Tests utilisateurs
Testez et peaufinez l'expérience utilisateur
Nous plongeons au cœur de l’expérience utilisateur, en dialoguant avec vos clients pour forger des solutions utiles, utilisées, et rentables. Notre mission : transformer vos idées en produits qui changent la donne.
Chez Yield Studio, nous croyons que le succès d’un produit ne repose pas sur la chance, mais sur une méthode. Notre équipe de Product Managers intervient au cœur de vos projets pour structurer, piloter et faire grandir vos produits digitaux. Discovery, Strategy, Delivery, Growth… nous intégrons vos enjeux business à chaque étape, sans jamais perdre de vue l’utilisateur final.
Notre approche est à la fois empathique et orientée résultats : comprendre profondément les usages, s’aligner avec vos objectifs, et co-construire des solutions concrètes, utiles, utilisées.
Nos Product Managers s’intègrent directement à vos équipes, dans une logique d'immersion.
Pas de silos, pas de slideware : nous construisons avec vous, dans vos outils, avec vos priorités, et vos contraintes. Notre rôle est de faire le lien entre toutes les parties prenantes – métiers, tech, design, direction – pour que votre produit progresse vite, bien, et dans la bonne direction.
pensés et structurés grâce à une méthodologie product éprouvée.
que Yield Studio aide les entreprises à définir des stratégies produits.
d'utilisateurs impactés par des produits qui répondent efficacement à leurs besoins réels.
d'intéractions analysées pour affiner les roadmaps produits, optimiser les fonctionnalités.
Nous écrivons un code de qualité dès le départ pour aller plus vite ensuite
Nous identifions les fonctionnalités différenciantes pour les utilisateurs finaux
Nous mettons très rapidement en production les fonctionnalités grâce à notre Lean Lab’ ®
Nous partons des problèmes réels. Grâce à des méthodes issues du design thinking et de l’UX research, nous accompagnons vos équipes dans l’exploration des besoins utilisateurs. Nos ateliers, interviews et tests nous permettent de poser des bases solides avant de commencer à construire.
Nous structurons votre vision produit : étude de marché, analyse concurrentielle, positionnement, définition des KPIs et des objectifs de succès. L’objectif est clair : faire les bons choix avant d’investir dans le build, et aligner toutes les équipes autour d’une feuille de route ambitieuse et réaliste.
Place à l’exécution. Nos Product Managers sont experts en méthodologies agiles et en pilotage d’équipes produit. Ils structurent votre delivery avec une roadmap claire, un backlog priorisé, des rituels bien tenus et un suivi régulier de la valeur délivrée. Objectif : livrer vite, bien, et dans une logique d’amélioration continue.
Chez Yield Studio, chaque mission suit un processus éprouvé, en 5 grandes étapes :
Nous plongeons dans l'écosystème de vos utilisateurs et de votre business, employant des analyses comportementales et des ateliers de cadrage pour cartographier les défis et les opportunités. Cette étape cruciale établit les fondations de propositions de valeur qui résonnent sur le marché et avec les utilisateurs.
Nos benchmarks et nos sessions de brainstorming aboutissent à des solutions innovantes, rigoureusement testées pour assurer alignement avec votre vision produit et adoption marché. Chaque solution est évaluée à travers le prisme de la faisabilité technique, de la viabilité business et de l'attrait utilisateur.
La conception est une alchimie entre art et science, où nous traduisons la stratégie en un plan de produit tangible. Nous balisons le parcours utilisateur avec des wireframes et des prototypes, peaufinant chaque interaction pour refléter l'essence de la vision du produit.
Après le lancement, nous entrons dans une phase d'itération continue, utilisant des métriques clés et des retours utilisateurs pour affiner et ajuster le produit. C'est un processus dynamique d'amélioration continue, assurant que le produit reste non seulement pertinent, mais aussi en avance sur les tendances du marché.
