI qui cherchent un partenaire capable d’allier exigence technique, vitesse de livraison et vision utilisateur.

Notre objectif n'est pas simplement de développer une liste de fonctionnalités. Nous visons l'adoption des utilisateurs et l'atteinte de vos objectifs business (augmentation de la productivité ou de la satisfaction clients, augmentation des ventes, ...).

Nous ne considérons pas les contraintes métiers comme des freins, mais comme des leviers d’innovation. Et c’est pour ça que nos partenaires à Paris — grands groupes, ETI ou scale-ups — nous font confiance.

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Yield Studio : votre agence logiciel à Paris

24 rue de Mogador, 75009 Paris
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Yield Studio, agence experte en développement de logiciels sur-mesure, est implantée au cœur de Paris, dans le 9e arrondissement. Notre équipe parisienne accompagne les entreprises locales — ETI, grands groupes et scale-ups — dans la conception de logiciels métiers performants, robustes et parfaitement intégrés à leur SI.

Que vous soyez basé à Paris, Levallois, Boulogne, La Défense ou en Île-de-France, nous vous accompagnons sur vos enjeux digitaux : création de logiciels internes, refonte applicative, intégration à vos ERP/CRM. Faites confiance à Yield Studio Paris pour accélérer vos projets numériques tout en garantissant une exigence technique et métier de haut niveau.

Confiance

Une expertise logicielle reconnue par les DSI parisiens

Depuis plus de 6 ans, nous accompagnons les entreprises dans leurs défis de transformation numérique. À Paris comme ailleurs, notre mission est claire : concevoir des logiciels sur-mesure, robustes et parfaitement intégrés à vos SI.

Plus de 110 logiciels

conçus pour des environnements complexes (ERP, CRM, SSO, PIM...)

Déjà 6 ans

que Yield Studio accompagne les DSI et les dirigeants dans leurs projets de digitalisation sur-mesure.

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d’utilisateurs accédant chaque mois aux logiciels que nous avons créés pour nos clients.

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traitées chaque jour pour connecter vos logiciels métiers aux SI existants.

Pourquoi Yield Studio ?

Code de qualité

Nous écrivons un code de qualité dès le départ pour aller plus vite ensuite

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Nous mettons très rapidement en production les fonctionnalités grâce à notre Lean Lab’ ®

Compétence n°1

Création de logiciels sur mesure

Nous concevons des outils métiers pensés pour vos cas d’usage spécifiques à Paris ou multi-sites, qu’il s’agisse de compléter un ERP, automatiser un processus, ou créer un logiciel stratégique.

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Compétence n°2

Refonte de logiciels métiers

Moderniser, fiabiliser, améliorer : notre équipe vous accompagne pour faire évoluer un logiciel existant sans repartir de zéro, tout en intégrant les retours des utilisateurs terrain.

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Tierce Maintenance Applicative (TMA)

Nos équipes parisiennes assurent le suivi, l’évolution et la fiabilité de vos logiciels avec des process de TMA adaptés à vos rythmes métiers.

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Cas Clients

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Média Participations

Renfort de la DSI afin de permettre au groupe d'accélérer sa delivery et de former ses équipes à une nouvelle stack technique
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JPB Systeme

Création d'un SaaS ioT pour gérer les capteurs disposés sur des équipements
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BTP Consultants

DSI externalisée en charge de la création d’un socle applicatif et d'une application métier afin de réduire les coûts de maintenance et d'augmenter la productivité des équipes
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Fonctionnalités

Focus sur quelques fonctionnalités phares développées pour nos clients

Nous créons des fonctionnalités sur-mesure pour répondre aux besoins spécifiques de chaque logiciel métier, qu’il s’agisse d’outils connectés à un ERP, de plateformes SaaS ou de systèmes complexes de gestion de données.

Interopérabilité avec vos systèmes : intégration fluide avec vos ERP, CRM, PIM, SSO et autres outils métiers pour centraliser vos données et garantir une cohérence parfaite dans tous vos processus.
Gestion des accès et sécurité renforcée : mise en place de Single Sign-On (SSO), gestion des permissions par rôle, cryptage des données sensibles, et surveillance proactive pour assurer la conformité et la sécurité de vos logiciels.
Création de Data Lakes : développement d’architectures robustes permettant de centraliser, traiter et analyser de grands volumes de données provenant de sources multiples pour optimiser vos prises de décision.
Systèmes de reporting avancés : génération de rapports dynamiques, visualisations de données complexes et exports personnalisés pour un suivi précis de vos indicateurs de performance.
Automatisation des processus métiers : conception de workflows personnalisés permettant de réduire les tâches manuelles, d’améliorer la productivité et de faciliter la communication entre vos systèmes.
Franck JOUSSE
Directeur des Systèmes d'Information
Ce qui nous a intéressé chez Yield Studo c'est la vision qu'ils ont des transformations de l'entreprise et le mix entre la rigueur et la souplesse. Historiquement chez BTP Consultants la gestion de projet en mode agile a été compliquée, ils ont eu cette faculté et nous ont prouvé qu'eux y parvenaient avec leur approche. La collaboration au quotidien se passe super bien, les développeurs voient nos utilisateurs finaux. On a beaucoup d'intéractions au quotidien, on est dans une relation super saine et de confiance ! Les collaborateurs sont bienveillants et purement smarts dans leurs solutions, discussions, ... Et c'est rare sur le marché. Je recommande Yield Studio pour cette capacité à imaginer les produits, à être très concentré sur l'utilisateur final, à chercher le gain business ! Ils nous font vraiment progresser au quotidien.
Fonctionnement

Une approche en 5 phases

ETAPE 1

Compréhension utilisateur

Identification des problématiques de vos utilisateurs, de leur métier, de vos enjeux clés à travers l'écoute active et l'analyse de logiciels de vos concurrents pour cadrer le projet.

1 à 3 semaines
ETAPE 2

Conception & Prototypage

Création de maquettes et prototypes interactifs, testés et améliorés grâce aux retours des collaborateurs pour garantir une solution répondant à leurs attentes.

2 à 4 semaines
ETAPE 3

Développement agile

Codage de votre logiciel en sprints d’une semaine, permettant des ajustements flexibles basés sur des tests en conditions réelles. A la fin de chaque sprint une revue est organisée ensemble.