Yield Studio aide les entreprises à devenir plus productives et identifier des leviers de croissance. Agacés de travailler sur des projets sans impact réel, c’est en 2019 que James et Cyrille créent Yield Studio. Notre objectif est d’utiliser la tech pour créer des innovations qui apportent de la valeur à la fois à l’utilisateur final et à la fois au business
Produits digitaux construits pour des besoins B2B, B2C et internes
de NPS client depuis 2019. Nous construisons un partenariat sur la durée.
Développement web & mobile
Product Management
Data & IA
Un jeudi matin, réunion de suivi produit. Côté Métier, on signale une montée de bugs sur les exports. Côté Tech, on répond que la spec était floue. Côté Produit, on découvre que les priorités de la semaine ont changé sans prévenir.
Chacun fait son job. Mais personne ne parle vraiment de la même chose. Résultat ? Retards, frustrations, patchs à la volée… et une équipe qui travaille côte à côte, mais pas ensemble.
👉 Dans beaucoup de projets logiciels, ce n’est pas la compétence qui manque. C’est la synchronisation.
Quand les échanges sont mal calibrés, quand les feedbacks arrivent trop tard, ou quand les objectifs sont mal partagés, la machine se grippe. Et c’est toujours le produit final qui en pâtit.
Dans cet article, on vous montre comment remettre de l’huile dans les rouages. Clarifier les rôles. Aligner les objectifs. Installer des rituels simples mais efficaces. Et surtout : construire un mode de collaboration qui tient dans la durée, pas juste pendant la phase de rush.
Un logiciel peut être bien pensé, bien codé, bien documenté… et malgré tout, avancer à coups de tensions, de retours tardifs et de malentendus.
Pourquoi ? Parce que chacun voit midi à sa porte : le produit pense stratégie, le tech pense faisabilité, le métier pense usage.
👉 Avant de chercher à “mieux collaborer”, il faut poser les bonnes bases. Et ça commence par clarifier les rôles, les attentes et les interfaces.
On croit souvent que c’est “évident” — jusqu’au jour où un développeur attend un arbitrage produit… qui n’a jamais été posé.
Voici comment éviter les quiproquos qui bloquent :
Pro tip : un simple “contrat d’interface” entre équipes en 1 page (rôles + moments de contact) résout bien des malentendus.
💡 Vous avez déjà posé les bases du projet et défini une roadmap claire ? C’est le bon moment pour aligner les rôles sur ce cadre commun. Et si ce n’est pas encore fait, on vous montre comment cadrer efficacement ici.
Une vision produit, ce n’est pas un pitch marketing. C’est un cap partagé : pourquoi on construit ça, pour qui, avec quel impact attendu ?
Pour ça, on recommande :
Rappeler le “pourquoi” régulièrement, c’est ce qui évite les specs vidées de sens ou les features gadget.
💡 Partager la vision produit, c’est aussi aligner les équipes sur les bons indicateurs. Pas les vanity metrics, mais ceux qui mesurent vraiment l’impact métier. On vous montre comment ici.
Quand chaque équipe a ses propres objectifs, la collaboration devient une négociation. La solution : des OKRs croisés — des objectifs communs, des résultats à atteindre ensemble.
Par exemple :
🎯 Objectif commun : “Réduire de 30 % le temps de traitement d’une commande interne”
L’alignement devient naturel… parce que tout le monde vise le même impact.
Chez Yield, on ne lance jamais un chantier structurant sans un OKR partagé — c’est ce qui transforme une coordination en coopération.
Une équipe alignée sur le “pourquoi”, c’est bien. Mais ça ne suffit pas.
Pour que le projet avance sans frictions, il faut aussi soigner le “comment” : les échanges, les formats, les routines. Bref, tout ce qui fait qu’on bosse vraiment ensemble — ou chacun dans son coin.
Ici, le but n’est pas d’ajouter des rituels ou des outils pour faire joli. C’est d’instaurer des mécanismes simples qui fluidifient, évitent les redites… et permettent de décider vite, bien, ensemble.