6 à 12 semaines
ETAPE 4

Tests & améliorations

Assurer la qualité et la performance de l'application par des tests rigoureux en conditions réelles, en prenant en compte des retours pour des ajustements.

1 à 3 semaines
ETAPE 5

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Mettre le logiciel en production et effectuer des itérations basées sur les retours, les datas et les évolutions de votre entreprise. Retour à l’étape 1 pour focus une autre problématique !

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On a créé Yield Studio en 2019 pour y répondre : un bon produit digital, c’est d’abord un usage, un impact, une adoption.
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Comptabiliser un logiciel développé en interne : comment faire
Entre phase de recherche, phase de développement, conditions de capitalisation, amortissement, PCG, TVA, fiscalité… beaucoup d’équipes se retrouvent à naviguer à vue.
Cyrille
17/11/2025

Comptabiliser un logiciel interne, ça a l’air simple : on développe, on capitalise, on amortit.
Dans la réalité, c’est l’un des sujets les plus mal maîtrisés par les entreprises.

Parce qu’un logiciel interne, c’est un actif incorporel, pas un coût IT. Et si vous ne le comptabilisez pas correctement, vous faussez votre bilan, vous perdez des avantages fiscaux… ou vous prenez un risque en cas de contrôle.

Entre phase de recherche, phase de développement, conditions de capitalisation, amortissement, PCG, TVA, fiscalité… beaucoup d’équipes se retrouvent à naviguer à vue.

Chez Yield, on voit l’enjeu tous les jours : un logiciel mal comptabilisé = un pilotage produit biaisé et des budgets impossibles à défendre.

👉 Dans cet article, on fait le point, étape par étape : comment comptabiliser un logiciel développé en interne, ce qu’on peut capitaliser (ou pas), comment amortir, et comment sécuriser l’aspect comptable et fiscal.

Les étapes de la comptabilisation d’un logiciel développé en interne

Comptabiliser un logiciel interne, ce n’est pas activer tout ce qui ressemble à du développement. Le PCG impose un vrai parcours : on ne capitalise que lorsque le projet passe de l’idée à quelque chose de réalisable, développé, maîtrisé, et mis en service.

Autrement dit : toutes les dépenses ne se valent pas. Et ce tri, c’est votre premier garde-fou comptable.

1 - Phase de conception et faisabilité technique

La première étape, c’est la phase où on explore : cadrage, ateliers, proto, faisabilité technique, choix de la stack… Et rien n’est capitalisable à ce stade.

Pourquoi ? Parce qu’on est dans la recherche : impossible encore de garantir que le logiciel sera réalisable, rentable ou utilisable par l’entreprise.

Concrètement, cette phase inclut :

  • l’étude de faisabilité du projet ;
  • l’analyse des besoins ;
  • les POC pour valider les choix techniques ;
  • les arbitrages sur la solution finale ;
  • la distinction entre ce qui relève du futur logiciel… et ce qui appartient au projet global (SI, ERP, refonte infra).

💡 Règle d’or

On ne capitalise pas tant que le projet n’a pas dépassé le “est-ce qu’on y va ?”.

Ce qui est développé dans le cadre d’un projet global (ex : un module noyé dans un SI complet) doit être identifié tôt : l’immobilisation suivra celle du projet principal, pas sa propre logique.

2 - Développement et capitalisation

C’est la bascule critique : on passe de la recherche au développement réel, celui qui crée un actif. À partir de ce moment, certaines dépenses peuvent être immobilisées - mais pas toutes.

Pour immobiliser des frais de développement, il faut prouver que :

  • le projet est techniquement réalisable ;
  • l’entreprise a l’intention de le mener à terme ;
  • elle a les ressources pour y arriver ;
  • le logiciel générera des avantages économiques futurs ;
  • et les dépenses peuvent être mesurées de manière fiable.

Quand ces critères sont cochés → on peut activer.

✅ Ce qu’on peut capitaliser

  • temps de développement (dev, QA, tech lead - uniquement sur les tâches de création du logiciel) ;
  • documentation technique liée au développement ;
  • conception détaillée, UX/UI finalisée (si directement rattachée au logiciel) ;
  • coûts d’intégration nécessaires au fonctionnement du logiciel.

❌ Ce qu’on ne capitalise pas

  • maintenance, bugfix, évolutions correctives ;
  • support, exploitation, formation ;
  • documentation fonctionnelle uniquement métier ;
  • tout ce qui relève de la R&D exploratoire ;
  • les évolutions qui allongent la durée de vie sans créer un nouvel actif.

👉 On capitalise la construction, pas l’entretien.

3 - Mise en service et amortissement

Une fois le logiciel mis en production et utilisé par l’entreprise, il devient une immobilisation incorporelle. C’est là que commence l’amortissement - pas avant.

Ce que signifie “mise en service” :

  • le logiciel fonctionne ;
  • il rend le service attendu ;
  • il est utilisé en conditions réelles.

À partir de cette date, on applique un plan d’amortissement : linéaire (le plus courant) ou dégressif (cas spécifiques).

Pour les logiciels internes, la durée d’usage courante est de 1 à 3 ans, selon complexité, stack et stabilité du besoin.

📌 À retenir

Un logiciel développé en interne est amorti sur sa durée réelle d’utilisation.

Distinction des coûts : tout ne s’immobilise pas

Quand une entreprise développe un logiciel en interne, la question n’est pas “combien ça coûte ?”, mais “qu’est-ce que je peux immobiliser… et qu’est-ce qui doit partir en charge ?”.

C’est le point où 70 % se trompent : on capitalise trop (risque fiscal), ou pas assez (actif sous-évalué, budget IT impossible à piloter).

La clé, c’est de séparer clairement ce qui construit le logiciel… et ce qui gravite autour.

Coûts directs de développement

Les coûts directs sont les plus simples à identifier : ce sont les dépenses qui contribuent directement à la création du logiciel.

Ils sont immobilisables dès lors que les critères de capitalisation sont remplis.

🔍 Exemples de coûts directs :

  • salaires et charges des développeurs, QA, tech lead ;
  • conception technique indispensable (architecture, modélisation, spécifications fonctionnelles détaillées) ;
  • intégration technique liée au logiciel (API, modules backend, automatisation nécessaire) ;
  • documentation technique directement liée au fonctionnement ;
  • tests unitaires et tests d’intégration nécessaires à la mise en service.