Pas besoin de réunion de 2h. Mais sans synchronisation, le projet se segmente.
Voici ce qu’on recommande pour maintenir un bon rythme :
💡 Un simple Notion partagé avec le statut des features, les décisions prises et les doutes en cours fait gagner un temps fou.
Un bon backlog, ce n’est pas une liste de tâches. C’est une grille de lecture commune de ce qu’on construit, dans quel ordre, et pourquoi.
Pour éviter les surprises à la livraison :
Si votre PO a besoin d’un traducteur pour expliquer le backlog au métier, c’est que quelque chose ne va pas.
Les bons rituels sont ceux qui font progresser le produit, la collaboration, et la compréhension mutuelle.
Voici ceux qu’on recommande dans les équipes hybrides Produit / Tech / Métier :
Un bon rituel se mesure à ce qu’il débloque. Pas à sa fréquence.
Travailler ensemble, ce n’est jamais figé. Même avec de bons process et des outils bien rodés, les irritants remontent. Les tensions réapparaissent. Les équipes dérivent.
Le réflexe à avoir, ce n’est pas de “faire avec”. C’est de poser des espaces, des formats et des leviers pour améliorer — en continu.
Et ça, ce n’est pas qu’un sujet d’équipe Produit. C’est un enjeu global, partagé, structurant.
Un dysfonctionnement qui traîne devient vite une norme — et finit par plomber l’ambiance comme la vélocité.
Ce qu’on recommande ici, c’est de traiter les frictions au fil de l’eau, sans attendre qu’elles deviennent des conflits.
Voici comment les faire remonter efficacement :
Si vos devs râlent en off sur la spec… mais ne le disent jamais dans la rétro, c’est que le climat n’est pas encore là.
💡 Les métiers doivent pouvoir réagir tôt — dès le cadrage des besoins et des usages concrets. On vous explique comment structurer ce dialogue ici.
Une bonne rétrospective, ce n’est pas un défouloir. C’est un levier d’ajustement. Et pour ça, il faut sortir du format automatique — et coller aux enjeux du moment.
Quelques formats à tester (selon vos besoins) :
💡 Chaque rétro devrait produire 1 à 2 ajustements clairs, visibles et assumés. Sinon, les participants décrochent.
Le multitasking n’est pas une preuve d’agilité. C’est un poison pour la concentration, la qualité… et la motivation.
Et en environnement hybride, c’est encore plus vrai : switcher entre un sujet technique, un retour métier et une visio produit toutes les 10 minutes épuise les équipes.
Ce qu’on recommande :
Mieux vaut 3 jours de dev sereins que 5 jours de dispersion. Le produit y gagne, et l’équipe aussi.
Malgré la bonne volonté, certaines dynamiques freinent la collaboration plus qu’elles ne l’aident. En voici quelques-unes, vues (trop) souvent en mission — et comment les éviter sans bouleverser toute l’organisation.
Il centralise, reformule, redistribue. Mais il filtre tout, et personne ne se parle directement. Résultat : des incompréhensions en cascade, un backlog mal calibré, et une frustration des deux côtés.
Rien ne remplace les échanges directs entre Tech et Métier, surtout quand il faut arbitrer vite. Le PO peut poser le cadre, mais pas porter toutes les discussions.
Le plan est ambitieux, la vision est claire… mais personne n’a regardé si c’était faisable. On découvre les problèmes en cours de dev, et tout le monde subit.
On gagne du temps (et de l’énergie) en faisant réagir la Tech dès les premiers drafts. Pas pour dire non, mais pour poser les bons garde-fous dès le départ.
La feature est en prod. Et c’est là qu’on leur demande leur avis. Mais le besoin a évolué. Ou l’usage réel a été mal compris.
Le bon réflexe : valider les parcours avec les utilisateurs métier dès le prototypage. Et revenir vers eux à chaque étape clé, pas une fois que tout est figé.
Daily qui traîne, rétros sans suite, démos en monologue : les équipes y passent du temps, mais n’en tirent rien.
Mieux vaut 2 rituels utiles qu’un agenda rempli. Si un moment n’aide pas à clarifier, prioriser ou faire avancer, il peut (et doit) sauter.
👉 Une bonne collaboration n’est pas une question de process magique. C’est une série d’ajustements concrets. Ce qui compte, c’est que chacun sache pourquoi il est là, comment il contribue — et comment avancer ensemble, sans perdre de temps.
Un bon logiciel métier, ce n’est pas (juste) une question de specs bien écrites ou de sprints bien cadencés. C’est un produit qui se construit à trois voix — Produit, Tech, Métier — et qui aligne les expertises pour livrer ce qui compte vraiment.
Ce que ça demande, ce n’est pas une réorganisation complète, mais quelques réflexes solides :
Une équipe bien huilée, c’est celle qui ne passe pas son temps à se comprendre — mais à avancer ensemble.
Besoin d’un coup de main pour remettre du lien entre vos équipes produit, tech et métier ? Chez Yield, on sait comment recréer du rythme et du sens — sans process en plus, juste ce qu’il faut pour que ça fonctionne. Parlons-en.
Selon la Harvard Business Review, plus de 66 % des startups échouent à offrir un retour sur investissement à leurs actionnaires. Quelles sont les raisons de ce taux d’échec si élevé ?
Les entreprises et les entrepreneurs se lancent souvent directement dans le développement produit pour faire fonctionner leur solution aussi vite que possible. C’est un pari risqué qui peut se solder par un échec.
Le chemin vers le lancement réussi d’un nouveau produit logiciel commence par une preuve de concept (PoC). Il s’agit d’une méthode de test utilisée en développement logiciel pour aider les entreprises à prendre des décisions rationnelles concernant la création d’un nouveau produit, et à en définir l’avenir. Ce test initial augmente les chances de construire une solution utile que les gens auront réellement envie d’utiliser. Aux premiers stades du développement produit, valider les idées via une preuve de concept est crucial pour déterminer la faisabilité et la viabilité d’un projet.
Le succès d’un outil logiciel va au-delà de l’idée d’origine. S’il est mal testé et mal aligné sur les besoins du marché, vous risquez d’investir beaucoup de temps et d’argent dans un produit qui s’avérera inutile, et ne se vendra tout simplement pas. Avec une preuve de concept, vous obtenez la preuve que votre idée est réalisable ainsi qu’une explication de son fonctionnement et de la raison pour laquelle elle mérite un financement.
Dans le développement logiciel, une preuve de concept est une méthode de vérification mise en œuvre au tout début du cycle de développement produit. Le but de la PoC est de tester la validité de l’idée logicielle — il s’agit de prouver que le système, l’application ou le produit proposé peut fonctionner dans la réalité avant de démarrer le développement.
Il est très rare qu’une idée initiale réponde directement aux exigences d’un marché en constante évolution. Au final, les produits doivent non seulement être techniquement faisables, mais aussi conçus pour résoudre des problèmes réels rencontrés par les utilisateurs cibles. S’ils ne le font pas, ils échoueront. C’est pourquoi, pour une entreprise de développement logiciel, il est important d’avancer à un rythme adapté, en planifiant soigneusement et en testant la nouvelle idée avant de réellement commencer à la construire.
Une preuve de concept est absolument essentielle pour définir la vision du produit final et son orientation. Pour cette raison, elle doit impliquer toutes les parties prenantes du processus de développement. Celles-ci se réunissent pour discuter des limites, des opportunités et des risques, ainsi que pour s’accorder sur la direction du projet. C’est une étape importante pour établir une base solide permettant un développement fluide, des tests, des modifications et le lancement du produit.