👉 Règle simple : si le logiciel ne peut pas fonctionner sans cette dépense → coût direct.

Coûts indirects et frais généraux

Les coûts indirects sont plus trompeurs : ils participent au projet… sans être uniquement liés au logiciel.

Ils peuvent être affectés au projet, mais ne sont généralement pas immobilisables, car ils ne créent pas la valeur du logiciel en tant que telle.

✅  Exemples de coûts indirects :

  • management transverse ou pilotage non dédié ;
  • temps des métiers (PO, direction, utilisateurs) ;
  • formation des équipes ;
  • support interne ;
  • infrastructures mutualisées (serveurs, licences outils) ;
  • coûts administratifs ou RH.

❌ Frais généraux à ne pas immobiliser :

  • charges de structure (électricité, locaux, assurances) ;
  • matériel non spécifique ;
  • outils de productivité (Notion, Slack, Jira…).

👉 On immobilise l’effort de production du logiciel, jamais l’environnement qui l’entoure.

Les critères de capitalisation : ce qu’on peut activer… et ce qui doit rester en charge

Le PCG impose deux conditions incontournables. Et si l’une manque, les dépenses doivent passer en charge - même si le logiciel est livré, utilisé, ou critique pour l’entreprise.

Ces critères sont là pour une raison : éviter que les entreprises gonflent artificiellement leur actif. Et en pratique, ils forcent à prouver que le logiciel aura une vraie valeur économique, et que son coût est précisément mesuré.

Avantages économiques futurs : la valeur doit être démontrée, pas supposée

Pour capitaliser un logiciel, il faut démontrer qu’il va générer des avantages économiques futurs pour l’entreprise.

Ça ne veut pas dire du chiffre d’affaires direct. Ça veut dire : un gain mesurable, concret, exploitable.

🔍 Exemples d’avantages économiques futurs :

  • gain de productivité (temps économisé, automatisation) ;
  • réduction des coûts d’exploitation ;
  • amélioration de la qualité ou réduction des erreurs ;
  • avantage concurrentiel identifiable ;
  • contribution au business model (ex : logiciel qui supporte un service vendu).

👉 Ce qui compte n’est pas “ça va servir”, mais ça va créer un gain identifiable et mesurable.

“Un logiciel interne doit prouver sa valeur dès le cadrage. Sans ça, l’immobilisation est bancale, et les comptes aussi.”
— Camille, Product Strategist @ Yield Studio

Capacité à mesurer la dépense de manière fiable : sans traçabilité, pas de capitalisation

Deuxième critère : il faut pouvoir mesurer précisément les coûts engagés.

Et dans la vraie vie, c’est là que ça coince - surtout dans les équipes qui n’ont pas l’habitude de suivre leurs temps ou leurs coûts par lot de fonctionnalités.

Pour que les dépenses soient capitalisables, il faut que les coûts soient :

  • identifiables ;
  • traçables ;
  • affectés au logiciel sans ambiguïté ;
  • mesurables par nature (temps passé, factures, prestations).

❌ Exemples de dépenses non capitalisables faute de mesure fiable :

  • du temps “au feeling” ;
  • une équipe qui travaille sur trois sujets sans ventilation claire ;
  • des coûts techniques mélangés à de la maintenance ou du support ;
  • une prestation facturée globalement sans séparation des lots.

👉 Pas de mesure fiable = pas de capitalisation. Sans discussion.

Calcul de l’amortissement du logiciel : poser la bonne durée

Une fois le logiciel mis en service, l’entreprise doit définir comment il va être amorti.

Deux étapes clés :

  1. déterminer sa durée d’utilisation ;
  2. choisir le plan d’amortissement.

Déterminer la durée d’utilisation : la vraie question

La durée d’amortissement d’un logiciel n’est pas fixe, ni imposée par la loi. Elle dépend de votre usage et de votre rythme d’évolution.

Pour un logiciel interne, on observe généralement :

  • 1 à 3 ans pour des outils métier évolutifs ;
  • 3 à 5 ans pour des systèmes plus stables ou critiques ;
  • davantage uniquement si l’architecture est robuste et peu soumise à obsolescence.

Les critères qui guident la durée :

  • vitesse d’évolution du métier ;
  • dépendances techniques (frameworks, API, librairies) ;
  • fréquence des montées de version ;
  • stabilité de l’architecture ;
  • dette technique anticipée ;
  • stratégie produit (refonte prévue ? montée en charge nécessaire ?).

👉 La bonne durée est celle qui reflète la façon dont le logiciel va vieillir techniquement ET servir le business.

“Amortir un logiciel sur 5 ans alors que la stack en tiendra 2 ? C’est la recette parfaite pour bloquer une refonte urgente.”

— Hugo, Engineering Manager @ Yield Studio

Plan d’amortissement : linéaire ou dégressif ?

En pratique, 99 % des logiciels internes sont amortis en linéaire. Mais dans certains cas, le dégressif peut mieux refléter la réalité technique.

Amortissement linéaire : adapté à la majorité des logiciels internes

On répartit le coût du logiciel de façon identique chaque année.

Exemples :

  • amortissement sur 3 ans → 33 % par an ;
  • amortissement sur 2 ans → 50 % par an.

C’est la norme parce que les logiciels internes évoluent progressivement et que leur valeur d’usage est régulière. Le modèle est plus lisible et plus défendable en cas de contrôle.

Amortissement dégressif : quand le logiciel perd de la valeur très vite

Certains logiciels deviennent obsolètes dès les premières années (stack fragile ou volatile, dépendances critiques, techno coeur de produit…)

Dans ces cas, le dégressif permet de refléter une dépréciation accélérée : amortir plus vite au début, moins ensuite.

⚠️ Attention

Le dégressif doit être cohérent avec l’obsolescence réelle du logiciel.
Et fiscalement, il n’est admis que dans certains cas précis.

Impact comptable et fiscal : ce que votre logiciel change vraiment dans vos comptes

Un logiciel développé en interne n’est pas qu’un chantier produit : c’est un actif qui va peser dans vos comptes pendant plusieurs années.

👉 Bien comptabilisé, il renforce votre bilan et clarifie vos budgets.
👉 Mal comptabilisé… il devient une bombe à retardement lors d’un contrôle fiscal.

Influence sur le bilan comptable : un actif, pas une “ligne IT”

Quand vous immobilisez un logiciel interne, il apparaît à l’actif du bilan. Ce n’est plus une dépense ponctuelle : c’est un investissement que vous amortissez dans le temps.

Ce que ça change :

  • votre bilan se renforce (plus d’actifs) ;
  • votre résultat est lissé (la charge est étalée) ;
  • vous gagnez en visibilité budgétaire.

Mais à une condition : que la valeur immobilisée soit juste.

⚠️ Les deux erreurs typiques

  • Sous-évaluer le logiciel → vous bridez artificiellement vos capacités d’investissement.
  • Surévaluer → vous traînez un actif “gonflé” pendant des années, impossible à justifier.

Considérations fiscales : le cadre à ne pas ignorer

Dès qu’un logiciel est immobilisé, l’administration fiscale a un œil dessus.
Trois points font (presque) toujours débat :

1. La durée d’amortissement

Le fisc accepte généralement 1 à 3 ans pour les logiciels internes. Plus long ? Possible. Mais à justifier techniquement.

Si votre durée diffère de la durée “admise”, vous créez un amortissement dérogatoire.

2. Le seuil des 500 €

Un logiciel dont le coût est < 500 € HT peut être passé directement en charge.
C’est pratique… mais rare pour un développement interne.

3. Les crédits d’impôt (CIR / CII)

Selon la nature du projet, une partie des coûts peut être éligible :

  • incertitudes techniques,
  • développement d’une fonctionnalité réellement nouvelle,
  • travail de R&D démontré.

👉 Rien n’est automatique. Le fisc veut des preuves du travail technique : prototypes, tests, obstacles rencontrés.

Documentation et suivi : ce qui évite les mauvaises surprises trois ans plus tard

Sans documentation ni suivi, impossible de justifier ce qui a été immobilisé, d’ajuster un amortissement ou de défendre un contrôle.

Si vous ne tracez pas, vous ne maîtrisez pas.

Importance de la documentation

Un logiciel interne sans documentation, c’est un actif impossible à défendre.

Pour l’administration comme pour votre audit interne, il faut pouvoir prouver ce qui a été immobilisé, quand, pourquoi, et sur quelle base.

Concrètement, on documente :

  • les phases du projet (recherche → dev → mise en service) ;
  • les coûts activés vs ceux passés en charge ;
  • la date de mise en service (clé pour l’amortissement) ;
  • la justification du choix de durée.

⚠️ Pas de doc = pas de traçabilité = risque fiscal.

Suivi et actualisation des amortissements

Un amortissement logiciel n’est jamais “fire and forget”.
Le logiciel évolue, la dette technique change, certaines fonctionnalités deviennent obsolètes : le plan d’amortissement doit suivre.

En pratique, on revoit chaque année :

  • si la durée reste cohérente avec l’usage réel ;
  • si une refonte ou un pivot modifie la valeur du logiciel ;
  • si une mise à jour majeure doit déclencher une nouvelle immobilisation.

👉 Le suivi, c’est ce qui évite un actif fantôme… ou un logiciel amorti qui vit encore 10 ans dans le bilan.

Conclusion - Comptabiliser un logiciel interne, c’est piloter son cycle de vie

Comptabiliser un logiciel interne, c’est piloter un actif qui vit, évolue et s’use au rythme de votre produit.

  • Bien capitaliser, c’est éviter les immobilisations gonflées, les durées absurdes et les surprises fiscales.
  • Bien amortir, c’est anticiper la refonte, lisser les investissements et garder une roadmap réaliste.

Chez Yield, on voit la différence entre un logiciel “compté” et un logiciel “piloté” : le premier coûte cher, le second crée de la valeur.

👉 Vous développez ou faites évoluer un logiciel interne et vous voulez sécuriser à la fois la partie produit et la partie compta ? Parlons-en : on vous aide à cadrer, arbitrer… et éviter les pièges qui coûtent cher.

Comment amortir un logiciel ? Méthodes et conseils pratiques
Dans cet article, on clarifie à la fois l’aspect comptable (durées, règles, méthodes)… et ce que ça change concrètement pour votre produit.
Cyrille
13/11/2025

Amortir un logiciel, c’est typiquement un sujet qu’on repousse au lendemain.

Jusqu’au jour où ça bloque : un investissement logiciel qu’on ne peut pas passer en charge, un contrôle fiscal qui challenge la durée d’amortissement, un actif logiciel qui n’a plus aucune valeur… mais qui pèse encore en compta.

Le paradoxe ? Beaucoup d’entreprises amortissent leurs logiciels “par réflexe”, sans jamais aligner durée d’usage réelle, cycle de vie produit et réalité technique. Résultat ? Des amortissements qui n’ont rien à voir avec la façon dont le logiciel vit, s’use, ou doit évoluer.

Chez Yield, on construit et maintient des logiciels métier - et on voit l’impact qu’un mauvais amortissement peut avoir sur les décisions produit : refonte trop tardive, budget bloqué, dette technique qui gonfle en silence.

👉 Dans cet article, on clarifie à la fois l’aspect comptable (durées, règles, méthodes)… et ce que ça change concrètement pour votre produit.

Principes généraux de l’amortissement des logiciels

Amortir un logiciel : pourquoi ce n’est pas qu’une règle comptable

On parle d’amortissement logiciel comme d’une formalité comptable.

En réalité, c’est tout sauf accessoire : c’est ce qui permet de répartir le coût d’un logiciel sur sa durée d’utilisation réelle.

Un logiciel, même immatériel, est une immobilisation incorporelle : il perd de la valeur à mesure que votre usage évolue, que la stack vieillit, que les besoins changent.

👉 L’amortissement traduit ce vieillissement dans les comptes.

Pourquoi amortir ?

  • pour lisser l’investissement sur plusieurs exercices ;
  • pour refléter la durée de vie réelle du logiciel ;
  • pour sécuriser la conformité comptable et fiscale ;
  • pour anticiper la refonte ou la migration ;
  • pour piloter un budget IT cohérent.

💡 À retenir

La durée d’amortissement dépend exclusivement de sa durée d’utilisation, qu’il soit acquis ou créé en interne.