Une preuve de concept peut prendre la forme d’un document, d’une présentation ou d’une démo — à ce stade, aucun code ou design n’est nécessaire. Cependant, elle doit fournir une documentation complète des exigences ainsi que des spécifications techniques. Elle est généralement réalisée en interne ou au sein d’un groupe restreint de parties prenantes dans le cadre d’un projet en sous-traitance.
La preuve de concept est souvent confondue avec le produit minimum viable (MVP). Cependant, contrairement à une PoC, un MVP est un produit opérationnel avec des fonctionnalités de base.
Des millions d’entreprises ont de nouvelles idées de produit, mais la plupart échouent. Qu’est-ce qui les empêche de réussir ?
Les deux principales causes d’échec des startups, citées par CBInsights, sont :
Ces deux problèmes peuvent être résolus en commençant le développement logiciel par une preuve de concept.
Voyons en détail tous les avantages qu’une entreprise peut tirer d’un PoC :
L’objectif principal d’une preuve de concept est de vérifier si l’idée logicielle est techniquement réalisable.
Un projet PoC doit impliquer les équipes de développement, qui ne se contentent pas d’évaluer ce qui est possible ou non, mais déterminent également la bonne orientation technique pour le développement du produit.
Créer une preuve de concept implique d’identifier des problèmes spécifiques et des points de douleur que l’on souhaite résoudre avec l’outil.
L’objectif est de s’assurer que le produit n’est pas déconnecté de la réalité et qu’il apporte une véritable valeur aux utilisateurs finaux.
La phase de test, qui fait également partie de ce processus itératif, indiquera si vous êtes sur la bonne voie ou non.
Créer une PoC en développement logiciel aide les porteurs de projet à comprendre les limitations, avantages et inconvénients de leur idée.
Au cours du processus, ils pourront explorer différentes options et choisir la meilleure direction pour leur projet logiciel.
Utiliser au mieux les fonds des investisseurs est essentiel pour lancer un nouveau produit.
Grâce à une preuve de concept, les entreprises peuvent comprendre leurs besoins budgétaires et savoir comment l’argent sera dépensé.
Cela permet d’éviter le scénario cauchemar où tout le capital levé est investi dans une solution complète que le marché cible juge finalement inutile.
Convaincre les investisseurs potentiels que votre concept est valable et mérite leur argent demande plus que de l’enthousiasme.
La PoC explique comment et pourquoi votre idée fonctionnera.
C’est une preuve tangible de réussite qui pourra convaincre même les investisseurs les plus sceptiques, et vous aider à négocier vos conditions avec d’autres parties prenantes.
En créant une PoC, vous établissez un plan d’action clair pour le développement de votre nouvelle solution.
Le processus vous aide à vérifier si vous avez choisi le bon workflow et à l’ajuster si nécessaire.
En choisissant la bonne direction dès le départ, vous évitez les mauvaises surprises aux étapes suivantes du projet, identifiez les risques, et vous donnez les moyens de les anticiper.
Créer une preuve de concept dans le développement logiciel doit aboutir à une documentation détaillée décrivant :
Il s’agit d’un document complet qui décrit le processus créatif, de la version initiale jusqu’au déploiement.
Voici les cinq étapes pour créer une preuve de concept efficace.
Quand une idée de produit naît, elle repose souvent sur des hypothèses.
Cette étape consiste à trouver des preuves pour valider ces hypothèses, en identifiant les problèmes concrets que le logiciel va résoudre.
⚠️ Si vous sautez cette étape, vous risquez de développer un outil qui fonctionne… mais ne sert à rien.
Discutez avec le public cible pour recueillir des retours précieux et identifier les besoins réels ainsi que les points de douleur à adresser.
Voici quelques questions à se poser (et à documenter) :
Organisez une séance de brainstorming avec votre équipe de développement pour explorer plusieurs façons de résoudre les problèmes identifiés.
Il y aura probablement différentes approches possibles.