Comptable vs fiscal : deux visions à concilier

C’est là que beaucoup d’entreprises glissent : elles pensent que l’amortissement comptable et l’amortissement fiscal, c’est la même chose.

Pas tout à fait.

  • L’amortissement comptable traduit la réalité économique : combien de temps le logiciel vous sera réellement utile ?
  • L’amortissement fiscal, lui, répond à une logique d’administration : quelles durées et méthodes sont acceptées pour optimiser le résultat imposable ?

Les deux doivent cohabiter - et parfois divergent.

Une durée comptable trop longue peut figer un actif devenu obsolète ; une durée fiscale trop courte peut créer un écart à suivre dans vos amortissements dérogatoires.

Comptabilisation initiale et amortissement comptable

Logiciel acheté : simple en théorie… jusqu’au premier décalage

Sur le papier, acheter un logiciel, c’est simple : une facture, un passage en compte 205, et l’amortissement qui démarre le jour de l’achat. Pas le jour où vous l’utilisez. C’est la règle, et beaucoup d’entreprises l’oublient.

Le problème ? Dans la vraie vie, les projets logiciels ne suivent jamais un Gantt impeccable.
Si la mise en service prend trois mois de retard, l’amortissement, lui, tourne déjà.

Et ça peut plomber votre vision financière : un actif qui perd de la valeur… alors que personne ne s’en sert encore.

Durée classique : 1 à 3 ans pour un logiciel interne - sauf directive propre à l’entreprise.

⚠️ Un logiciel acheté = un bloc

Même si vous n’utilisez qu’un module sur quatre, c’est toute la licence qui part en immobilisation.

Logiciel développé en interne : l’amortissement qui suit votre maturité

Créer un logiciel en interne, ce n’est pas “juste” du développement : c’est un actif qu’on construit au fil des sprints.

Et comptablement, ça change tout : vous immobilisez un processus, pas une facture.

Le cycle côté compta ressemble à ça :

  1. on active les coûts de dev (pas la maintenance, pas les correctifs) ;
  2. on met en prod ;
  3. on immobilise ;
  4. puis on amortit.

Durée recommandée : souvent 3 ans pour un logiciel interne. 

Mais dans les faits, la bonne durée dépend de votre rythme d’évolution et de la dette technique que vous accumulez (ou pas).

Mode et plan d’amortissement des logiciels

Amortissement linéaire : la méthode par défaut

L’amortissement linéaire, c’est le modèle le plus utilisé : le logiciel perd la même valeur chaque année. Simple, stable, prévisible.

C’est aussi la méthode qui colle le mieux au cycle de vie de la majorité des logiciels internes : une utilisation régulière, une évolution progressive, une usure “normale”.

Concrètement :

  • logiciel amorti sur 3 ans → 33 % par an ;
  • logiciel amorti sur 2 ans → 50 % par an.

Pas de surprise, pas de variation : un amortissement “plat”.

“Là où ça se complique, c’est quand le logiciel vieillit plus vite que prévu : stack obsolète, API abandonnée, dépendances trop anciennes… Dans ces cas-là, l’amortissement linéaire ne reflète plus la réalité : la valeur du logiciel chute bien plus vite que ce que montrent les comptes.”
— Hugo, Engineering Manager @ Yield Studio

Amortissement dégressif : pour les logiciels qui s’usent vite

Un logiciel peut perdre énormément de valeur dans ses premières années : nouvelle version de framework, obsolescence d’un plugin critique, montée en charge qui rend l’architecture insuffisante…

Dans ces cas-là, le modèle dégressif a du sens : on amortit plus vite au début, et moins ensuite.

C’est rare sur les logiciels internes, mais pertinent sur :

  • un outil métier très lié à une stack fragile ;
  • un logiciel dépendant de technologies volatiles ;
  • un produit dont la valeur est maximale à court terme.

Mais attention : l’amortissement dégressif doit rester justifiable. On ne peut pas l’appliquer par confort budgétaire.

💡 À savoir
L’amortissement dégressif n’est admis fiscalement que dans certains cas : il doit être cohérent avec la rapidité d’obsolescence du logiciel.

Amortissement exceptionnel : pour les virages stratégiques

L’amortissement exceptionnel permet d’amortir un logiciel plus vite que prévu - parfois en un an.

C’est une mesure réservée à des situations précises :

  • logiciel rapidement rendu obsolète par une refonte globale ;
  • obligation réglementaire de migration ;
  • changement de modèle économique,- ;
  • intégration d’un nouveau système qui remplace tout l’existant.

Il permet de neutraliser comptablement une perte de valeur brutale.

Mais il a un impact fiscal : un amortissement exceptionnel réduit le résultat imposable, donc il doit être documenté, motivé, et défendable.

Impact fiscal de l’amortissement des logiciels

Limites fiscales et amortissements dérogatoires

Amortir un logiciel, ce n’est pas seulement choisir une durée : c’est aussi respecter les règles fiscales. Et c’est souvent ici que ça se complique.

Fiscalement, on dispose d’un cadre :

  • des durées admises pour les logiciels ;
  • des tolérances, notamment pour les petits montants ;
  • et une possibilité d’écart entre comptable et fiscal : l’amortissement dérogatoire.

💡La règle clé 

Un logiciel dont la valeur hors taxes est inférieure à 500 € peut être passé directement en charge, grâce à la tolérance administrative.

Au-dessus, on entre dans l’amortissement.

Quand votre durée comptable ne colle pas à la durée fiscale admise, on crée un amortissement dérogatoire :

  • un écart volontaire ;
  • suivi dans un compte dédié ;
  • qui corrige le résultat imposable pour rester conforme.

Typiquement, vous amortissez comptablement sur 4 ans car usage long, mais le fisc admet 2 ans → dérogatoire.

⚠️ Attention

Un dérogatoire mal justifié = un contrôle fiscal qui pique.
On documente toujours pourquoi la durée comptable est différente.

Logiciel amorti… mais encore utilisé

Quand un logiciel est totalement amorti, il reste en compta sous forme d’actif à valeur nette nulle. Et là, beaucoup d’entreprises ne savent plus quoi en faire.