Cartographiez ces solutions en tenant compte de :
Le chef de projet joue un rôle central ici, en orchestrant le processus d’idéation et en assurant la faisabilité du projet.
Cette phase peut vous surprendre — autant par ce que vous entendrez… que par ce que vous n’entendrez pas.
Certaines suppositions seront confirmées, d’autres invalidées.
Il est crucial d’impliquer un expert technique à ce stade, qui pourra valider ce qui est faisable ou non.
Une fois que vous avez identifié le bon scénario problème-solution, créez un prototype de votre outil.
Selon la nature du produit, cela peut être :
Ce prototype doit illustrer :
Le but de ce prototype est de le présenter au public cible pour obtenir des retours.
Alors que les étapes précédentes sont principalement internes, celle-ci consiste à montrer le prototype à des utilisateurs potentiels et parties prenantes pour évaluer son potentiel sur le marché.
Ce processus vous permettra de :
Utilisez ces retours pour modifier et améliorer le prototype.
Il est tout à fait possible de répéter ce cycle plusieurs fois jusqu’à obtenir une version satisfaisante.
Dernière étape : collectez toutes les informations recueillies tout au long du processus et formalisez-les dans une roadmap.
Ce document doit :
Cette roadmap servira :
Bien qu’une preuve de concept (PoC) puisse considérablement réduire les risques en développement logiciel, de nombreuses équipes commettent des erreurs critiques qui compromettent son efficacité.
L’une des erreurs les plus courantes consiste à sauter l’étude de marché, en supposant que l’idée est valable sans valider la demande réelle.
Cela peut mener à la création d’une solution qui n’intéresse pas les utilisateurs ou n’a pas de potentiel commercial.
Une autre erreur fréquente est de sur-développer la PoC, en y investissant trop de temps et d’efforts pour créer un produit presque terminé, alors qu’il ne s’agit que d’un test de faisabilité rapide.
Une PoC doit rester légère, rapide, et focalisée uniquement sur la validation des hypothèses de base.
Enfin, ignorer les retours des utilisateurs peut rendre l’ensemble du processus inefficace.
Une PoC doit impliquer des utilisateurs potentiels dès les premières étapes, afin de valider les hypothèses et d’ajuster l’idée avant de passer à la phase de développement.
👉 En évitant ces pièges, la preuve de concept reste un outil stratégique pour orienter correctement un projet logiciel.
Refondre un logiciel, ce n’est pas juste moderniser une stack. C’est repenser en profondeur l’architecture, l’ergonomie et les processus métiers. Et surtout, cadrer le projet dès le départ pour éviter l’effet tunnel, les dérives fonctionnelles et l’absence d’adhésion.
C’est là que tout se joue. Un bon cadrage, une roadmap flexible mais structurée, et une gouvernance qui aligne DSI et métiers permettent d’avancer avec méthode, sans perdre en agilité.
Dans nos précédents articles, on a vu comment :
👉 Maintenant, voyons comment poser des bases solides en structurant la refonte avec une approche itérative et un cadre clair.
Une refonte logicielle, c’est un projet qui implique des décisions structurantes sur l’architecture, l’expérience utilisateur et les workflows métiers. Si la gouvernance n’est pas cadrée dès le départ, on tombe systématiquement dans un déséquilibre entre approche "top-down" et "bottom-up" :
👉 Éviter ces dérives passe par une gouvernance efficace, articulée autour de deux groupes clés.
Prenons un cas concret. Un département métier demande une fonctionnalité permettant de générer 10 documents en un clic. Bonne idée ? Peut-être. Prioritaire ? Pas sûr.
Les bonnes questions à poser avant de valider :
👉 Si l’impact est réel et le coût raisonnable, on avance. Sinon, on revoit la priorité.
Le problème ? Les métiers sont souvent biaisés par leur utilisation quotidienne. Ils peuvent surestimer certains besoins ou ignorer les implications techniques.