Trois questions à se poser :

  1. Le logiciel est-il encore utilisé ? Si oui, l’actif continue d’exister. On ne sort rien.
  2. Sa valeur réelle est-elle devenue nulle ? Si le logiciel ne sert plus ou n’a plus de valeur technique, on peut le sortir des immobilisations.
  3. Une refonte est-elle imminente ? Ça peut déclencher une nouvelle immobilisation (et un nouveau plan d’amortissement).

En pratique, la fin d’amortissement est un bon moment pour :

  • réévaluer la dette technique ;
  • décider d’une refonte, d’une migration ou d’un retrait du scope ;
  • recalibrer la roadmap produit (budget compris).

👉 Ce n’est pas une fin. C’est un signal : “On fait quoi maintenant ?”.

Spécificités selon le type de logiciel

Logiciel à usage interne vs logiciel commercial

Un logiciel interne (outil métier, application RH, automatisation interne…) ne vit pas comme un logiciel commercial vendu à des clients.

Et l’amortissement doit refléter ce rythme de vie.

Logiciels internes - durée courte : 1 à 3 ans

Pourquoi ?

  • Vos besoins évoluent vite.
  • Le logiciel pivote au fil des sprints.
  • La dette technique s’accumule plus rapidement.
  • Son usage met une pression continue sur la roadmap.

👉 C’est un actif vivant : on l’amortit sur une période courte, fidèle à sa réalité.

Logiciels commerciaux - durée plus longue : 2 à 5 ans

Ici, la logique change :

  • Le logiciel génère du revenu sur plusieurs années.
  • Les évolutions sont planifiées.
  • La stabilité est un enjeu business.
  • La valeur se diffuse sur un cycle plus long.

👉 L’amortissement devient un outil stratégique : il impacte le pricing, le ROI, et la trajectoire produit.

Logiciels intégrés à un projet plus large

Quand un logiciel fait partie d’un projet global (ERP, refonte SI, plateforme complète…), on ne l’amortit pas seul.

En pratique :

  • il est rattaché à l’immobilisation principale ;
  • il suit la durée du projet global, pas sa propre durée logique ;
  • la durée d’amortissement est tirée par “la brique la plus lente”.

🔍 Exemple
Un module métier intégré à un ERP déployé sur 5 ans → amorti sur 5 ans, même si ce module aurait pu être amorti sur 3 ans.

C’est souvent là que se glissent les plus gros écarts entre compta et réalité produit.

Logiciels indissociables du matériel

Certains logiciels font partie intégrante d’un matériel : firmware, logiciel embarqué, OS machine, pilotage industriel…

Une règle simple : si le logiciel ne peut pas exister sans le matérielil suit la durée d’amortissement du matériel.

Aucun amortissement séparé.

🔍 Exemple
Un logiciel de pilotage intégré dans une machine amortie sur 7 ans → amorti sur 7 ans.

⚠️ L’erreur fréquente, c’est d’amortir séparément un logiciel embarqué - alors que la loi ne le permet pas.

Conclusion - Amortir un logiciel, c’est piloter son cycle de vie

On parle d’amortissement comme d’un sujet comptable. En réalité, c’est un sujet de pilotage produit : la durée, la méthode, le plan… tout ça influence vos arbitrages, votre budget, votre capacité à faire évoluer votre logiciel au bon moment.

Le bon amortissement, c’est celui qui colle :

  • à la réalité technique (dette, stack, obsolescence),
  • à la réalité business (gains, revenus, usage),
  • et à la trajectoire produit (réécriture, roadmap, évolutions majeures).

Chez Yield, on voit l’impact direct d’un amortissement bien posé : des refontes planifiées, un budget IT réaliste, une roadmap crédible - donc un produit qui s’use moins vite et qui coûte moins cher à long terme.

👉 Vous construisez ou faites évoluer un logiciel métier et vous voulez sécuriser à la fois l’aspect produit et l’aspect comptable ? On peut vous aider à cadrer votre projet, votre budget… et l’amortissement qui va avec.

Logiciel propriétaire : Définition et implications pour votre entreprise
Dans cet article, on pose les bases : ce qu’est réellement un logiciel propriétaire, ce qu’il implique pour votre entreprise, et comment garder la main sans tout réinventer.
Cyrille
12/11/2025

On imagine la maîtrise, la sécurité, la fiabilité d’un outil “fermé”. Mais c’est souvent l’inverse : derrière le confort du prêt-à-l’emploi, une dépendance qu’on ne découvre qu’après coup.

Un jour, le prix de l’abonnement augmente. Le mois suivant, une mise à jour casse une intégration clé. Et quand il faut changer de prestataire ou récupérer ses données… on paie le prix fort à la sortie.

C’est ça, un logiciel propriétaire : un outil dont vous ne possédez pas le code, ni vraiment la trajectoire. Et c’est là que le sujet devient stratégique, pas juste technique.

Chez Yield, on conçoit des logiciels métiers pour des entreprises qui veulent garder la main. On ne diabolise pas les solutions propriétaires. Mais on sait aussi qu’elles enferment, si on ne pose pas les bons garde-fous dès le départ.

👉 Dans cet article, on pose les bases : ce qu’est réellement un logiciel propriétaire, ce qu’il implique pour votre entreprise, et comment garder la main sans tout réinventer.

Logiciel propriétaire : ce que ça veut dire vraiment

“Propriétaire.” Ça sonne carré, maîtrisé, presque noble. Sauf qu’en réalité, ça veut surtout dire une chose : vous ne possédez rien. Pas le code. Pas la logique métier. Parfois, même pas vos propres données.

Un logiciel propriétaire, c’est un produit dont vous louez l’usage selon les règles de celui qui le détient. Vous n’achetez pas un outil, vous signez un droit d’accès. Révocable, limité, conditionné.

Et c’est là que la confusion commence.

  • Salesforce, Hubspot, Microsoft 365 ? Propriétaires.
  • Un ERP développé sur mesure par une agence ? Souvent propriétaire aussi, si le contrat ne vous cède pas le code.
  • Même un MVP “fait maison” peut l’être… quand les devs partent sans documentation.

💡 Propriétaire ≠ fermé.

Le vrai sujet, c’est le degré de contrôle : pouvez-vous modifier, exporter, partir ? Ou êtes-vous coincé ?

Chez Yield, on le voit toutes les semaines : des entreprises persuadées d’avoir “leur” solution… jusqu’au jour où elles veulent la faire évoluer. Et là, surprise : plus personne ne peut toucher au code, ni même récupérer la base.

👉 Un logiciel propriétaire, ce n’est pas un problème tant qu’on peut encore bouger. Le piège, c’est quand on ne peut plus.

Le vrai coût du propriétaire : pas la licence, la dépendance

Un logiciel propriétaire ne pose pas problème au moment où on le signe. La vraie facture arrive plus tard : quand vous essayez de reprendre la main.

Un prix visible… et un autre qu’on découvre plus tard

Quand une entreprise choisit un logiciel propriétaire, elle regarde d’abord le prix d’entrée. Mais le vrai coût se cache ailleurs : dans le temps perdu, les marges de manœuvre qu’on sacrifie, et la dépendance qu’on installe sans la voir venir.

Petit à petit, le confort se transforme en cage :

  • Impossible d’adapter un flux métier sans passer par le support.
  • Les intégrations sont limitées.
  • Les API sont payantes.

Et au moment de négocier, la roadmap de l’éditeur pèse plus lourd que vos besoins.

“Le coût qui tue n’est pas la licence, c’est la sortie. On négocie la porte de sortie avant d’entrer.”
— Thomas, Product Strategist @ Yield Studio

Le lock-in : un piège opérationnel, pas juridique

Chez Yield, on a vu des équipes piégées dans des contrats triennaux, incapables de migrer leurs données sans racheter un module “export”. Ou des outils où chaque connexion API est facturée… jusqu’à rendre impossible la synchronisation avec d’autres systèmes internes.

C’est ça, le lock-in : pas un concept de juriste, un frein produit.
Dès que votre système dépend d’un acteur unique pour évoluer, corriger ou connecter, vous perdez votre agilité et votre autonomie.

⚠️ Selon Gartner (2024), près de 70 % des DSI estiment être “fortement dépendants” d’au moins un fournisseur logiciel critique.

Et 45 % disent que cette dépendance freine directement leurs décisions produit.

Le vrai risque : l’asymétrie

Un logiciel propriétaire ne devient risqué que si vous dépendez de lui plus qu’il ne dépend de vous

Le danger n’est pas dans la licence, mais dans l’asymétrie : quand vous ne contrôlez ni les données, ni la continuité, ni la sortie.

Le pire ? C’est rarement une erreur technique. C’est une série de choix confortables :
“On verra plus tard pour l’export.”
“On n’a pas besoin d’accès au code.”
“On fera un connecteur quand on aura le temps.”

Sauf que plus tard, c’est souvent trop tard.

👉 La vraie dépense, dans un logiciel propriétaire, c’est la liberté qu’on cède par facilité.

Open source, SaaS, sur-mesure : arrêtez de choisir par idéologie

Les uns jurent par l’open source ; les autres par le SaaS. En réalité, la bonne réponse n’a rien à voir avec la philosophie. Elle dépend d’un seul facteur : le moment où en est votre produit.

Le SaaS : parfait pour démarrer, dangereux pour durer

Le SaaS, c’est le confort absolu. Zéro infra, zéro maintenance, tout prêt à l’emploi. Quand il s’agit d’aller vite, de tester un usage ou de structurer une équipe, c’est imbattable.

Mais ce confort a un prix : la dépendance. Dès que votre usage sort du cadre, la facture grimpe ou les limites apparaissent.

  • Intégrer un flux métier spécifique ? Impossible sans add-on payant.
  • Exporter les données ? Format propriétaire.
  • Changer de fournisseur ? Trois mois de chantier.

💡 À retenir

Le SaaS, c’est une excellente rampe de lancement… à condition de prévoir comment en sortir dès le jour 1.

L’open source : la liberté qui se mérite

L’open source, c’est la promesse inverse : tout est ouvert, modifiable, contrôlable.

Sur le papier, parfait.
Dans la réalité : exigeant.

Il faut savoir maintenir, patcher, documenter, sécuriser. Et sans ressources internes solides, la liberté tourne vite à la dette.

“L’open source, c’est puissant quand le produit a la maturité pour l’assumer.
Sans gouvernance, ça devient une dette invisible : des dépendances non suivies, des versions bloquées, des vulnérabilités qui s’accumulent.
La liberté, ici, se mesure à votre capacité à maintenir, pas à télécharger.”

— Lucie, Product Designer @ Yield Studio

Le sur-mesure : la liberté maîtrisée

Le sur-mesure n’est pas le graal, mais c’est la voie naturelle quand le produit devient stratégique. Vous décidez du rythme, du code, des priorités. 

Et surtout : vous capitalisez sur une base qui vous appartient vraiment.

C’est plus exigeant au départ mais c’est aussi ce qui fait la différence entre dépendance et souveraineté. Pour ça, il faut une équipe capable de maintenir et de faire évoluer sans tout casser.

💡 Choisissez par maturité

Le bon choix, ce n’est pas la techno. C’est le niveau de contrôle dont vous avez besoin à un instant donné.

👉 Commencez vite si vous validez un usage, structurez dès que vous créez de la valeur.

Comment garder la main quand on choisit du propriétaire

Chez Yield, on voit souvent des équipes piégées non pas par le logiciel lui-même, mais par ce qu’elles ont oublié de négocier ou d’anticiper.

Négocier la sortie avant d’entrer

Avant de signer, la question n’est pas “combien ça coûte”, mais “combien ça coûte de partir”.

Trois clauses font la différence :

  1. Réversibilité des données : export complet, format ouvert, sans surcoût.
  2. Accès API et logs : indispensables pour ne pas être prisonnier des flux internes.
  3. Plafonnement des hausses tarifaires : éviter les +30 % annuels déguisés en “évolution de service”.
“Si vos données ne peuvent pas vivre ailleurs, vous n’avez pas un produit : vous avez une dépendance. Une API, un export clair, c’est le vrai test de souveraineté.”
— Hugo, Engineering Manager @ Yield Studio

💡 Pro tip

Faire un test d’export avant signature prend deux heures.
Mais ça peut économiser des mois de migration le jour où vous voulez bouger.

Concevoir une architecture anti-lock-in

Même avec un outil propriétaire, il existe des marges de liberté.

Créez une couche d’isolation entre le logiciel et vos systèmes internes : un connecteur, un middleware, ou un simple script d’export planifié. 