Alors, c’est le Groupe Sponsor qui prend du recul.
Prenons un cas typique. Le Groupe Métier veut refondre complètement un module de reporting pour optimiser l’analyse des données terrain. De son côté, la DSI estime que cette refonte nécessitera six mois de développement, retardera d’autres chantiers et mobilisera trop de ressources.
Que fait le Groupe Sponsor ? Il tranche. Plutôt que de suivre aveuglément la demande métier, il challenge la vraie nécessité :
Son rôle n’est pas de dire oui ou non, mais d’arbitrer intelligemment pour maximiser l’impact tout en respectant les contraintes.
Un Groupe Sponsor trop passif, qui ne réagit qu’en cas de crise, ou au contraire omniprésent, qui micro-manage chaque décision et ralentit le projet. La clé est de ritualiser les arbitrages et d’établir dès le départ des critères de décision objectifs : quels KPIs pour mesurer l’impact de la refonte ? Quels délais et quelles limites budgétaires sont non négociables ?
Trop souvent, la validation repose sur les managers, qui traduisent une vision macro des besoins. Mais ce sont les équipes terrain qui subissent au quotidien les frictions, les lenteurs, les doublons inutiles. Ignorer ces signaux, c’est prendre le risque de concevoir un produit contourné avant même d’être adopté.
Plutôt que de s’appuyer sur une étude unique en début de projet, la refonte doit intégrer les utilisateurs en continu :
Une refonte mal cadrée finit toujours par dériver : objectifs flous, priorités changeantes, backlog interminable. Le framework F.O.C.U.S.E.D, utilisé chez PayPal et BlaBlaCar, permet de structurer le projet et de s’assurer que chaque décision est prise sur des bases solides.
On en a parlé dans notre article sur la définition des objectifs logiciels : une refonte ne se justifie que si elle répond à un problème clair - dette technique bloquante, UX obsolète, nouvelle réglementation... Sans objectif précis, on disperse les efforts.
Ne partez pas d’une intuition, partez des données terrain pour analyser le travail de vos équipes. Le vrai problème n’est pas toujours celui qu’on imagine.
Refondre ou faire évoluer ? Inutile de tout démolir si certaines briques tiennent la route.
Quels sont les workflows qui doivent impérativement être optimisés ?
Pourquoi repartir de zéro quand on peut capitaliser sur l’expérience des autres ?
Une refonte ne doit pas rester théorique. Testez vite, ajustez en continu.
Un projet qui n’arbitre pas ses priorités dérive et s’éternise.
Une refonte ne peut pas tout traiter d’un coup. Vouloir livrer un logiciel "complet" dès le départ, c’est prendre le risque de s’enliser dans un projet interminable. Ce qui compte, c’est de livrer vite, d’ajuster en continu et d’éviter l’effet tunnel.
L’approche MVP permet d’avancer par étapes, de sécuriser les choix et d’impliquer les utilisateurs au bon moment. Objectif : livrer une première version exploitable rapidement, tout en gardant la flexibilité pour affiner et enrichir au fil de l’eau.
Plutôt que de viser un déploiement massif et figé, le MVP permet d’itérer en conditions réelles. L’idée n’est pas de livrer un outil incomplet, mais une version ciblée et actionnable dès les premières phases.
Trois bénéfices majeurs :
Une refonte en mode MVP repose sur trois phases structurées, avec une progression logique et mesurable.
Sans ce cadrage initial, vous risquez de reconstruire un produit avec les mêmes problèmes que l’ancien. Prenez le temps de sécuriser votre périmètre :
Un MVP qui ne sert qu’à tester en interne n’est pas un vrai MVP. Il doit permettre aux équipes métier d’expérimenter et de s’approprier l’outil.
Au lieu d’un lancement brutal, montez en charge par étapes pour éviter un rejet du terrain.