Ce pare-feu technique garantit qu’aucune donnée critique ne soit stockée uniquement chez l’éditeur.

⚙️ En pratique

  • Sauvegardez localement les données clés (clients, transactions, historiques).
  • Externalisez vos automatisations (Zapier, n8n, ou scripts internes).
  • Documentez les flux critiques : qui parle à quoi, comment et quand.

👉 Une architecture bien pensée, c’est la différence entre un outil utile et une dépendance subie.

Piloter la relation comme un produit

Un logiciel propriétaire n’est pas un fournisseur : c’est un partenaire produit.
Il faut donc le piloter comme tel :

  • Suivre les mises à jour et leur impact.
  • Garder une veille sur les API, les limites, les nouvelles conditions.
  • Renégocier régulièrement les périmètres.

Chez Yield, on conseille souvent de nommer un owner interne pour chaque logiciel critique : quelqu’un qui lit les release notes, suit les tickets, et peut dire si la solution sert encore la stratégie produit.

C’est la différence entre subir un outil et le piloter comme une brique vivante de votre écosystème.

⚠️ À retenir

La clé, c’est la vigilance continue. Un contrat ne protège pas tout.
Mais un pilotage régulier évite les mauvaises surprises et préserve votre indépendance.

En clair : propriétaire ou pas, gardez le contrôle

Le débat “open vs propriétaire” n’a jamais vraiment eu de sens. La seule question qui compte, c’est : qui décide du tempo ?

Un logiciel propriétaire n’est pas un piège en soi. Il le devient quand il dicte votre rythme, vos choix ou vos coûts - quand vous n’avez plus la main sur votre propre outil.

La bonne approche, ce n’est pas d’éviter le propriétaire mais de l’utiliser en conscience :

  • commencer vite avec du SaaS si vous devez prouver un usage ;
  • passer au sur-mesure quand le produit devient critique ;
  • et garder des portes de sortie dès le jour 1.

La vraie indépendance ne se joue pas dans la technologie, mais dans la lucidité. Savoir à tout moment ce qu’on contrôle et ce qu’on subit.

Vous voulez auditer vos dépendances ou reprendre la main sur vos outils critiques ? Chez Yield, on aide les entreprises à garder le contrôle sur leur produit, leur stack et leur liberté de choix.

Échangeons sur votre projet !

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FAQ

La réponse à vos questions

Pourquoi faire appel à une agence de développement logiciel à Paris ?
Être accompagné par une agence implantée à Paris, comme Yield Studio (9e arrondissement), c’est gagner en réactivité, organiser des ateliers en présentiel, et bénéficier d’une proximité directe avec vos équipes métier, produit ou SI. Nos clients parisiens apprécient cette capacité à intervenir rapidement, à se synchroniser sur site, et à intégrer leurs enjeux business dans un environnement souvent complexe.
Travaillez-vous avec les DSI et directions métiers d’entreprises parisiennes ?
Oui. C’est même notre quotidien. Nous travaillons avec des équipes digitales basées à Paris intra-muros, à La Défense ou à Boulogne-Billancourt, souvent dans des contextes où plusieurs départements doivent collaborer : DSI, produit, métier, sécurité. Notre rôle : faire converger ces attentes dans un outil unique, sécurisé, utile et évolutif.
Pouvez-vous intervenir dans nos bureaux à Paris pour les phases de cadrage ?
Bien sûr. Nos Product Managers et Designers se déplacent régulièrement dans vos locaux pour animer des ateliers de Discovery, tests utilisateurs ou revues de sprint. Cela permet de gagner du temps, d’obtenir des feedbacks précis et d’assurer une vraie appropriation du produit par vos équipes.
Combien de temps pour lancer un projet logiciel avec Yield Studio Paris ?
Après un premier échange, nous pouvons cadrer un projet en 2 à 3 semaines puis démarrer le développement immédiatement. Grâce à notre méthode Lean Lab’®, nous livrons une première version exploitable (MVP) en moins de 3 mois. C’est un vrai atout pour les entreprises parisiennes qui doivent avancer vite dans un environnement très compétitif.
Avec quels types de structures travaillez-vous en Île-de-France ?
Nous accompagnons :
- Des grands groupes et ETI (Paris 8, La Défense) dans leurs projets SI ou outils internes.
- Des scale-ups ou startups dans le 2e ou le 10e pour développer leur core product.
- Des organisations publiques et parapubliques basées à Paris ou à Saint-Denis pour des plateformes métiers sur-mesure.
Avez-vous l’habitude d’interfacer vos logiciels avec des systèmes déjà en place ?
Oui, et c’est une de nos forces. Nos projets à Paris impliquent très souvent une intégration avec : Des ERP comme SAP, Sage X3, Odoo Des CRM comme Salesforce ou Hubspot Des solutions maison ou des bases Oracle, SQL Server, etc. On ne vient pas remplacer à tout prix, mais compléter intelligemment.
Êtes-vous capables de travailler avec des contraintes de sécurité propres aux groupes parisiens ?
Oui. Plusieurs de nos clients basés à Paris ou à La Défense nous imposent des standards de sécurité élevés (authentification SSO, audit, conformité RGPD, hébergement souverain, etc.). Notre architecture logicielle prend en compte ces enjeux dès la conception.
Où êtes-vous situés à Paris ?
Nous sommes situés 24 rue de Mogador, dans le 9e arrondissement, à 2 minutes de la gare Saint-Lazare. Un emplacement central qui nous permet d’être accessibles rapidement depuis tout Paris et sa proche banlieue.
Quelles sont vos spécialités techniques ?
Pas de stack imposée. On choisit les bonnes technos pour les bons usages, selon votre besoin logiciel, vos équipes et vos enjeux de scalabilité.
Nos technos phares :
- Next.js pour le SEO et les apps performantes côté front.
- Node.js pour les traitements temps réel et APIs légères.
- Laravel & Symfony pour des backends solides, structurés et maintenables.
- React & Vue.js pour des interfaces fluides, modulables, évolutives.Rust, Go ou Python selon les besoins spécifiques (performance, IA, scripting…).
Mais au-delà des outils, c’est la cohérence d’architecture et la qualité du code qui font la différence. On pense produit avant de penser techno.

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