Aller directement au développement sans prototypage, c’est naviguer à l’aveugle. Avant de coder quoi que ce soit, il faut visualiser et tester les parcours utilisateurs pour éviter de devoir tout revoir en cours de route.
Les wireframes exploratoires permettent de :
Mieux vaut ajuster un prototype en quelques jours que modifier un développement après plusieurs moi
Un périmètre bien défini ne peut pas être figé sans arbitrage DSI / métiers.
Chaque décision doit répondre à trois questions :
Pour structurer cette validation :
Sans priorisation claire, on dérive vers une roadmap irréaliste et un projet impossible à livrer.
Une refonte réussie ne repose pas uniquement sur une vision métier. Elle doit s’ancrer dans la réalité technique pour éviter les impasses. Une roadmap efficace équilibre donc les priorités stratégiques et les contraintes de développement, tout en assurant une exécution progressive.
L’objectif ? Avancer vite sur l’essentiel, sans compromettre la stabilité du produit.
Une roadmap figée est une roadmap morte. Les besoins évoluent, les contraintes techniques apparaissent en cours de route, et certaines fonctionnalités jugées critiques peuvent finalement s’avérer secondaires.
Plutôt que de tout verrouiller dès le départ, l’approche Now / Next / Later permet de structurer la roadmap de manière dynamique :
Pourquoi cette approche fonctionne ? Parce qu’elle évite de s’enfermer dans un plan rigide et permet d’ajuster les priorités en fonction des apprentissages terrain.
Toutes les fonctionnalités ne se valent pas. Certaines sont critiques dès le départ, d’autres peuvent attendre. L’enjeu est d’éviter un backlog surchargé qui freine l’avancement du projet.
Deux méthodes permettent d’arbitrer efficacement :
Un bon arbitrage ne se fait pas uniquement sur la valeur métier : il faut aussi prendre en compte la faisabilité technique.
L’enjeu est clair : investir là où l’impact est maximal, tout en sécurisant l’exécution.
Une roadmap qui dort dans un fichier Notion n’a aucun intérêt. Elle doit être un outil opérationnel, mis à jour en continu, partagé et compris par toutes les parties prenantes. L’objectif : garantir l’alignement entre la DSI, les métiers et les équipes produit, tout en restant adaptable aux réalités du terrain.
Une roadmap efficace se construit dans la durée, avec des ajustements réguliers basés sur les retours des utilisateurs et l’avancement technique.
Pour éviter l’effet tunnel et les mauvaises surprises, plusieurs instances de suivi sont essentielles :
L’objectif n’est pas juste de suivre l’avancement, mais de s’assurer que la roadmap reste pertinente et actionnable.
Une roadmap ne doit pas reposer sur des fichiers Excel statiques. Pour assurer un suivi efficace et une collaboration fluide, les bons outils font la différence :
Un bon outil ne remplace pas une bonne gouvernance, mais il fluidifie la prise de décision et le suivi.
"Une roadmap, ça ne doit pas juste être un document figé dans un coin. Si personne ne la comprend ou ne l’utilise, elle ne sert à rien. Il faut la partager, l’expliquer et la piloter avec des données concrètes. On ne peut pas se fier aux intuitions : seuls les KPIs et les retours terrain permettent d’ajuster efficacement. Et surtout, une refonte ne se décrète pas, elle se prépare. Plus on implique les équipes métier tôt, moins on se retrouve avec des blocages en bout de course."
— Arthur, Product Manager
Évitez l’effet tunnel : pilotez votre refonte avec méthode
Une refonte bien menée, c’est un équilibre entre vision métier, faisabilité technique et adoption utilisateur. Sans cadrage précis, les priorités dérivent, les décisions s’empilent et le projet devient ingérable.
Les fondamentaux pour sécuriser la refonte :
Vous préparez une refonte et voulez éviter les pièges classiques ? Structuration du projet, alignement DSI-métiers, approche MVP… Nous vous aidons à bâtir une refonte pilotée, actionnable et adoptée. Parlons-en.